Le retour au multipartisme dans notre pays aura bientôt vingt ans. Après ces deux décennies, que devons-nous retenir de la multiplicité des partis politiques ? Ces deux décennies peuvent-elles nous permettre de conclure que la démocratie est en marche dans notre pays ? Et à quel niveau? Quel fut le rôle des médias d'Etat particulièrement la Télévision ivoirienne dans l'enracinement de la démocratie et dans la promotion de la diversité des opinions politiques ?
Les observateurs avisés de la vie politique nationale répondront que l'existence de plusieurs partis politiques en Côte d'Ivoire est une réalité certaine. Ils s'en créent tous les jours au gré des humeurs politiques des citoyens encartés ou non. A travers une vie politique qui ressemble à un "mercato" footballistique où des cadres militants des partis politiques dans l'opposition se vendent aussi facilement qu'ils se font acheter. Et, ce ne sont pas là les signes d'une dynamique démocratique qui responsabilise le militant politique. La dynamique démocratique repose sur un ensemble dont les éléments essentiels sont : l'existence des partis politiques, l'existence d'institutions républicaines fortes et non inféodées dont une assemblée nationale où siègent plusieurs partis politiques à travers des groupes parlementaires, l'accès équitable de tous les partis politiques aux médias d'Etat sans exclusve, la pluralité des journaux, la liberté d'expression sans que le citoyen ne soit inquiété par les pouvoirs publics, le respect des droits de l'homme, la bonne gouvernance…
Des Ivoiriens n'étant pas contents de ce que la Côte d'Ivoire soit sous un régime monolithique se sont organisés autour de "l'enfant des élections" dans la clandestinité puis officiellement pour dénoncer vertement ou par des tracts le manque de diversité d'opinions. Ils ont bataillé "très dur" pour, disent-ils, imposer l'instauration du multipartisme, de la liberté et de la démocratie aux gouvernants d'alors? Pendant dix ans, de 1990 à 2000, quels discours n'ont-ils pas tenus sur la liberté d'expressions! Que n'avons-nous pas entendu de leur part sur la liberté de la presse et des médias d'Etat? Quelles incriminations n'ont-ils pas proférées contre le manque de liberté d'expressions? Pourtant, ils avaient leurs journaux qui étaient leur porte-voix et ils avaient eu aussi droit de passer aux émissions de grandes écoutes comme à la "Une" de Ali Coulibaly, de la première chaîne de télévision. Où un 2 octobre 1992, l'opposant historique, Laurent GBAGBO eût plus de quatre heures de débat avec les journalistes. Du jamais vu ! Un opposant à un pouvoir (en Afrique !) avoir droit à quatre heures d'horloge à la télévision ; il faut être le PDCI RDA, au pouvoir d'Etat pour le faire. Et ceux qui comprennent tardivement la République et sa défense, aujourd'hui, au soir de leur vie politique, pour ne pas souffrir des affres de l'opposition en Afrique, avaient jasé contre cette ouverture démocratique faite à celui qui est devenu leur mentor, une fois parvenu au pouvoir d'Etat. Des émissions, "Multimédia" de feu Philippe BOUABRE recevaient les journalistes de tous les bords politiques pour "décortiquer" l'actualité politique. Les Ivoiriens étaient heureux d'apprendre et de comprendre et cela élevait le niveau du débat politique en Côte d'Ivoire.
Mais que ne fait-on pas sous la refondation pour naniser la démocratie par la télé? Les Ivoiriens attendent et attendent toujours que Bédié, Ouattara, Mabri, Anaky, Wodié… viennent exposer leur programme de gouvernement. Qu'ils viennent dire aux Ivoiriens ce qu'ils pensent de l'évolution politique, économique, culturelle et sociale de leur pays. Qu'on leur donne la parole à la télévision de tous les Ivoiriens pour critiquer et proposer. En faisant jouer et vivre le débat contradictoire qui enseigne et instruit le peuple dans une République démocratique.
