Nous avons été sidéré de lire ce titre à la une d'un journal de la place paru ce vendredi 22 janvier 2010. Nous nous sommes alors demandé comment un journal sérieux et respectueux de son lectorat peut servir un mensonge aussi gossier à ses lecteurs et se livrer ainsi à une manipulation et à un truquage aussi sordides de l'information.
Surtout lorsqu'à l'intérieur du journal, sous la photo du président Mambé, nous lisons "Mambé reconnaît des dysfonctionnements dans ses services". Nous pensions que ce journal détenait un scoop et avait par conséquent eu le privilège de recueillir les confidences du Président Mambé dans lesquelles il aurait reconnu qu'il a triché et unilatéralement introduit 429 000 noms dans le listing provisoire de 5 300 000 électeurs potentiels.
Que non, notre journaliste se réfère au communiqué qui a été lu à l'issue de la réunion de la CEI et dont le contenu, qui ne fait état d'aucun aveu nulle part, est connu de tout le monde.
Les blâmes et sanctions du CNP ne doivent pas se limiter aux propos injurieux, irrévérencieux, anti confraternels mais aussi aux articles qui, de façon insidieuse et perverse, visent à propager la haine et à semer le désordre. Car entre reconnaître un dysfonctionnement dans les services et avouer ce dont on est faussement accusé, il y a un fossé qu'on ne saurait franchir sans avoir pour désir et souhait secret de jeter de l'huile sur le feu quand on connait les passions qu'a déchainées cette accusation de fraude et de tricherie. Comme l'a souligné le président Mambé lui-même, sa présence à la tête de la CEI ne plait pas à tout le monde et tous ceux qui sont opposés à cette présence font feu de tout bois pour le salir, le discréditer, nourrissant le secret espoir de le voir démissionner et même de voir la CEI dissoute.
Ainsi des titres accrocheurs mais volontairement tendancieux dans un journal participent de cette volonté de sape et de destruction du président Mambé et de la CEI.
Lorsqu'un "titrologue" lit pareils titres, sa religion est aussitôt faite : "monsieur Mambé est un sinistre tricheur qui a réussi le tour de force, non seulement d'introduire dans le listing électoral 429 000 nouveaux noms sans qu'aucune procédure ne soit respectée, mais encore et surtout de s'être arrangé pour que ces 429 000 individus soient tous sans exception des militants et électeurs de l'opposition !!!"
Cette façon de traiter et de livrer l'information relève d'une malhonnêteté intellectuelle congénitale et d'une escroquerie morale inqualifiable.
C'est bien de chercher à vendre son canard mais on ne doit pas le faire au détriment de la paix et de l'harmonie entre les enfants de ce pays.
Nous constatons ainsi chaque jour que ceux qui tirent profit de ce régime cupide parce qu'eux aussi "se taillent une fortune dans l'infortune publique", font des pieds et des mains pour que monsieur Gbagbo et le FPI demeurent indéfiniment au pouvoir.
Le sort de la Côte-d'Ivoire en lambeaux et dans l'abîme, et celui des Ivoiriens "enguenillés" réduits à la misère et à la détresse ne les préoccupent guère.
Pour eux, il est midi à leur porte et ça suffit. Il leur faut cependant savoir que procéder comme ils le font, par le mensonge, l'intoxication, la manipulation de l'information pour nuire à autrui, la calomnie, est indigne et encore plus indigne quand il s'agit de journalistes qui ont une déontologie à respecter. Nous sommes d'accord avec l'opinion qui dit que la place d'un journaliste n'est pas dans une prison (ni sous terre comme Jean Hélène et Guy André KIEFFER).
Cependant, le journaliste, pour être ainsi protégé, doit dire vrai et ne livrer à son lectorat que des faits réels et vérifiables.
Or, la méthode choisie par l'auteur de ce titre à la UNE de son journal vise tout simplement à vouer monsieur Mambé aux gémonies et à le livrer à la vindicte des militants fanatiques et fanatisés du FPI.
Comment un tel militant réagirait-il s'il croise monsieur Mambé dans la rue ? Ce Mambé qui veut faire mordre la poussière à son champion et à son parti en choisissant de tricher pour introduire unilatéralement et frauduleusement dans le listing électoral 429 000 militants de l'opposition ?
Si ce militant a un couteau, il poignarderait la cause de tous ses maux ! S'il a un revolver ou un fusil, il abattrait cet "énergumène" si dangereux pour son parti. Nous ne posons même pas la question de savoir si c'est ce que recherche l'auteur de l'article car nous pensons que c'est réellement ce qu'il recherche.
Parce que le communiqué de la commission centrale de la CEI dont tout le monde a entendu la lecture et qui est à la disposition de tous, même du vulgum pecus, a fortiori d'un journaliste ne permet pas une interprétation aussi tendancieuse et aussi malhonnête.
Quand est-ce que tous ces flagorneurs qui grenouillent autour du dictateur lui chantant à longueur de journée qu'il est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort, le plus gentil, bref l'être parfait et le divin messie pour avoir part à la pitance, comprendront-ils enfin ce que nous avons maintes fois répété dans ces colonnes et qui nous vient de la plus haute Antiquité : "La plus grande bassesse, c'est de flatter un tyran ?"
