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Société Publié le vendredi 29 janvier 2010 | L’expression

Enseignement secondaire et technique : Une grève à l’horizon

Plus d’un mois après la reprise des cours au secondaire et à l’Enseignement technique suite à l’intervention de la première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, des problèmes subsistent. Toute chose qui risque de replonger l’enseignement secondaire et technique dans une zone de turbulence.

Le Mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique (Msesgt) qui comprend 7 syndicats des enseignants et un collectif, ne décolère pas. Il a décidé de saisir le gouvernement, l’opinion nationale, les centrales syndicales et les organisations de parents d’élève sur l’injustice faite aux enseigà ses membres. «Le 14 décembre 2009 par courrier, le Mouvement a saisi Mme la 1ère Dame, Ehivet Gbagbo, pour lui signifier que l’accord que nous avons eu le 2 décembre 2009, sous sa présidence avec le gouvernement, n’avait pas encore connu un début d’exécution en dépit de la reprise des cours, dès le jeudi 3 décembre à 7H», a expliqué à la presse hier, Soro Mamadou, porte-parole du Mouvement. Il s’agissait notamment de la libération des camarades incarcérés, de la reprise sans délai des activités du comité de suivi et d’évaluation qui devait enregistrer l’adjonction d’un représentant du ministère de l’Economie et des Finances, et le reversement des salaires mis sous contrôle. Si à la date d’aujourd’hui les camarades ont été mis en liberté non sans avoir purgé des peines allant du sursis à deux semaines de prison, les deux autres problèmes sont restés sans suite, selon le porte-parole.

Alors que le ministère de l’Economie et des Finances s’était engagé à payer la moitié des effets financiers du reclassement à la totalité des enseignants, «plus de 2000 enseignants ont été omis, particulièrement tous les maîtres et conseillers d’éducation surveillée et une bonne partie des éducateurs spécialisés», révèle Soro Mamadou. «60% des enseignants dits reclassés ont reçu moins de la moitié des effets financiers de leur reclassement. Saisi de ce problème, le directeur général de la fonction publique demande qu’on attende 6 mois avant une éventuelle correction. Or c’est en prévision de la correction d’éventuelles anomalies que l’alinéa 4 du document paraphé le 2 décembre stipule que ‘’le comité de suivi et d’évaluation doit reprendre sans délai ses activités avec adjonction d’un représentant du ministère de l’Economie et des Finances, à l’effet de régler tous les aspects techniques de l’opération’’», révèle le porte-parole. A ces préoccupations s’ajoutent celles relatives aux salaires mis sous contrôle qui tardent à être reversés et les indemnités de correction qui ne sont toujours pas payées. Concernant le premier point, Soro Mamadou précise que ‘’les salaires étaient sous contrôle et non suspendus. Nous considérons que dès que la cause de la mise sous contrôle des salaires est résolue, les salaires doivent être reversés. Mais jusque là, c’est le statut quo», soutient le porte-parole. Il explique que les salaires des responsables des bureaux exécutifs nationaux (Ben) des syndicats du secteur de la santé qui avaient été suspendus pour cause de grève sont programmés pour cette fin de mois. «Pourquoi une telle injustice ? », s’interroge le mouvement avant de révéler qu’il ‘’n’acceptera pas’’ qu’on abuse de sa patience.

Touré Yelly
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