Le piège va-t-il fonctionner ? Ce n'est un secret pour personne, le régime Gbagbo veut infiltrer la marche que les jeunes du Rhdp projettent ce matin sur la Rti. Objectif : organiser des troubles à l'ordre public, créer une situation de confusion générale dont devrait se saisir le Conseil constitutionnel du très controversé Yao-N'dré pour déclarer l'impossibilité d'organiser les élections suivant le chronogramme fixé par le dernier Cpc.
Tout le monde s'est très vite rendu compte qu'il se cachait bien quelque chose derrière les appels au calme et à la retenue de Blé Goudé, que le président du Cojep n'était point sincère.
Bien entendu, l'on n'a pas mis du temps pour découvrir le jeu du président du Cojep qui, selon des sources proches du Rjdp aurait fait confectionner des milliers de tee-shirts à l'effigie du président du Pdci-Rda afin de permettre à ses affidés de se mêler sans problème à la foule des marcheurs et, à partir de là, mettre en œuvre leur plan diabolique, occasionner des troubles que l'on n'hésitera pas à attribuer aux jeunes Houphouétistes.
Mais apparemment, les choses paraissent bien plus complexes qu'une banale affaire de trouble à l'ordre public. Le pouvoir Fpi en quête de prétextes et d'alibi pour bloquer le processus électoral en cours a bien l'intention de faire grimper les enchères. Ainsi c'est un complot politique prêt à porter, minutieusement concocté dans les labos du Fpi que l'on veut faire porter à l'opposition ivoirienne.
Des miliciens auraient à cet effet été convoyés depuis l'ouest ivoirien par les tenants du régime Gbagbo. Logés, selon de bonnes sources dans des hôtels à Yopougon et ayant à leur disposition des armes, ils seraient prêts à entrer en scène ce matin, à l'occasion de cette marche.
Le schéma parait simple à l'évidence. Sans être dans le secret des dieux, l'on peut considérer qu'il suffit que l'un seulement de ces éléments soit pris, qu'il raconte une histoire à dormir débout, mettant en cause l'opposition pour que l'on crédite la thèse de l'insurrection. C'est à cette conclusion que le pouvoir Gbagbo veut aboutir afin de se donner les moyens d'intervenir plus énergiquement dans deux sens. Traquer les adversaires politiques gênants, instaurer un régime de terreur, procéder à des arrestations arbitraires, affaiblir pour ne pas dire liquider l'opposition.
En outre, donner les moyens à Yao-N'dré et au Conseil constitutionnel de prendre une décision pour demander l'arrêt des opérations électorales parce que la sûreté de l'Etat serait menacée.
Akwaba Saint-Clair
Tout le monde s'est très vite rendu compte qu'il se cachait bien quelque chose derrière les appels au calme et à la retenue de Blé Goudé, que le président du Cojep n'était point sincère.
Bien entendu, l'on n'a pas mis du temps pour découvrir le jeu du président du Cojep qui, selon des sources proches du Rjdp aurait fait confectionner des milliers de tee-shirts à l'effigie du président du Pdci-Rda afin de permettre à ses affidés de se mêler sans problème à la foule des marcheurs et, à partir de là, mettre en œuvre leur plan diabolique, occasionner des troubles que l'on n'hésitera pas à attribuer aux jeunes Houphouétistes.
Mais apparemment, les choses paraissent bien plus complexes qu'une banale affaire de trouble à l'ordre public. Le pouvoir Fpi en quête de prétextes et d'alibi pour bloquer le processus électoral en cours a bien l'intention de faire grimper les enchères. Ainsi c'est un complot politique prêt à porter, minutieusement concocté dans les labos du Fpi que l'on veut faire porter à l'opposition ivoirienne.
Des miliciens auraient à cet effet été convoyés depuis l'ouest ivoirien par les tenants du régime Gbagbo. Logés, selon de bonnes sources dans des hôtels à Yopougon et ayant à leur disposition des armes, ils seraient prêts à entrer en scène ce matin, à l'occasion de cette marche.
Le schéma parait simple à l'évidence. Sans être dans le secret des dieux, l'on peut considérer qu'il suffit que l'un seulement de ces éléments soit pris, qu'il raconte une histoire à dormir débout, mettant en cause l'opposition pour que l'on crédite la thèse de l'insurrection. C'est à cette conclusion que le pouvoir Gbagbo veut aboutir afin de se donner les moyens d'intervenir plus énergiquement dans deux sens. Traquer les adversaires politiques gênants, instaurer un régime de terreur, procéder à des arrestations arbitraires, affaiblir pour ne pas dire liquider l'opposition.
En outre, donner les moyens à Yao-N'dré et au Conseil constitutionnel de prendre une décision pour demander l'arrêt des opérations électorales parce que la sûreté de l'Etat serait menacée.
Akwaba Saint-Clair