La capitale politique et administrative Yamoussoukro est confrontée à un danger. La mauvaise gestion des déchets médicaux issus du Centre Hospitalier Régional trouble en ce moment le sommeil des populations de cette ville.
Le site du dépotoir du Centre Hospitalier Régional de Yamoussoukro longeant la rue menant au quartier énergie et au groupe scolaire Camp militaire et Energie est devenu un véritable danger permanent pour toute la population en général , et les écoliers qui fréquentent les deux groupes scolaires cités plus haut .Ces déchets sont constitués en majeure partie de seringues déjà utilisées dans les différents services de cette structure sanitaire, des gants et des boites de produits pharmaceutiques de tout genre. Exposés sur une distance de plus de cinquante mètres, ces déchets médicaux sont aujourd’hui une source de danger. Les autorités de la santé qui feignent de ne pas mesurer la gravité de cette situation, traînent les pas pour trouver une solution au problème.
Les écoliers, premières victimes
Il est aussi fréquent de constater la présence des écoliers qui s’adonnent à cœur joie à la fouille de ces innombrables déchets, ignorant tout le danger qu’ils courent. Le petit Brahima Cissé du groupe scolaire Energie en a déjà subi les frais. Surpris le 22 janvier dernier sur ce site, tout en larmes après s’être fait « vacciner » par son camarade de classe Touré Gnahonri Gilbert, nous avons eu toute les peines à calmer le tout-petit qui pleurait à chaudes larmes après le « vaccin » à lui administré avec tous les risques que cela comportait. A une date récente d’ailleurs, Djo Balard, un lépreux très célèbre à Yamoussoukro, s’approvisionnait en déchets médicaux à cet endroit, et allait par la suite les revendre aux usagers intéressés.
La réaction du directeur du CHR
Pour en savoir davantage, nous avons approché M. Koffi Asséré, premier responsable du Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro. Après avoir regretté cette désolante situation, il se défend. «Nous sommes très embêtés avec la présence de ces déchets médicaux qui sont un risque pour la population. En ce qui nous concerne, nous ne dormons pas car des démarches que nous avons engagées pour que nous ayons notre propre incinérateur auprès d’un opérateur économique, spécialiste en la matière, ne donnent pas encore des résultats attendus.
Ce dernier se fait désirer, pourtant, nous avons déjà soldé les ¾ du montant de ce marché. Sur les 9.326.720 francs demandés, il a déjà perçu la somme de 6.000.000 frs, et depuis lors, il a disparu de la circulation, nous laissant dans cette malheureuse situation que nous vivons actuellement ». D’autre part, avance-t-il, « les services de ramassage des ordures de la mairie refusent maintenant d’enlever ces déchets médicaux car, selon leurs responsables, ceux- ci sont l’objet de nombreuses maladies, et n’entendent plus continuer à travailler dans cet environnement malsain, nous ont-ils dit. Pour parer à cet état de fait, je me suis résolu à acheter des fûts vides, et les couper en deux en y posant des poignets qui serviront désormais à accueillir les déchets pour faciliter la tâche aux agents ramasseurs d’ordures de vider nos fûts» avoue- t-il. Selon Asséré Koffi, « cet opérateur économique a déjà fait ses preuves à San Pedro, Dimbokro et enfin, Bouaké, et c’est ce qui nous a d’ailleurs, encouragé à signer ce marché de gré à gré. Malheureusement, il nous joue de sales tours qui nous sont préjudiciables aujourd’hui. Nos tentatives pour joindre le mis en cause, de sorte à avoir sa version des faits sont restées sans suite favorable.
Augustin Sahi à Yamoussoukro
Le site du dépotoir du Centre Hospitalier Régional de Yamoussoukro longeant la rue menant au quartier énergie et au groupe scolaire Camp militaire et Energie est devenu un véritable danger permanent pour toute la population en général , et les écoliers qui fréquentent les deux groupes scolaires cités plus haut .Ces déchets sont constitués en majeure partie de seringues déjà utilisées dans les différents services de cette structure sanitaire, des gants et des boites de produits pharmaceutiques de tout genre. Exposés sur une distance de plus de cinquante mètres, ces déchets médicaux sont aujourd’hui une source de danger. Les autorités de la santé qui feignent de ne pas mesurer la gravité de cette situation, traînent les pas pour trouver une solution au problème.
Les écoliers, premières victimes
Il est aussi fréquent de constater la présence des écoliers qui s’adonnent à cœur joie à la fouille de ces innombrables déchets, ignorant tout le danger qu’ils courent. Le petit Brahima Cissé du groupe scolaire Energie en a déjà subi les frais. Surpris le 22 janvier dernier sur ce site, tout en larmes après s’être fait « vacciner » par son camarade de classe Touré Gnahonri Gilbert, nous avons eu toute les peines à calmer le tout-petit qui pleurait à chaudes larmes après le « vaccin » à lui administré avec tous les risques que cela comportait. A une date récente d’ailleurs, Djo Balard, un lépreux très célèbre à Yamoussoukro, s’approvisionnait en déchets médicaux à cet endroit, et allait par la suite les revendre aux usagers intéressés.
La réaction du directeur du CHR
Pour en savoir davantage, nous avons approché M. Koffi Asséré, premier responsable du Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro. Après avoir regretté cette désolante situation, il se défend. «Nous sommes très embêtés avec la présence de ces déchets médicaux qui sont un risque pour la population. En ce qui nous concerne, nous ne dormons pas car des démarches que nous avons engagées pour que nous ayons notre propre incinérateur auprès d’un opérateur économique, spécialiste en la matière, ne donnent pas encore des résultats attendus.
Ce dernier se fait désirer, pourtant, nous avons déjà soldé les ¾ du montant de ce marché. Sur les 9.326.720 francs demandés, il a déjà perçu la somme de 6.000.000 frs, et depuis lors, il a disparu de la circulation, nous laissant dans cette malheureuse situation que nous vivons actuellement ». D’autre part, avance-t-il, « les services de ramassage des ordures de la mairie refusent maintenant d’enlever ces déchets médicaux car, selon leurs responsables, ceux- ci sont l’objet de nombreuses maladies, et n’entendent plus continuer à travailler dans cet environnement malsain, nous ont-ils dit. Pour parer à cet état de fait, je me suis résolu à acheter des fûts vides, et les couper en deux en y posant des poignets qui serviront désormais à accueillir les déchets pour faciliter la tâche aux agents ramasseurs d’ordures de vider nos fûts» avoue- t-il. Selon Asséré Koffi, « cet opérateur économique a déjà fait ses preuves à San Pedro, Dimbokro et enfin, Bouaké, et c’est ce qui nous a d’ailleurs, encouragé à signer ce marché de gré à gré. Malheureusement, il nous joue de sales tours qui nous sont préjudiciables aujourd’hui. Nos tentatives pour joindre le mis en cause, de sorte à avoir sa version des faits sont restées sans suite favorable.
Augustin Sahi à Yamoussoukro