L’actualité politique ivoirienne est dominée par l’affaire des 429 000 personnes que le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé aurait intégré dans le fichier électoral. A la lumière de la déclaration faite par l’ensemble des 31 Commissaires le 21 Janvier dernier au siège de l’institution, l’on s’aperçoit vite que le clan présidentiel et ses satellites a encore menti aux ivoiriens. Jamais donc, le Président Mambé n’a introduit de façon unilatérale le nom de qui que ce soit dans le fichier électoral. Le Président Mambé lui-même l’avait dit lors de sa conférence de presse. Cela été encore confirmé par la Commission Centrale qui a fait une déclaration commune. On sait désormais que techniquement, introduire ne serait-ce qu’une seule personne dans le fichier électoral est impossible. D’ailleurs, le Président n’en a jamais eu l’intention dans la mesure où il fait partir des privilégiés qui savent bien que le fichier électoral n’est pas logé au sein de la CEI mais bien dans les bureaux de l’INS et de la Sagem Sécurité. Le débat devrait être maintenant clos pour permettre aux Commissaires de se concentrer sur ce que les ivoiriens leur ont confié, c'est-à-dire travailler pour la tenue d’élections au plus tard début mars 2010. Mais la presse bleu et ses affidés se sont crus obligés de se complaire dans leur campagne d’intoxication et de manipulation de l’opinion nationale et internationale-le clan présidentiel a perdu la face mais veut montrer qu’il tient toujours- en tentant de faire croire que le Président de la CEI a reconnu avoir intégré (c’était au début) ou tenté d’intégrer (depuis un moment) 429000 personnes dans le fichier électoral. Mieux, ces médias écrivent pour l’essentiel que si le Président de la CEI présente ses regrets à la nation- c’est toute la CEI qui demande pardon et non Mambé seul- c’est bien la preuve qu’il est coupable des faits à lui reprochés. Que de l’intox ! Dans la déclaration collective de la CEI, il est clairement fait mention de ce que les CD confectionnés par les informaticiens ont été installés dans certains ordinateurs certes à l’insu des Superviseurs mais dans la seule et unique intention d’appuyer les Commissaires Locaux dans la décision qu’ils auront à prendre devant les requêtes des pétitionnaires. Non pas pour les intégrer dans le fichier électoral. En présentant ses regrets pour les désagréments causés à la nation, cela ne signifie pas qu’il a fauté mais bien qu’il y’a eu un moment donné, à cause de cette affaire-qui n’en est pas une en réalité-de vives tensions. C’est donc un acte de grands hommes. Demander pardon, c’est faire preuve de grandeur, d’humilité mais aussi et surtout de responsabilité. Que dire de ceux qui appellent à sa démission malgré son appel à calmer le jeu ? Mambé ne doit pas démissionner. Il ne doit même pas y songer pas parce que démissionner en ce moment serait synonyme de la mise en veilleuse des élections. Or, il faut ces élections pour redonner à la Côte d’Ivoire un souffle nouveau, une âme nouvelle pour sa relance économique. Même si on supposait un moment donné que les faits reprochés à Mambé étaient avérés, pourquoi démissionnerait-il ? Depuis quand dans ce pays, on démissionne ? Or donc on doit démissionner dans ce pays ? Si l’on se fie à la logique des journaux bleus Gbagbo doit donner le ton. Puisque si l’on s’en tient à la logique de la presse proche de lui, Gbagbo Laurent est bel et bien l’auteur de la guerre en Côte d’Ivoire. N’est-ce pas lui-même qui déclarait le jeudi 17 décembre 2009, lors des grandes rencontres de Fraternité Matin ceci : « Je voudrais présenter mes excuses aux Ivoiriens. Ils m’ont élu et ils m’ont confié leur destin. J’ai été assez naïf pour être surpris par une guerre civile. Je ne pensais pas que quelqu’un pouvait faire la guerre civile pour le pouvoir. Je voudrais dire aux Ivoiriens que cela ne se répétera plus ni avec moi ni avec un autre ». Laurent Gbagbo qui a reconnu avoir fauté n’a pas rendu le tablier. En toute logique, une personne « naïve » peut-elle diriger un pays sérieux ? Plus grave, c’est seulement après 8 ans qu’il demande pardon aux ivoiriens. Si tant est que Mambé devrait démissionner, Gbagbo devrait être le premier à le faire car il n’a pu garantir l’intégrité du territoire national comme l’exige l’article 34 de la Constitution derrière laquelle notre cher Président s’est toujours refugié pour saper le processus. Lorsque le scandale des déchets toxiques a éclaté, tuant des dizaines d’ivoiriens, le camarade a-t-il démissionné ? Au contraire les Directeurs Généraux impliqués dans l’affaire avaient été très vite rétablis dans leurs fonctions là où le premier ministre d’alors, Charles Konan Banny les avait mis sur le ban de touche. Lorsque sa secrétaire particulière s’était rendue coupable d’escroquerie, Gbagbo a-t-il démissionné ? Lorsque le scandale de notre fantôme usine Fulton a éclaté, une usine fantôme acquise à 100 milliards au pays de l’oncle Sam, notre grand chef a-t-il démissionné ? La supposée majorité présidentielle doit se ressaisir en mettant fin aux débats stériles et puérils pour passer au plus important. Les nombreux sondages ne donnent-ils pas notre Président vainqueur des élections ? Alors pourquoi cette frousse, cette peur bleu et cette trouille pour les urnes ? Allons donc aux élections afin que le peuple réaffirme une fois de plus sa confiance en Gbagbo. C’est aussi simple que ça.