En démocratie, après l'Assemblée Nationale qui, par devoir républicain et institutionnel nourrit et exalte les débats politiques à l'hémicycle, c'est la diversité des journaux qui soutient le pluralisme des opinions et enfin la télévision reflète et consolide cette diversité. Malheureusement pour la démocratie en Côte d'Ivoire, la télévision se confond avec l'existence du Fpi au pouvoir d'Etat dont elle est devenue la caisse insolente de résonance en piétinant son rôle fondateur de miroir démocratique d'un pays et de celui de l'éducation politique du peuple-téléspectateur. Surtout dans un pays où le taux d'analphabètes avoisine les 80% et d'une civilisation de l'oralité.
Sous le régime de Laurent GBAGBO et de la refondation, jamais la télévision ivoirienne n'a été confondue à la tribune du Fpi. Alors que Laurent GBAGBO, son principal fondateur disait dans l'opposition que "pour savoir si un pays est démocratique, c'est par sa télévision que le visiteur s'en rend compte." Depuis qu'il est au pouvoir, sa vision de la démocratie s'est étriquée pour laisser place à une caporalisation jamais égalée de ce média public au service d'un seul camp :
celui de la minorité présidentielle (Lmp). Sur ces faits de dérive totalitaire, je ne cesse de m'interroger si c'est l'homme "au pouvoir très très fort" qui l'exige de ses mandataires de biaiser leur mission de service public. Ou bien ce sont les zèles de ceux qui n'espéraient pas devenir un jour ce qu'ils sont devenus qui les contraignent à justifier leur position en fermant la télé à l'opposition. Ou bien encore est-ce leur méconnaissance du politicien dont ils ignorent le fondement originel du combat politique qui les pousse à agir comme des mécréants démocratiques, des arrivistes ou des opportunistes politiques ? Il est quand même étonnant que sous Laurent GBAGBO, ce qui était décrié avec véhémence par lui, hier, lorsqu'il était dans l'opposition, soit remis avec beaucoup d'impétuosité en vigueur sous son régime.
La roue de la vie politique tourne (alternance démocratique incontournable!) ; pourquoi, alors, des citoyens ayant été formés par l'Etat et au service de cet Etat peuvent-ils transformer leur mission d'intérêt public en une mission d'intérêt particulier, voire même privé ? BROU Amessan Pierre fait de la télévision, une chaîne de la refondation. Rabaissant du coup sa formation de journaliste dont la clé de voûte de la déontologie est l'équilibre obligé de l'information ! Les autres médias d'Etat ivoiriens, pour coller à la réalité politique dans notre pays, font l'effort surhumain d'ouvrir leur antenne et leurs pages à l'opposition. Mais la télévision, surtout la première chaîne refuse de s'y conformer pensant que c'est en abusant des Ivoiriens par des feuilletons ou des séries politico tragiques intitulés : "La minorité présidentielle", à durée indéterminée, que l'on obtient une majorité à une élection ou l'adhésion du peuple.
L'exemple de l'autre "candidat du peuple" à l'élection présidentielle d'octobre 2000 devrait servir de leçon à ceux qui croient que c'est en maintenant sous la coupe d'un clan qu'on réussit à gagner le cœur de ses concitoyens désabusés par une télé monolithique où seuls le football et la musique les accrochent. Regardons tous, de près, comment la réponse du président de la Cei accusée de fraudes sur la liste électorale, dans un débat d'intérêt national, a été traitée par la première chaîne contrairement au communiqué d'accusation lu sur le plateau de 20h. Si ce n'est pas pour utiliser le média d'Etat pour nuire à un président d'une institution de la République, de surcroît commandeur dans l'Ordre national pour service rendu à la nation et tromper le peuple;
que peut-on conclure ? Lorsqu'on finit d'analyser ces états de fait au relent totalitaire, on ne peut dire que cette télévision ivoirienne n'est pas faite pour une démocratie multipartite. Elle n'est pas dirigée non plus pour contribuer à l'enracinement de la démocratie dans nos mœurs politiques. Il faut la dénoncer, la combattre et la boycotter en ne payant plus cette taxe sur nos factures d'électricité.
