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Politique Publié le mardi 26 janvier 2010 |

Présumée insertion de 429 000 personnes dans le fichier : Voici les faits qui démontent les contrevérités du clan présidentiel

Eburnews - A la lecture des faits évoqués par les uns et les autres dans la présumée intégration de 429 000 personnes dans le fichier électoral par le Président de la CEI, Monsieur Robert Beugré Mambé, nous avons fait une relecture des déclarations. En vérité, les arguments accusateurs portés par le clan présidentiel contre le Président de la CEI ne tiennent pas et sont même battus en brèche par la Commission Centrale (qui est composée des parties signataires de Marcoussis) de la CEI dans une déclaration faite ce 21 janvier 2009.

1- Dans la déclaration du Porte-parole du Président de la République, il est écrit que Mambé a « autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire », ce n’est pas juste car la déclaration de la Commission Centrale qui comprend toutes les parties signataire de l’Accord de Marcoussis, certaines institutions et certains ministères techniques indique que « les informaticiens de la CEI ont fait une projection interne sur cette liste pour explorer la possibilité d’y trouver encore des ivoiriens à récupérer. A la réunion de la Commission centrale du 14 décembre, les techniciens ont présenté aux Commissaires Centraux les résultats de ce travail interne » donc rien n’a été fait de façon unilatérale et discrétionnaire.

2- Dans la même déclaration du porte parole du Président, il est écrit noir sur blanc que « L’exposé de Monsieur BEUGRE MAMBE Robert, Président de la CEI, fait en présence du Représentant Spécial du Facilitateur et du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, a révélé qu’il a autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement complémentaire hors la SAGEM et l’INS qui a mis en évidence quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes à intégrer d’office à la liste électorale définitive qu’elles se soient présentées ou non aux réclamations ». Ce n’est pas juste parce que l’opération de la liste définitive n’a même pas encore connu un début d’exécution. Jamais devant ces personnalités, le Président Mambé n’a reconnu avoir autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire un croisement. Mieux, les fichiers électoraux ne se trouvent pas au sein de la CEI mais dans les ordinateurs de l’INS et de Sagem Sécurité qui sont les deux structures techniques habilités à introduire des noms dans ce fichier. Ce qui voudra dire que même si (c’est à supposer) Mambé avait introduit 429 000 personnes dans le fichier ce serait forcement en accord et en complicité avec Meleu Mathieu, Directeur de l’INS et Sidi Kagnassi de la Sagem Sécurité.

3- Dans la même déclaration du Président Gbagbo lue par son porte parole, il est noté que « Pour ce faire, il (Mambé) a commis une soixantaine d’informaticiens à l’installation d’un logiciel parallèle dénommé Liste Electorale Provisoire 2009 (LEP 2009). Ce logiciel, pourtant rejeté par la Commission Centrale de la CEI le 14 décembre 2009, devrait permettre d’intégrer les quatre cent vingt neuf mille (429 000) personnes issues de la liste litigieuse et résultant du croisement clandestin ». Ce n’est pas juste par ce que la déclaration de la commission centrale de la CEI indique que « La Commission Centrale a autorisé le 31 décembre 2009, l’envoi en mission des informaticiens pour la formation des commissaires locaux à l’utilisation d’un logiciel de Sagem sécurité, pour la prise en compte des pétitionnaires dont les réclamations ont été préalablement validées par la CEI » . il n’y a jamais eu de croisement clandestin dans la mesure où la déclaration de la CEI fait état de ce que « les techniciens ont présenté aux commissaires centraux, les résultats de ce travail. La Commission Centrale, après avoir débattu de la question, a estimé que le contentieux étant déjà engagé après l’affichage de la liste électorale provisoire ».

A l’analyse donc l’on se rend vite compte que le clan présidentiel manque d’arguments pour justifier les attaques contre le Président Mambé dont les mérites ont toujours été reconnus tant au sein de l’institution que dans le cadre de ses activités professionnelles antérieures à son élection à la tête de la CEI. Le FPI devrait faire profile bas, demander pardon à la nation pour avoir retardé le processus et se concentrer ses énergies sur l’élection présidentielle qui approche à grands pas.

Par Zokou Digba Jean Fernandez
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