Par Zokou Digba Jean Fernandez
Présumée insertion de 429 000 personnes dans le fichier
Voici les faits qui démontent les contrevérités du clan présidentiel
A la lecture des faits évoqués par les uns et les autres dans la présumée intégration de 429 000 personnes dans le fichier électoral par le Président de la CEI, Monsieur Robert Beugré Mambé, nous avons fait une relecture des déclarations. En vérité, les arguments accusateurs portés par le clan présidentiel contre le Président de la CEI ne tiennent pas et sont même battus en brèche par la Commission Centrale (qui est composée des parties signataires de Marcoussis) de la CEI dans une déclaration faite ce 21 janvier 2009.
1- Dans la déclaration du Porte-parole du Président de la République, il est écrit que Mambé a « autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire », ce n’est pas juste car la déclaration de la Commission Centrale qui comprend toutes les parties signataire de l’Accord de Marcoussis, certaines institutions et certains ministères techniques indique que « les informaticiens de la CEI ont fait une projection interne sur cette liste pour explorer la possibilité d’y trouver encore des ivoiriens à récupérer. A la réunion de la Commission centrale du 14 décembre, les techniciens ont présenté aux Commissaires Centraux les résultats de ce travail interne » donc rien n’a été fait de façon unilatérale et discrétionnaire.
2- Dans la même déclaration du porte parole du Président, il est écrit noir sur blanc que « L’exposé de Monsieur BEUGRE MAMBE Robert, Président de la CEI, fait en présence du Représentant Spécial du Facilitateur et du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, a révélé qu’il a autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire hors la SAGEM et l’INS qui a mis en évidence quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes à intégrer d’office à la liste électorale définitive qu’elles se soient présentées ou non aux réclamations ». Ce n’est pas juste parce que l’opération de la liste définitive n’a même pas encore connu un début d’exécution. Jamais devant ces personnalités, le Président Mambé n’a reconnu avoir autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement. Mieux, les fichiers électoraux ne se trouvent pas au sein de la CEI mais dans les ordinateurs de l’INS et de Sagem Sécurité qui sont les deux structures techniques habilités à introduire des noms dans ce fichier. Ce qui voudra dire que même si (c’est à supposer) Mambé avait introduit 429 000 personnes dans le fichier ce serait forcement en accord et en complicité avec Meleu Mathieu, Directeur de l’INS et Sidi Kagnassi de la Sagem Sécurité.
3- Dans la même déclaration du Président Gbagbo lue par son porte parole, il est noté que « Pour ce faire, il (Mambé) a commis une soixantaine d’informaticiens à l’installation d’un logiciel parallèle dénommé Liste Electorale Provisoire 2009 (LEP 2009). Ce logiciel, pourtant rejeté par la Commission Centrale de la CEI le 14 décembre 2009, devrait permettre d’intégrer les quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes issues de la liste litigieuse et résultant du croisement clandestin ». Ce n’est pas juste par ce que la déclaration de la commission centrale de la CEI indique que « La Commission Centrale a autorisé le 31 décembre 2009, l’envoi en mission des informaticiens pour la formation des commissaires locaux à l’utilisation d’un logiciel de Sagem sécurité, pour la prise en compte des pétitionnaires dont les réclamations ont été préalablement validées par la CEI » . il n’y a jamais eu de croisement clandestin dans la mesure où la déclaration de la CEI fait état de ce que « les techniciens ont présenté aux commissaires centraux, les résultats de ce travail. La Commission Centrale, après avoir débattu de la question, a estimé que le contentieux étant déjà engagé après l’affichage de la liste électorale provisoire ».