Le commanditaire de BROU Amessan Pierre et actuel chef de l'Etat, Laurent GBAGBO, brillant théoricien des principes démocratiques écrivait que "La démocratie, c'est aussi l'éducation du peuple" et il ajoutait qu'une démocratie sans débat public donne toujours un vote qui ressemble à un viol. Parce que le peuple n'a pas pu apprécier plusieurs propositions pour conforter son choix. Si cela s'avère juste et vrai ; pourquoi durant son long mandat "d'un en deux", la démocratie crée plus de courtisans qu'il ne responsabilise le citoyen et l'homme politique. Il faut libérer cette télévision qui nous pollue la vue et le tympan. Cette télévision qui vante la transhumance politique et l'irrévérence dans le jeu respectueux de la politique. Cette télévision a corrompu la démocratie dans notre pays. Elle emprisonne la diversité d'opinions et la liberté d'expression pour faire déraper la démocratie et la faire basculer dans la tyrannie stalinienne. Aucun contemporain ne peut l'accepter sous Laurent GBAGBO, l'opposant historique aux idées très démocratiques dans l'opposition et, une fois au pouvoir, baigne dans la dérive dictatoriale. Il est, donc, grand temps de prendre cette télévision pour la libérer des mauvais mandataires de la refondation. Comme cette forteresse édifiée à Paris sous Charles V, utilisée comme prison d'Etat et devenue après sa destruction en 1789, le symbole de la révolution française ; ainsi la télévision ivoirienne doit être prise pour libérer la démocratie et devenir le miroir de la démocratie en Côte d'Ivoire. La RTI, une belle bastille à prendre pour équilibrer l'information et donner vie au pluralisme des opinions dans notre pays. Ce combat pour la libération de la RTI des mains des assassins de la démocratie dans notre pays mérite d'être mené par tous les démocrates ivoiriens sans parti pris.
Ange DAGARET DASSAUD
angedagaret@yahoo.fr
Les observateurs avisés de la vie politique nationale répondront que l'existence de plusieurs partis politiques en Côte d'Ivoire est une réalité certaine. Ils s'en créent tous les jours au gré des humeurs politiques des citoyens encartés ou non. A travers une vie politique qui ressemble à un "mercato" footballistique où des cadres militants des partis politiques dans l'opposition se vendent aussi facilement qu'ils se font acheter. Et, ce ne sont pas là les signes d'une dynamique démocratique qui responsabilise le militant politique. La dynamique démocratique repose sur un ensemble dont les éléments essentiels sont : l'existence des partis politiques, l'existence d'institutions républicaines fortes et non inféodées dont une assemblée nationale où siègent plusieurs partis politiques à travers des groupes parlementaires, l'accès équitable de tous les partis politiques aux médias d'Etat sans exclusve, la pluralité des journaux, la liberté d'expression sans que le citoyen ne soit inquiété par les pouvoirs publics, le respect des droits de l'homme, la bonne gouvernance…
Des Ivoiriens n'étant pas contents de ce que la Côte d'Ivoire soit sous un régime monolithique se sont organisés autour de "l'enfant des élections" dans la clandestinité puis officiellement pour dénoncer vertement ou par des tracts le manque de diversité d'opinions. Ils ont bataillé "très dur" pour, disent-ils, imposer l'instauration du multipartisme, de la liberté et de la démocratie aux gouvernants d'alors? Pendant dix ans, de 1990 à 2000, quels discours n'ont-ils pas tenus sur la liberté d'expressions! Que n'avons-nous pas entendu de leur part sur la liberté de la presse et des médias d'Etat? Quelles incriminations n'ont-ils pas proférées contre le manque de liberté d'expressions? Pourtant, ils avaient leurs journaux qui étaient leur porte-voix et ils avaient eu aussi droit de passer aux émissions de grandes écoutes comme à la "Une" de Ali Coulibaly, de la première chaîne de télévision. Où un 2 octobre 1992, l'opposant historique, Laurent GBAGBO eût plus de quatre heures de débat avec les journalistes. Du jamais vu ! Un opposant à un pouvoir (en Afrique !) avoir droit à quatre heures d'horloge à la télévision ; il faut être le PDCI RDA, au pouvoir d'Etat pour le faire. Et ceux qui comprennent tardivement la République et sa défense, aujourd'hui, au soir de leur vie politique, pour ne pas souffrir des affres de l'opposition en Afrique, avaient jasé contre cette ouverture démocratique faite à celui qui est devenu leur mentor, une fois parvenu au pouvoir d'Etat. Des émissions, "Multimédia" de feu Philippe BOUABRE recevaient les journalistes de tous les bords politiques pour "décortiquer" l'actualité politique. Les Ivoiriens étaient heureux d'apprendre et de comprendre et cela élevait le niveau du débat politique en Côte d'Ivoire.
