Une grève se profile à l’horizon dans les lycées et collèges publics du secondaire général et dans les centres de l’enseignement technique. Si rien n’est fait dans les tous prochains jours pour corriger les anomalies du reclassement partiel et reverser les salaires gelés pour fait de grève, conformément au protocole d’accord signé le 2 décembre 2009, les enseignants seront contraints, « la mort dans l’âme, d’arrêter toute activité pédagogique dans les lycées et collèges tant du secondaire général que de la formation professionnelle ».
L’information a été livrée à la presse le jeudi 28 janvier 2010 au siège de la Fesaci sis à Adjamé 220 logements. Au nom de ses pairs leaders syndicaux, Soro Mamadou a indiqué que les points pertinents contenus dans le protocole signé avec l’Etat sous l’arbitrage de la Première Dame Simone Gbagbo, n’ont pas été appliqués avec rigueur. Ce sont la libération des grévistes incarcérés, le reversement des salaires mis sous contrôle et la reprise sans délai des activités du comité de suivi et d’évaluation qui devait enregistrer l’adjonction d’un représentant du ministère de l’Economie et des Finances. Sur le premier point, le leader du Synesci relève que tous ses camarades « arbitrairement arrêtés pendant la grève » ont tous été jugés. « Alors que le protocole indiquait que la procédure judiciaire engagée devait s’arrêter dès la reprise des cours, nous avons malheureusement constaté le contraire. Nos camarades ont tous été jugés et ont purgé des peines d’emprisonnement. D’ailleurs, ils n’ont recouvré la liberté que grâce à la mobilisation des membres du mouvement qui ont commis un conseil d’avocats pour les arracher des griffes des conspirateurs. Ce qui est une violation du protocole d’accord », a-t-il dit. Sur les autres points, il a indiqué que les salaires de 500 enseignants n’ont toujours pas été reversés et que le directeur général de la Fonction Publique demande six mois avant toute éventuelle correction des anomalies du reclassement partiel. Ce qui, selon le porte-parole du mouvement, est signe d’extinction du comité de suivi et d’évaluation. D’où la saisine de la Première Dame par un second courrier de protestation le 25 janvier 2010 qui est resté pour l’heure resté sans suite. « Les anomalies du demi reclassement et le non reversement des salaires ne sont pas de nature à préserver l’atmosphère de paix et de quiétude qui prévaut dans les écoles depuis le 3 décembre 2010. Face à la non application des points du protocole d’accord conclu le 2 décembre 2009, nous interpellons toute la communauté nationale. Notamment les associations de parents d’élèves et les centrales syndicales. La direction du Mouvement, après avoir respecté ses engagements, n’acceptera pas qu’on prenne leur patience comme un chemin qui endort », a-t-il prévenu. Outre l’application du protocole d’accord, le mouvement réclame le paiement effectif des indemnités de correction des examens de la session 2009.
RD
L’information a été livrée à la presse le jeudi 28 janvier 2010 au siège de la Fesaci sis à Adjamé 220 logements. Au nom de ses pairs leaders syndicaux, Soro Mamadou a indiqué que les points pertinents contenus dans le protocole signé avec l’Etat sous l’arbitrage de la Première Dame Simone Gbagbo, n’ont pas été appliqués avec rigueur. Ce sont la libération des grévistes incarcérés, le reversement des salaires mis sous contrôle et la reprise sans délai des activités du comité de suivi et d’évaluation qui devait enregistrer l’adjonction d’un représentant du ministère de l’Economie et des Finances. Sur le premier point, le leader du Synesci relève que tous ses camarades « arbitrairement arrêtés pendant la grève » ont tous été jugés. « Alors que le protocole indiquait que la procédure judiciaire engagée devait s’arrêter dès la reprise des cours, nous avons malheureusement constaté le contraire. Nos camarades ont tous été jugés et ont purgé des peines d’emprisonnement. D’ailleurs, ils n’ont recouvré la liberté que grâce à la mobilisation des membres du mouvement qui ont commis un conseil d’avocats pour les arracher des griffes des conspirateurs. Ce qui est une violation du protocole d’accord », a-t-il dit. Sur les autres points, il a indiqué que les salaires de 500 enseignants n’ont toujours pas été reversés et que le directeur général de la Fonction Publique demande six mois avant toute éventuelle correction des anomalies du reclassement partiel. Ce qui, selon le porte-parole du mouvement, est signe d’extinction du comité de suivi et d’évaluation. D’où la saisine de la Première Dame par un second courrier de protestation le 25 janvier 2010 qui est resté pour l’heure resté sans suite. « Les anomalies du demi reclassement et le non reversement des salaires ne sont pas de nature à préserver l’atmosphère de paix et de quiétude qui prévaut dans les écoles depuis le 3 décembre 2010. Face à la non application des points du protocole d’accord conclu le 2 décembre 2009, nous interpellons toute la communauté nationale. Notamment les associations de parents d’élèves et les centrales syndicales. La direction du Mouvement, après avoir respecté ses engagements, n’acceptera pas qu’on prenne leur patience comme un chemin qui endort », a-t-il prévenu. Outre l’application du protocole d’accord, le mouvement réclame le paiement effectif des indemnités de correction des examens de la session 2009.
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