Démission de Mambé Beugré / Charles Blé Goudé revient à la charge : ‘’Il faut confier l’organisation des élections à quelqu’un qui est neutre’’

Charles Blé Goudé et Konaté Navigué ont été reçus en audience par le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire. Au centre des échanges, la question du départ du président de la Commission électorale indépendante, Robert Mambé Beugré.

La confiance est rompue entre les jeunes de La Majorité présidentielle et le président de la Commission électorale indépendante, M. Mambé Beugré Robert, depuis la découverte du croisement en interne de 429.000 personnes. Charles Blé Goudé et tout le camp présidentiel font pression pour le départ du patron de la CEI « Nous voulons des élections transparentes en Côte d’Ivoire et nous voulons y aller avec un organe crédible et non un organe douteux. M. Mambé a présenté ses excuses à la nation ivoirienne, reconnaissant qu’il y a eu un dysfonctionnement au sein de l’organe qui est sensé sortir notre pays de la crise par l’organisation d’élections crédibles.

Nous avons dit au représentant spécial du secrétaire général de l’ONU que nous ne voulons pas aller aux élections avec un organe qui a en son sein des dysfonctionnements. Il faut faire en sorte de confier l’organisation des élections à quelqu’un qui est neutre, qui n’est issu d’aucun parti politique », a déclaré Charles Blé Goudé, directeur national adjoint de campagne du candidat Laurent Gbagbo, chargé de la mobilisation des jeunes au sortir d’une audience le mercredi 27 janvier 2010 avec le représentant spécial de Ban Ki-Moon. Blé Goudé a également informé Young-Jin Choi que des délégations de jeunes issues du camp présidentiel se rendront partout en Côte d’Ivoire pour expliquer cette revendication « dans la paix, dans le calme et dans la fermeté. Nous disons non à M. Mambé, mais nous le disons calmement. On n’a pas besoin de descendre dans la rue. Tout cela est derrière nous », a ajouté Blé Goudé. Qui estime que les Ivoiriens veulent aller des élections, ils veulent que leur pays emprunte le train du développement.

Olivier Dion