A l’analyse donc l’on se rend vite compte que le clan présidentiel manque d’arguments pour justifier les attaques contre le Président Mambé dont les mérites ont toujours été reconnus tant au sein de l’institution que dans le cadre de ses activités professionnelles antérieures à son élection à la tête de la CEI. Le FPI devrait faire profile bas, demander pardon à la nation pour avoir retardé le processus et concentrer ses énergies sur l’élection présidentielle qui approche à grands pas.
Par Zokou Digba Jean Fernandez
Par Zokou Digba Jean Fernandez
Présumée insertion de 429 000 personnes dans le fichier
Voici les faits qui démontent les contrevérités du clan présidentiel
A la lecture des faits évoqués par les uns et les autres dans la présumée intégration de 429 000 personnes dans le fichier électoral par le Président de la CEI, Monsieur Robert Beugré Mambé, nous avons fait une relecture des déclarations. En vérité, les arguments accusateurs portés par le clan présidentiel contre le Président de la CEI ne tiennent pas et sont même battus en brèche par la Commission Centrale (qui est composée des parties signataires de Marcoussis) de la CEI dans une déclaration faite ce 21 janvier 2009.
1- Dans la déclaration du Porte-parole du Président de la République, il est écrit que Mambé a « autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire », ce n’est pas juste car la déclaration de la Commission Centrale qui comprend toutes les parties signataire de l’Accord de Marcoussis, certaines institutions et certains ministères techniques indique que « les informaticiens de la CEI ont fait une projection interne sur cette liste pour explorer la possibilité d’y trouver encore des ivoiriens à récupérer. A la réunion de la Commission centrale du 14 décembre, les techniciens ont présenté aux Commissaires Centraux les résultats de ce travail interne » donc rien n’a été fait de façon unilatérale et discrétionnaire.
2- Dans la même déclaration du porte parole du Président, il est écrit noir sur blanc que « L’exposé de Monsieur BEUGRE MAMBE Robert, Président de la CEI, fait en présence du Représentant Spécial du Facilitateur et du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, a révélé qu’il a autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire hors la SAGEM et l’INS qui a mis en évidence quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes à intégrer d’office à la liste électorale définitive qu’elles se soient présentées ou non aux réclamations ». Ce n’est pas juste parce que l’opération de la liste définitive n’a même pas encore connu un début d’exécution. Jamais devant ces personnalités, le Président Mambé n’a reconnu avoir autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement. Mieux, les fichiers électoraux ne se trouvent pas au sein de la CEI mais dans les ordinateurs de l’INS et de Sagem Sécurité qui sont les deux structures techniques habilités à introduire des noms dans ce fichier. Ce qui voudra dire que même si (c’est à supposer) Mambé avait introduit 429 000 personnes dans le fichier ce serait forcement en accord et en complicité avec Meleu Mathieu, Directeur de l’INS et Sidi Kagnassi de la Sagem Sécurité.
3- Dans la même déclaration du Président Gbagbo lue par son porte parole, il est noté que « Pour ce faire, il (Mambé) a commis une soixantaine d’informaticiens à l’installation d’un logiciel parallèle dénommé Liste Electorale Provisoire 2009 (LEP 2009). Ce logiciel, pourtant rejeté par la Commission Centrale de la CEI le 14 décembre 2009, devrait permettre d’intégrer les quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes issues de la liste litigieuse et résultant du croisement clandestin ». Ce n’est pas juste par ce que la déclaration de la commission centrale de la CEI indique que « La Commission Centrale a autorisé le 31 décembre 2009, l’envoi en mission des informaticiens pour la formation des commissaires locaux à l’utilisation d’un logiciel de Sagem sécurité, pour la prise en compte des pétitionnaires dont les réclamations ont été préalablement validées par la CEI » . il n’y a jamais eu de croisement clandestin dans la mesure où la déclaration de la CEI fait état de ce que « les techniciens ont présenté aux commissaires centraux, les résultats de ce travail. La Commission Centrale, après avoir débattu de la question, a estimé que le contentieux étant déjà engagé après l’affichage de la liste électorale provisoire ».
A l’analyse donc l’on se rend vite compte que le clan présidentiel manque d’arguments pour justifier les attaques contre le Président Mambé dont les mérites ont toujours été reconnus tant au sein de l’institution que dans le cadre de ses activités professionnelles antérieures à son élection à la tête de la CEI. Le FPI devrait faire profile bas, demander pardon à la nation pour avoir retardé le processus et concentrer ses énergies sur l’élection présidentielle qui approche à grands pas.
Par Zokou Digba Jean Fernandez