Conduits par sa majesté Jean Gervais Tchiffi Zie, une délégation du forum des rois, sultans, princes, cheicks et leaders traditionnels africains, a eu une rencontre, hier au siège du PDCI, avec le directoire du RHDP.
LP : vous sortez d’une rencontre avec le directoire du RHDP. De quoi a-t-il été question ?
Jean Gervais Tchiffi Zie : avant tout propos, je voudrais remercier les leaders du RHDP qui nous ont accueillis avec beaucoup de plaisir. Nous sommes venus vers eux en vue de les associer à une rencontre que nous organisons avec les responsables en gestion de la communication en Côte d’Ivoire, notamment le CNCA. En prélude donc à la marche prévue par nos enfants, nous sommes venus pour voir comment on pourrait régler cette affaire en famille. Ils ont approuvé cette démarche. Toute fois, ils ont indiqué que pour que leur position varie, il serait mieux que les faits viennent contredire ce qu’ils dénoncent, qui sont la caporalisation de la RTI. Nous sommes venus leur dire que nous sommes avec eux. Mais nous avons émis le vœu que la solution au problème qu’ils posent se trouve par le dialogue et non pas par la force. Il faut pour nous, un échange avec ceux avec qui il y a incompréhension pour que les Ivoiriens vivent ensemble et cela dans la paix. C’est le sens de notre démarche, nous qui n’avons pas de partis politiques.
Nous qui sommes neutres, nous sommes venus leur dire de surseoir à cette marche.
LP : Vous avez dit de surseoir à la marche ?
JGTZ : nous demandons de surseoir à la marche. Ce n’est pas parce qu’il y a la démocratie qu’il faut forcement marcher. Quand on marche, c’est parce qu’on n’est pas content. Nous, nous avons pris des contacts avec ceux qui s’occupent du domaine pour lequel ils ne sont pas contents. Nous pensons que si nous nous rassemblons, si nous discutons et que nous trouvons un compromis, la marche n’aura pas sa raison d’être. C’est pour cela que nous les invitons à une discussion avec les autres. Toujours est-il qu’ils ont raison. Nous nous sommes mis d’accord pour poursuivre les discussions. Si nous discutons, les choses vont évoluer positivement. Notre souci est qu’il y ait la paix, qu’il y ait la tranquillité, qu’il y ait l’entente.
LP : Avez-vous réussi à les convaincre de surseoir à la marche ?
JGTZ : Nous ne sommes pas venus pour les convaincre. Nous sommes venus pour qu’ensemble, on puisse trouver une solution à ce qui constitue la cause de la marche. Si on trouve une solution au problème posé, il n’y a plus de marche. C’est cela notre préoccupation. Nous voulons résoudre le problème. Nous demandons l’apaisement.
LP : Il y a tout de même longtemps que cette marche a été annoncée, pourquoi réagissez-vous maintenant ?
JGTZ : Il faut dire que je suis en fonction an Afrique. Je suis rentré seulement le 15 de ce mois. Je me suis senti obligé de réagir face à ce problème. Je suis donc venu avec mes aînés le roi de l’Indénié, le roi du Sanwi, tous les aînés et les chefs qui sont là pour qu’ensemble nous essayions d’interpeller nos enfants et essayions de trouver une solution pacifique aux problèmes qui se posent.
Recueillis par Thiery Latt
LP : vous sortez d’une rencontre avec le directoire du RHDP. De quoi a-t-il été question ?
Jean Gervais Tchiffi Zie : avant tout propos, je voudrais remercier les leaders du RHDP qui nous ont accueillis avec beaucoup de plaisir. Nous sommes venus vers eux en vue de les associer à une rencontre que nous organisons avec les responsables en gestion de la communication en Côte d’Ivoire, notamment le CNCA. En prélude donc à la marche prévue par nos enfants, nous sommes venus pour voir comment on pourrait régler cette affaire en famille. Ils ont approuvé cette démarche. Toute fois, ils ont indiqué que pour que leur position varie, il serait mieux que les faits viennent contredire ce qu’ils dénoncent, qui sont la caporalisation de la RTI. Nous sommes venus leur dire que nous sommes avec eux. Mais nous avons émis le vœu que la solution au problème qu’ils posent se trouve par le dialogue et non pas par la force. Il faut pour nous, un échange avec ceux avec qui il y a incompréhension pour que les Ivoiriens vivent ensemble et cela dans la paix. C’est le sens de notre démarche, nous qui n’avons pas de partis politiques.
Nous qui sommes neutres, nous sommes venus leur dire de surseoir à cette marche.
LP : Vous avez dit de surseoir à la marche ?
JGTZ : nous demandons de surseoir à la marche. Ce n’est pas parce qu’il y a la démocratie qu’il faut forcement marcher. Quand on marche, c’est parce qu’on n’est pas content. Nous, nous avons pris des contacts avec ceux qui s’occupent du domaine pour lequel ils ne sont pas contents. Nous pensons que si nous nous rassemblons, si nous discutons et que nous trouvons un compromis, la marche n’aura pas sa raison d’être. C’est pour cela que nous les invitons à une discussion avec les autres. Toujours est-il qu’ils ont raison. Nous nous sommes mis d’accord pour poursuivre les discussions. Si nous discutons, les choses vont évoluer positivement. Notre souci est qu’il y ait la paix, qu’il y ait la tranquillité, qu’il y ait l’entente.
LP : Avez-vous réussi à les convaincre de surseoir à la marche ?
JGTZ : Nous ne sommes pas venus pour les convaincre. Nous sommes venus pour qu’ensemble, on puisse trouver une solution à ce qui constitue la cause de la marche. Si on trouve une solution au problème posé, il n’y a plus de marche. C’est cela notre préoccupation. Nous voulons résoudre le problème. Nous demandons l’apaisement.
LP : Il y a tout de même longtemps que cette marche a été annoncée, pourquoi réagissez-vous maintenant ?
JGTZ : Il faut dire que je suis en fonction an Afrique. Je suis rentré seulement le 15 de ce mois. Je me suis senti obligé de réagir face à ce problème. Je suis donc venu avec mes aînés le roi de l’Indénié, le roi du Sanwi, tous les aînés et les chefs qui sont là pour qu’ensemble nous essayions d’interpeller nos enfants et essayions de trouver une solution pacifique aux problèmes qui se posent.
Recueillis par Thiery Latt