Les membres du Forum des rois, sultans, princes, chefs et leaders traditionnels ont eu une séance de travail, hier, avec le directoire du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix. C'était hier à la maison du Pdci à Cocody. Soit, à la veille de la marche projetée par les jeunes houphouetistes sur la Rti. Au sortir de cette rencontre qui a duré près de 2h d'horloge, le coordinateur du Forum, Sa Majesté Tchiffi Zié, a indiqué en présence du président du directoire du Rhdp leur volonté de trouver ensemble une solution au problème qui a poussé les jeunes à organiser la marche avant d'appeler à l'apaisement.
"Je remercie les leaders du Rhdp qui nous ont accueillis avec beaucoup de plaisir. Nous sommes venus vers eux pour les associer à la rencontre avec les leaders qui sont chargés de la communication en Côte d'Ivoire. Tel que le Cnca. Comme les problèmes ont été posés par nos enfants qui veulent faire la marche demain, nous avons voulu résoudre le problème lui-même en trouvant des solutions en famille. Ils ne nous ont pas rejetés. Ils nous ont dit qu'ils ont compris.
Mais comme ils sont dans leur démarche, il serait mieux que des résultats contradictoires soient publiés pour qu'ils puissent changer de position. Nous sommes venus leur dire que nous sommes avec eux. Et que nous souhaitons qu'ensemble nous puissions trouver des solutions qui ne sont pas des solutions de force mais des solutions en dialoguant, en échangeant avec les autres avec qui il y a incompréhension. Afin de trouver une entente pour que les Ivoiriens vivent ensemble sans prétexte de parti politique pour les diviser. Nous qui sommes neutres parce que n'ayant pas de parti politique sommes venus vers eux pour leur dire de surseoir à leur marche, et que nous sommes prêts à les aider. Ce n'est pas parce qu'il y a la démocratie qu'il faut forcement marcher. Quand on marche c'est parce qu'on n'est pas content. Mais nous avons pris des contacts avec ceux qui s'occupent du domaine pour lequel ils ne sont pas contents. Donc nous pensons que si nous nous rassemblons, nous discutons et nous trouvons un compromis, il n'y a plus de marche. C'est pour cela que nous disons qu'il serait mieux qu'ils viennent avec nous pour qu'on échange avec les autres. Toujours est-il que chaque personne a sa raison. D'après ce qu'ils ont évoqué, ils ont leur raison mais nous nous sommes mis d'accord que nous allons poursuivre, donc nous allons le faire. Chacun verra donc l'évolution des choses et à partir de là, des décisions seront prises. Pour nous tous ici c'est important qu'il y ait la paix, la tranquillité et l'entente. Nous ne sommes pas venus pour les convaincre à annuler la marche. Mais nous sommes venus pour aller avec eux pour trouver une solution au problème qui est l'objet de la marche de demain. Car si le problème pour lequel on veut marcher est réglé, il n'y aura plus de marche. C'est dans ce sens que nous demandons l'apaisement."
François Bécanthy
"Je remercie les leaders du Rhdp qui nous ont accueillis avec beaucoup de plaisir. Nous sommes venus vers eux pour les associer à la rencontre avec les leaders qui sont chargés de la communication en Côte d'Ivoire. Tel que le Cnca. Comme les problèmes ont été posés par nos enfants qui veulent faire la marche demain, nous avons voulu résoudre le problème lui-même en trouvant des solutions en famille. Ils ne nous ont pas rejetés. Ils nous ont dit qu'ils ont compris.
Mais comme ils sont dans leur démarche, il serait mieux que des résultats contradictoires soient publiés pour qu'ils puissent changer de position. Nous sommes venus leur dire que nous sommes avec eux. Et que nous souhaitons qu'ensemble nous puissions trouver des solutions qui ne sont pas des solutions de force mais des solutions en dialoguant, en échangeant avec les autres avec qui il y a incompréhension. Afin de trouver une entente pour que les Ivoiriens vivent ensemble sans prétexte de parti politique pour les diviser. Nous qui sommes neutres parce que n'ayant pas de parti politique sommes venus vers eux pour leur dire de surseoir à leur marche, et que nous sommes prêts à les aider. Ce n'est pas parce qu'il y a la démocratie qu'il faut forcement marcher. Quand on marche c'est parce qu'on n'est pas content. Mais nous avons pris des contacts avec ceux qui s'occupent du domaine pour lequel ils ne sont pas contents. Donc nous pensons que si nous nous rassemblons, nous discutons et nous trouvons un compromis, il n'y a plus de marche. C'est pour cela que nous disons qu'il serait mieux qu'ils viennent avec nous pour qu'on échange avec les autres. Toujours est-il que chaque personne a sa raison. D'après ce qu'ils ont évoqué, ils ont leur raison mais nous nous sommes mis d'accord que nous allons poursuivre, donc nous allons le faire. Chacun verra donc l'évolution des choses et à partir de là, des décisions seront prises. Pour nous tous ici c'est important qu'il y ait la paix, la tranquillité et l'entente. Nous ne sommes pas venus pour les convaincre à annuler la marche. Mais nous sommes venus pour aller avec eux pour trouver une solution au problème qui est l'objet de la marche de demain. Car si le problème pour lequel on veut marcher est réglé, il n'y aura plus de marche. C'est dans ce sens que nous demandons l'apaisement."
François Bécanthy