Mais que ne fait-on pas sous la refondation pour naniser la démocratie par la télé? Les Ivoiriens attendent et attendent toujours que Bédié, Ouattara, Mabri, Anaky, Wodié… viennent exposer leur programme de gouvernement. Qu'ils viennent dire aux Ivoiriens ce qu'ils pensent de l'évolution politique, économique, culturelle et sociale de leur pays. Qu'on leur donne la parole à la télévision de tous les Ivoiriens pour critiquer et proposer. En faisant jouer et vivre le débat contradictoire qui enseigne et instruit le peuple dans une République démocratique.
En démocratie, après l'Assemblée Nationale qui, par devoir républicain et institutionnel nourrit et exalte les débats politiques à l'hémicycle, c'est la diversité des journaux qui soutient le pluralisme des opinions et enfin la télévision reflète et consolide cette diversité. Malheureusement pour la démocratie en Côte d'Ivoire, la télévision se confond avec l'existence du Fpi au pouvoir d'Etat dont elle est devenue la caisse insolente de résonance en piétinant son rôle fondateur de miroir démocratique d'un pays et de celui de l'éducation politique du peuple-téléspectateur. Surtout dans un pays où le taux d'analphabètes avoisine les 80% et d'une civilisation de l'oralité.
Sous le régime de Laurent GBAGBO et de la refondation, jamais la télévision ivoirienne n'a été confondue à la tribune du Fpi. Alors que Laurent GBAGBO, son principal fondateur disait dans l'opposition que "pour savoir si un pays est démocratique, c'est par sa télévision que le visiteur s'en rend compte." Depuis qu'il est au pouvoir, sa vision de la démocratie s'est étriquée pour laisser place à une caporalisation jamais égalée de ce média public au service d'un seul camp :
celui de la minorité présidentielle (Lmp). Sur ces faits de dérive totalitaire, je ne cesse de m'interroger si c'est l'homme "au pouvoir très très fort" qui l'exige de ses mandataires de biaiser leur mission de service public. Ou bien ce sont les zèles de ceux qui n'espéraient pas devenir un jour ce qu'ils sont devenus qui les contraignent à justifier leur position en fermant la télé à l'opposition. Ou bien encore est-ce leur méconnaissance du politicien dont ils ignorent le fondement originel du combat politique qui les pousse à agir comme des mécréants démocratiques, des arrivistes ou des opportunistes politiques ? Il est quand même étonnant que sous Laurent GBAGBO, ce qui était décrié avec véhémence par lui, hier, lorsqu'il était dans l'opposition, soit remis avec beaucoup d'impétuosité en vigueur sous son régime.
