Les Accords politiques confient à la CEI l'organisation des élections. Le Ministre de l'Intérieur, M. Désiré Tagro, bien que négociateur de l'APO, n'a jamais accepté cet arrangement politique. C'est pourquoi, inlassablement, il s'immisce de façon intempestive dans le processus électoral pour l'entraver à chacune de ses étapes décisives.
Nous rappelons que la CEI est une institution de la république jouissant de prérogatives qui lui sont propres. Et son interlocuteur est le Premier ministre.
Pour le bon déroulement du processus de sortie de crise, le Premier Ministre, chef du Gouvernement, a régulièrement pris des dispositions pour assurer par son arbitrage le bon fonctionnement des opérations devant conduire à l'élection présidentielle dans le respect du chronogramme arrêté par le CPC.
Contre toute attente et outrepassant ses droits, le Ministre de l'Intérieur a requis le procureur de la République aux fins de diligenter une enquête sur la CEI, l'INS, l'ONI et la SAGEM aux motifs de présumées fraudes sur la liste électorale.
Circonstance aggravante, le Ministre de l'Intérieur, sortant de son domaine de compétence, s'est autorisé à instruire le corps préfectoral pour interférer dans le processus électoral en réouvrant le contentieux électoral clos depuis le 9 janvier 2010. Il se substitue ainsi aux structures dûment mandatées à cette fin. Cet acte est attentatoire à l'indépendance de la CEI. C'est également une forfaiture qui traduit la mainmise illégale et scandaleuse que M. Tagro voudrait opérer sur le processus électoral.
Ces intrusions inadmissibles et grossières du Ministre de l'Intérieur sont, à la fois, un abus de pouvoir, un manque manifeste de solidarité gouvernementale, une défiance au pouvoir exécutif et un mépris du peuple de Côte d'Ivoire qui appellent à la sanction la plus lourde.
Ces pratiques éhontées ayant été découvertes et dénoncées, le Ministre Tagro s'évertue, à présent, à nier les faits par la publication de démentis scabreux hâtivement élaborés qui ne suffisent pas à l'affranchir des turpitudes dont il est coutumier et qui ont pour objectif le report des échéances électorales attendues par l'ensemble des Ivoiriens.
Devant cette somme de graves manquements à l'éthique républicaine, le PDCI-RDA condamne cette tentative supplémentaire de sabotage du processus électoral et exige la démission de M. TAGRO du Gouvernement, sans préjudice des poursuites judiciaires qui seront engagées à son encontre.
Fait à Abidjan, le 26 Janvier 2010
Professeur NIAMKEY KOFFI
Le Porte-parole du Président du PDCI-RDA
Nous rappelons que la CEI est une institution de la république jouissant de prérogatives qui lui sont propres. Et son interlocuteur est le Premier ministre.
Pour le bon déroulement du processus de sortie de crise, le Premier Ministre, chef du Gouvernement, a régulièrement pris des dispositions pour assurer par son arbitrage le bon fonctionnement des opérations devant conduire à l'élection présidentielle dans le respect du chronogramme arrêté par le CPC.
Contre toute attente et outrepassant ses droits, le Ministre de l'Intérieur a requis le procureur de la République aux fins de diligenter une enquête sur la CEI, l'INS, l'ONI et la SAGEM aux motifs de présumées fraudes sur la liste électorale.
Circonstance aggravante, le Ministre de l'Intérieur, sortant de son domaine de compétence, s'est autorisé à instruire le corps préfectoral pour interférer dans le processus électoral en réouvrant le contentieux électoral clos depuis le 9 janvier 2010. Il se substitue ainsi aux structures dûment mandatées à cette fin. Cet acte est attentatoire à l'indépendance de la CEI. C'est également une forfaiture qui traduit la mainmise illégale et scandaleuse que M. Tagro voudrait opérer sur le processus électoral.
Ces intrusions inadmissibles et grossières du Ministre de l'Intérieur sont, à la fois, un abus de pouvoir, un manque manifeste de solidarité gouvernementale, une défiance au pouvoir exécutif et un mépris du peuple de Côte d'Ivoire qui appellent à la sanction la plus lourde.
Ces pratiques éhontées ayant été découvertes et dénoncées, le Ministre Tagro s'évertue, à présent, à nier les faits par la publication de démentis scabreux hâtivement élaborés qui ne suffisent pas à l'affranchir des turpitudes dont il est coutumier et qui ont pour objectif le report des échéances électorales attendues par l'ensemble des Ivoiriens.
Devant cette somme de graves manquements à l'éthique républicaine, le PDCI-RDA condamne cette tentative supplémentaire de sabotage du processus électoral et exige la démission de M. TAGRO du Gouvernement, sans préjudice des poursuites judiciaires qui seront engagées à son encontre.
Fait à Abidjan, le 26 Janvier 2010
Professeur NIAMKEY KOFFI
Le Porte-parole du Président du PDCI-RDA