L'école risque d'être plongée dans une crise sans précédent les jours qui viennent. La grève du mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire technique est sur le point de reprendre de plus belle, à en croire le porte-parole du mouvement, Soro Mamadou, qui a animé une conférence de presse hier. En effet, "le protocole d'accord signé sous la présidence de la première dame Simone Ehivet Gbagbo avec le gouvernement, n'a malheureusement pas connu un début d'exécution et ce en dépit de la reprise des cours dans les lycées et collèges d'enseignement secondaire général et technique" a fait savoir Soro Mamadou. Ledit accord faisait mention de 3 points essentiels, notamment la libération des camarades incarcérés, la reprise sans délai des activités du comité de suivi et d'évaluation qui devrait enregistrer l'adjonction d'un représentant du ministère de l'Economie et des finances et le reversement des salaires mis sous contrôle. A propos de la résolution des trois points comme convenu dans le protocole d'accord, notamment la libération des grévistes incarcérés, le mouvement note: "Tous les camarades qui avaient été arbitrairement arrêtés pendant la grève ont été jugés (…) Ils n'ont recouvré la liberté que grâce à la mobilisation des membres du mouvement qui ont commis un conseil d'avocats pour les arracher des griffes des conspirateurs. Quant aux deux autres points, ils sont restés sans suite". Le mouvement dit avoir saisi par courrier la première dame, initiatrice de ces négociations le 14 décembre 2009. Le courrier est resté lui aussi sans suite. Le 26 janvier dernier, un deuxième courrier lui a été adressé sur la gestion des points de l'accord intervenu le 2 décembre.
Dans l'attente d'une réponse, Soro Mamadou prévient : "Nous sommes en train d'aller vers une situation de blocage non pas du fait des enseignants mais du fait des intervenants dans la négociation". Et d'ajouter : "Nous interpellons l'initiatrice de la négociation, les associations des parents d'élèves et centrales syndicales. La direction du mouvement tient à leur dire que c'est maintenant qu'il faut agir, car le mouvement après avoir respecté ses engagements, n'acceptera pas qu'on prenne leur patience comme un chemin qui endort". Concernant le payement de la moitié du reclassement, 60% des enseignants ont reçu moins de la moitié. Deux mille ont été omis particulièrement, les maîtres et conseillers d'éducation surveillé et une bonne partie des éducateurs spécialisés. "Le directeur général de la Fonction publique, approché, demande qu'on attende six mois avant d'éventuelles corrections" a dit Soro Mamadou. Le conférencier a, en outre, fait savoir que les indemnités de correction des examens de 2009 n'ont jusque-là pas été payées. Nous osons espérer que tout cela sera réglé avant que l'école ne replonge dans une autre crise.
J.P
Dans l'attente d'une réponse, Soro Mamadou prévient : "Nous sommes en train d'aller vers une situation de blocage non pas du fait des enseignants mais du fait des intervenants dans la négociation". Et d'ajouter : "Nous interpellons l'initiatrice de la négociation, les associations des parents d'élèves et centrales syndicales. La direction du mouvement tient à leur dire que c'est maintenant qu'il faut agir, car le mouvement après avoir respecté ses engagements, n'acceptera pas qu'on prenne leur patience comme un chemin qui endort". Concernant le payement de la moitié du reclassement, 60% des enseignants ont reçu moins de la moitié. Deux mille ont été omis particulièrement, les maîtres et conseillers d'éducation surveillé et une bonne partie des éducateurs spécialisés. "Le directeur général de la Fonction publique, approché, demande qu'on attende six mois avant d'éventuelles corrections" a dit Soro Mamadou. Le conférencier a, en outre, fait savoir que les indemnités de correction des examens de 2009 n'ont jusque-là pas été payées. Nous osons espérer que tout cela sera réglé avant que l'école ne replonge dans une autre crise.
J.P