Révélation de Charles Blé Goudé: "Choi a dit que la faute de Mambé est grave"

Blé Goudé, Directeur national de la campagne de Laurent Gbagbo pour la jeunesse, était hier à Angré, l’invité de la coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo. A cette occasion, il a abordé tous les points de l’actualité politique.

On en sait un peu plus sur l’entretien accordée par J Y Choi à Charles Blé Goudé, mercredi au siège de l’Onuci à Sebroko. Au cours de la rencontre hebdomadaire des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du candidat Laurent Gbagbo, l’invité du jour n’a pas manqué de révéler qu’au cours des échanges avec le représentant du secrétaire général de l’Onu, celui a reconnu que la faute commise par Mambé est grave. Et Choi aurait même ajouté que la réunification du pays ne se limite pas à celle des deux armées. « Il faut également que les média comme « Tv notre patrie »qui émettent en zone Cno soient soumis à la loi afin que tous les candidats soient traités avec équité sur l’ensemble du territoire », aurait indiqué le fonctionnaire onusien à ses hôtes.

Revenant sur l’affaire Mambé, Blé Goudé a estimé que le président de la Commission nationale électorale (Cei) s’est mis hors-jeu à travers sa volonté d’introduire frauduleusement 429.000 personnes sur la liste électorale. Pour le directeur de campagne de Gbagbo pour la jeunesse, il faut confier le fauteuil de Mambé à des personnes neutres, qui seront nommés non pas en fonction de leur appartenance à des partis politiques, mais selon des valeurs d’intégrité.
Invité à proposer une petite liste de personnalités neutres parmi lesquelles, on pourrait choisir le futur président de la Cei, il a refusé de prendre le risque, arguant qu’il pourrait de par cette attitude disqualifier ces personnes.

Commentant la marche des jeunes Houphouetistes, le président du Cojep a invité Yayaro et Kkb à reconnaître qu’ils ont échoué. « A peine 4000 personnes pour une marche qui regroupe le Pdci, le Rdr, l’Udpci et le Mfa, il faut reconnaître qu’il y a échec. C’est la preuve que les Ivoiriens n’épousent pas la vision d’Henri Konan Bédié et d’Alassane Ouattara. Moi, quand j’ai 4000 personnes, c’est pour aller au Palais de la culture. Je suis et je demeure le maître de la rue », a-t-il lancé à ses camardes opposants. Il n’a pas manqué de noter que l’objet de la marche ne se justifiait et que le Pdci est très mal placé pour parler de caporalisation de médias d’Etat. « Du temps du Bédié au pouvoir, quand moi, on me voyait à la télé, c’était à l’occasion de mon arrestation ou quand on me libérait de prison », a-t-il rappelé à son auditoire.

Pour le reste, l’invité d’Ané Eric, le président des communicateurs bénévoles, a vanté les mérites de son candidat et brandi son combat pour la démocratisation du pays qui a abouti au vote des jeunes à 18 ans, au bulletin unique et à la commission électorale indépendante.

Traoré M. Ahmed