La roue de la vie politique tourne (alternance démocratique incontournable!) ; pourquoi, alors, des citoyens ayant été formés par l'Etat et au service de cet Etat peuvent-ils transformer leur mission d'intérêt public en une mission d'intérêt particulier, voire même privé ? BROU Amessan Pierre fait de la télévision, une chaîne de la refondation. Rabaissant du coup sa formation de journaliste dont la clé de voûte de la déontologie est l'équilibre obligé de l'information ! Les autres médias d'Etat ivoiriens, pour coller à la réalité politique dans notre pays, font l'effort surhumain d'ouvrir leur antenne et leurs pages à l'opposition. Mais la télévision, surtout la première chaîne refuse de s'y conformer pensant que c'est en abusant des Ivoiriens par des feuilletons ou des séries politico tragiques intitulés : "La minorité présidentielle", à durée indéterminée, que l'on obtient une majorité à une élection ou l'adhésion du peuple.
L'exemple de l'autre "candidat du peuple" à l'élection présidentielle d'octobre 2000 devrait servir de leçon à ceux qui croient que c'est en maintenant sous la coupe d'un clan qu'on réussit à gagner le cœur de ses concitoyens désabusés par une télé monolithique où seuls le football et la musique les accrochent. Regardons tous, de près, comment la réponse du président de la Cei accusée de fraudes sur la liste électorale, dans un débat d'intérêt national, a été traitée par la première chaîne contrairement au communiqué d'accusation lu sur le plateau de 20h. Si ce n'est pas pour utiliser le média d'Etat pour nuire à un président d'une institution de la République, de surcroît commandeur dans l'Ordre national pour service rendu à la nation et tromper le peuple;
que peut-on conclure ? Lorsqu'on finit d'analyser ces états de fait au relent totalitaire, on ne peut dire que cette télévision ivoirienne n'est pas faite pour une démocratie multipartite. Elle n'est pas dirigée non plus pour contribuer à l'enracinement de la démocratie dans nos mœurs politiques. Il faut la dénoncer, la combattre et la boycotter en ne payant plus cette taxe sur nos factures d'électricité.
Le commanditaire de BROU Amessan Pierre et actuel chef de l'Etat, Laurent GBAGBO, brillant théoricien des principes démocratiques écrivait que "La démocratie, c'est aussi l'éducation du peuple" et il ajoutait qu'une démocratie sans débat public donne toujours un vote qui ressemble à un viol. Parce que le peuple n'a pas pu apprécier plusieurs propositions pour conforter son choix. Si cela s'avère juste et vrai ; pourquoi durant son long mandat "d'un en deux", la démocratie crée plus de courtisans qu'il ne responsabilise le citoyen et l'homme politique. Il faut libérer cette télévision qui nous pollue la vue et le tympan. Cette télévision qui vante la transhumance politique et l'irrévérence dans le jeu respectueux de la politique. Cette télévision a corrompu la démocratie dans notre pays. Elle emprisonne la diversité d'opinions et la liberté d'expression pour faire déraper la démocratie et la faire basculer dans la tyrannie stalinienne. Aucun contemporain ne peut l'accepter sous Laurent GBAGBO, l'opposant historique aux idées très démocratiques dans l'opposition et, une fois au pouvoir, baigne dans la dérive dictatoriale. Il est, donc, grand temps de prendre cette télévision pour la libérer des mauvais mandataires de la refondation. Comme cette forteresse édifiée à Paris sous Charles V, utilisée comme prison d'Etat et devenue après sa destruction en 1789, le symbole de la révolution française ; ainsi la télévision ivoirienne doit être prise pour libérer la démocratie et devenir le miroir de la démocratie en Côte d'Ivoire. La RTI, une belle bastille à prendre pour équilibrer l'information et donner vie au pluralisme des opinions dans notre pays. Ce combat pour la libération de la RTI des mains des assassins de la démocratie dans notre pays mérite d'être mené par tous les démocrates ivoiriens sans parti pris.
Ange DAGARET DASSAUD
angedagaret@yahoo.fr