Doubé Binty
Surtout lorsqu'à l'intérieur du journal, sous la photo du président Mambé, nous lisons "Mambé reconnaît des dysfonctionnements dans ses services". Nous pensions que ce journal détenait un scoop et avait par conséquent eu le privilège de recueillir les confidences du Président Mambé dans lesquelles il aurait reconnu qu'il a triché et unilatéralement introduit 429 000 noms dans le listing provisoire de 5 300 000 électeurs potentiels.
Que non, notre journaliste se réfère au communiqué qui a été lu à l'issue de la réunion de la CEI et dont le contenu, qui ne fait état d'aucun aveu nulle part, est connu de tout le monde.
Les blâmes et sanctions du CNP ne doivent pas se limiter aux propos injurieux, irrévérencieux, anti confraternels mais aussi aux articles qui, de façon insidieuse et perverse, visent à propager la haine et à semer le désordre. Car entre reconnaître un dysfonctionnement dans les services et avouer ce dont on est faussement accusé, il y a un fossé qu'on ne saurait franchir sans avoir pour désir et souhait secret de jeter de l'huile sur le feu quand on connait les passions qu'a déchainées cette accusation de fraude et de tricherie. Comme l'a souligné le président Mambé lui-même, sa présence à la tête de la CEI ne plait pas à tout le monde et tous ceux qui sont opposés à cette présence font feu de tout bois pour le salir, le discréditer, nourrissant le secret espoir de le voir démissionner et même de voir la CEI dissoute.
Ainsi des titres accrocheurs mais volontairement tendancieux dans un journal participent de cette volonté de sape et de destruction du président Mambé et de la CEI.
Lorsqu'un "titrologue" lit pareils titres, sa religion est aussitôt faite : "monsieur Mambé est un sinistre tricheur qui a réussi le tour de force, non seulement d'introduire dans le listing électoral 429 000 nouveaux noms sans qu'aucune procédure ne soit respectée, mais encore et surtout de s'être arrangé pour que ces 429 000 individus soient tous sans exception des militants et électeurs de l'opposition !!!"
Cette façon de traiter et de livrer l'information relève d'une malhonnêteté intellectuelle congénitale et d'une escroquerie morale inqualifiable.
C'est bien de chercher à vendre son canard mais on ne doit pas le faire au détriment de la paix et de l'harmonie entre les enfants de ce pays.
Nous constatons ainsi chaque jour que ceux qui tirent profit de ce régime cupide parce qu'eux aussi "se taillent une fortune dans l'infortune publique", font des pieds et des mains pour que monsieur Gbagbo et le FPI demeurent indéfiniment au pouvoir.
Le sort de la Côte-d'Ivoire en lambeaux et dans l'abîme, et celui des Ivoiriens "enguenillés" réduits à la misère et à la détresse ne les préoccupent guère.
Pour eux, il est midi à leur porte et ça suffit. Il leur faut cependant savoir que procéder comme ils le font, par le mensonge, l'intoxication, la manipulation de l'information pour nuire à autrui, la calomnie, est indigne et encore plus indigne quand il s'agit de journalistes qui ont une déontologie à respecter. Nous sommes d'accord avec l'opinion qui dit que la place d'un journaliste n'est pas dans une prison (ni sous terre comme Jean Hélène et Guy André KIEFFER).
Cependant, le journaliste, pour être ainsi protégé, doit dire vrai et ne livrer à son lectorat que des faits réels et vérifiables.
Or, la méthode choisie par l'auteur de ce titre à la UNE de son journal vise tout simplement à vouer monsieur Mambé aux gémonies et à le livrer à la vindicte des militants fanatiques et fanatisés du FPI.
Comment un tel militant réagirait-il s'il croise monsieur Mambé dans la rue ? Ce Mambé qui veut faire mordre la poussière à son champion et à son parti en choisissant de tricher pour introduire unilatéralement et frauduleusement dans le listing électoral 429 000 militants de l'opposition ?
Si ce militant a un couteau, il poignarderait la cause de tous ses maux ! S'il a un revolver ou un fusil, il abattrait cet "énergumène" si dangereux pour son parti. Nous ne posons même pas la question de savoir si c'est ce que recherche l'auteur de l'article car nous pensons que c'est réellement ce qu'il recherche.
Parce que le communiqué de la commission centrale de la CEI dont tout le monde a entendu la lecture et qui est à la disposition de tous, même du vulgum pecus, a fortiori d'un journaliste ne permet pas une interprétation aussi tendancieuse et aussi malhonnête.
Quand est-ce que tous ces flagorneurs qui grenouillent autour du dictateur lui chantant à longueur de journée qu'il est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort, le plus gentil, bref l'être parfait et le divin messie pour avoir part à la pitance, comprendront-ils enfin ce que nous avons maintes fois répété dans ces colonnes et qui nous vient de la plus haute Antiquité : "La plus grande bassesse, c'est de flatter un tyran ?"
Doubé Binty