Le président de l’Alliance des jeunes patriotes, par ailleurs directeur national de campagne adjoint chargé de la jeunesse (DNCAJ) du candidat Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, a demandé aux jeunes, samedi dernier, au palais de la culture, d’exiger la démission de Beugré Mambé à travers des actions pacifiques sur toute l’étendue du territoire national. «Dès lundi (ndlr aujourd’hui), j’envoie mes camarades en mission dans toute la Côte d’Ivoire pour demander la démission de Mambé. Dites non à Mambé, mais dites le calmement», a-t-il demandé.
Pour lui, Beugré Mambé doit démissionner. Car il n’y a plus aucun doute sur sa culpabilité dans la triste et honteuse affaire des 429000 personnes à introduire clandestinement sur la liste électorale. D’autant plus qu’il a reconnu devant toute la nation les faits qui lui sont reprochés à travers la présentation de ses excuses au peuple. Car, comme le dit le dicton, «qui s’excuse s’accuse». «On lui dit merci pour son humilité et son courage», a commenté Charles Blé Goudé.
Avant d’inviter le président de la CEI à aller plus loin en démissionnant. «Même s’il a demandé pardon, il n’a qu’à quitter là. Les patriotes de Côte d’Ivoire lui accordent certes le pardon, mais lui demandent de partir».
La démission de Mambé ne saurait être négociée pour le DNCAJ. Même s’il n’est pas coupable au premier chef, comme il tend maladroitement à le faire croire, et ce, avec le soutien de supporters du Rhdp, en invoquant un dysfonctionnement de ses services, il a failli à sa mission et trahi la confiance de tous les Ivoiriens.
Le DNCAJ a, en outre, rappelé qu’en 2003, feu Adolphe Baby, alors directeur général de la police, a eu à démissionner quand le journaliste Jean Hélène a été assassiné par le sergent Dago devant la Sûreté. Pour Blé Goudé, ce n’était pas le contrôleur général Adolphe Baby lui-même qui avait tiré sur le journaliste, mais il a démissionné parce que ses services avaient failli. Alors, même si ce n’est pas Beugré Mambé qui a tenté de frauder, il doit démissionner comme l’avait fait Adolphe Baby en son temps.
Georges Toutoukpo (Stagiaire)
Pour lui, Beugré Mambé doit démissionner. Car il n’y a plus aucun doute sur sa culpabilité dans la triste et honteuse affaire des 429000 personnes à introduire clandestinement sur la liste électorale. D’autant plus qu’il a reconnu devant toute la nation les faits qui lui sont reprochés à travers la présentation de ses excuses au peuple. Car, comme le dit le dicton, «qui s’excuse s’accuse». «On lui dit merci pour son humilité et son courage», a commenté Charles Blé Goudé.
Avant d’inviter le président de la CEI à aller plus loin en démissionnant. «Même s’il a demandé pardon, il n’a qu’à quitter là. Les patriotes de Côte d’Ivoire lui accordent certes le pardon, mais lui demandent de partir».
La démission de Mambé ne saurait être négociée pour le DNCAJ. Même s’il n’est pas coupable au premier chef, comme il tend maladroitement à le faire croire, et ce, avec le soutien de supporters du Rhdp, en invoquant un dysfonctionnement de ses services, il a failli à sa mission et trahi la confiance de tous les Ivoiriens.
Le DNCAJ a, en outre, rappelé qu’en 2003, feu Adolphe Baby, alors directeur général de la police, a eu à démissionner quand le journaliste Jean Hélène a été assassiné par le sergent Dago devant la Sûreté. Pour Blé Goudé, ce n’était pas le contrôleur général Adolphe Baby lui-même qui avait tiré sur le journaliste, mais il a démissionné parce que ses services avaient failli. Alors, même si ce n’est pas Beugré Mambé qui a tenté de frauder, il doit démissionner comme l’avait fait Adolphe Baby en son temps.
Georges Toutoukpo (Stagiaire)
