Chers compatriotes, et vous habitants de Côte d’Ivoire. Que la Paix et la miséricorde de Dieu soient sur vous.
Depuis l’année 1999, notre pays est entré dans une crise qui dure jusqu’à ce jour avec son cortège de misères et de souffrances. Après plusieurs accords, nous en sommes aujourd’hui à l’accord politique de Ouagadougou qui, Dieu merci, nous a permis d’avancer sensiblement. Nous sommes aujourd’hui au stade de la préparation des élections. Celles-ci marqueront un tournant décisif dans le retour de notre pays à la paix véritable, si elles sont tenues dans les conditions optimales. Malheureusement des signes préoccupants nous interpellent : Les partis politiques radicalisent leurs positions, personne ne veut faire de concessions, la tension sociale monte et le verbe inamical de part et d’autre devient contagieux.
Le déficit de confiance réciproque détériore la qualité des rapports et les rend plus difficiles. Dans ces moments très sensibles où nous passons comme dans une zone de turbulence, plus que jamais, nous devons faire preuve de sérénité et de retenue. Afin de trouver avec la grâce de Dieu, une bouffée d’oxygène, pensons aux engagements que nous avons pris pour le bonheur du peuple ivoirien, notamment au Code de bonne conduite. Ils nous aideront à surmonter les blocages et à participer à des élections justes et transparentes.
Après des pas aussi décisifs, il devient impensable que l’on s’arrête en si bon chemin. Les sacrifices consentis pour détendre l’atmosphère socio-politique n’ont pas de prix, surtout dans les nations aussi fragiles que la nôtre. Nous, vos responsables religieux du Forum National des Confessions Religieuses de Côte d’Ivoire, vous encourageons dans cet apaisement des cœurs. Ne laissons pas la violence reprendre le dessus. Ce serait tout simplement, au stade où nous sommes, dramatique.
Nous continuons de prier Dieu pour notre pays et pour vous les politiques… Par la même occasion, nous vous invitons à une immersion spirituelle. Même en politique et surtout en politique, le spirituel a sa place. Devant Dieu et face à votre conscience, chers politiciens, dans la foule des sentiments qui s’entrechoquent dans votre cœur, choisissez les sentiments les plus nobles tels que la tolérance, le pardon, la vérité, l’amour, la justice pour élever le débat et donner des chances à notre pays. Ne baissez pas les bras, nous sommes si près du but.
Il faudra de la patience, de la persévérance, avec toujours un capital de modération. C’est dans cette espérance que nous, vos responsables religieux, voudrions vous laisser conduire notre pays vers la paix véritable. Que Dieu nous bénisse et comble la Côte d’Ivoire de sa miséricorde.
Vos responsables religieux
Depuis l’année 1999, notre pays est entré dans une crise qui dure jusqu’à ce jour avec son cortège de misères et de souffrances. Après plusieurs accords, nous en sommes aujourd’hui à l’accord politique de Ouagadougou qui, Dieu merci, nous a permis d’avancer sensiblement. Nous sommes aujourd’hui au stade de la préparation des élections. Celles-ci marqueront un tournant décisif dans le retour de notre pays à la paix véritable, si elles sont tenues dans les conditions optimales. Malheureusement des signes préoccupants nous interpellent : Les partis politiques radicalisent leurs positions, personne ne veut faire de concessions, la tension sociale monte et le verbe inamical de part et d’autre devient contagieux.
Le déficit de confiance réciproque détériore la qualité des rapports et les rend plus difficiles. Dans ces moments très sensibles où nous passons comme dans une zone de turbulence, plus que jamais, nous devons faire preuve de sérénité et de retenue. Afin de trouver avec la grâce de Dieu, une bouffée d’oxygène, pensons aux engagements que nous avons pris pour le bonheur du peuple ivoirien, notamment au Code de bonne conduite. Ils nous aideront à surmonter les blocages et à participer à des élections justes et transparentes.
Après des pas aussi décisifs, il devient impensable que l’on s’arrête en si bon chemin. Les sacrifices consentis pour détendre l’atmosphère socio-politique n’ont pas de prix, surtout dans les nations aussi fragiles que la nôtre. Nous, vos responsables religieux du Forum National des Confessions Religieuses de Côte d’Ivoire, vous encourageons dans cet apaisement des cœurs. Ne laissons pas la violence reprendre le dessus. Ce serait tout simplement, au stade où nous sommes, dramatique.
Nous continuons de prier Dieu pour notre pays et pour vous les politiques… Par la même occasion, nous vous invitons à une immersion spirituelle. Même en politique et surtout en politique, le spirituel a sa place. Devant Dieu et face à votre conscience, chers politiciens, dans la foule des sentiments qui s’entrechoquent dans votre cœur, choisissez les sentiments les plus nobles tels que la tolérance, le pardon, la vérité, l’amour, la justice pour élever le débat et donner des chances à notre pays. Ne baissez pas les bras, nous sommes si près du but.
Il faudra de la patience, de la persévérance, avec toujours un capital de modération. C’est dans cette espérance que nous, vos responsables religieux, voudrions vous laisser conduire notre pays vers la paix véritable. Que Dieu nous bénisse et comble la Côte d’Ivoire de sa miséricorde.
Vos responsables religieux