Les Syndicats des eenseignants du secondaire et technique menacent
Le Mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique (Msesgt) est de nouveau très remonté contre l’Etat. Au cours d’une conférence de presse animée hier, ses responsables ont expliqué les raisons d’une telle colère. Selon le conférencier, Mamadou Soro, le Msesgt, se sent aujourd’hui trahi par l’Etat dans la mise en application du protocole d’accord signé le 02 décembre dernier. Selon lui, sur les trois questions qui étaient encore en suspens lors de la suspension de leur mouvement de grève le 02 décembre dernier, seul celui relatif à la libération de leur quatre camarades arrêtés a eu satisfaction. Cela ne s’est pas fait sans grandes difficultés. Les deux points relatifs à la reprise sans délai des activités du comité de suivi et d’évaluation qui devaient enregistrer l’adjonction d’un représentant du ministère de l’économie et des finances et le reversement des salaires mis sous contrôle n’ont pas encore obtenu satisfaction. Des courriers ont été adressés aux dates du 14 décembre 2009 et le 25 janvier 2010 à la première Dame pour l’interpeler sur cet état de fait. Malheureusement, les choses sont restées en l’état. Au niveau de l’engagement pris par le ministre de l’économie et des finances de payer la moitié des effets financiers du reclassement à la totalité des enseignants à fin décembre 2009, Mamadou Soro a révélé que plus de deux mille (2000) enseignants ont été omis. Il s’agit particulièrement des maîtres et conseillers d’éducation surveillée et une bonne partie des éducateurs spécialisés. En outre, le Mouvement a rélévé que 60% des enseignants dits reclassés ont reçu moins de la moitié des effets financiers de leur reclassement. Le comité de suivi et d’évaluation qui devrait être mis sur pied pour régler tous ses aspects techniques de l’opération ne l’est pas encore. « Aujourd’hui, le directeur général de la fonction publique, approché, demande qu’on attende six mois avant d’éventuelles corrections, signant de facto, l’extinction du comité de suivi et d’évaluation.(…) En ce qui concerne les salaires, la première dame a répondu que la question sera traitée en Conseil de Ministres après la reprise effective des cours». Depuis le 3 décembre 2009, vous avez pu constater que les cours ont effectivement repris et se déroulent dans la sérénité. En retour, en dépit de toutes les démarches entreprises par le mouvement auprès des ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les salaires ne sont pas reversés jusqu’à ce jour.» a regretté Mamadou Soro. Mamadou Soro a également révélé que le paiement des indemnités de correction des différents examens 2009 n’est pas encore effectif, « alors que cela aurait dû être fait, il y a cinq mois. Pis, aucune lueur d’espoir ne point à l’horizon. La Direction du Mouvement tient à leur dire que c’est maintenant qu’ils doivent agir, car le Msesgt après avoir respecté ses engagements, n’acceptera pas qu’on prenne leur patience comme un chemin qui endort. Les enseignants du secondaire général et technique de Côte d’Ivoire sauront prendre leurs responsabilités, comme ils l’ont déjà démontré » a martélé Mamadou Soro.
Aboubakar Sangaré
Le Mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique (Msesgt) est de nouveau très remonté contre l’Etat. Au cours d’une conférence de presse animée hier, ses responsables ont expliqué les raisons d’une telle colère. Selon le conférencier, Mamadou Soro, le Msesgt, se sent aujourd’hui trahi par l’Etat dans la mise en application du protocole d’accord signé le 02 décembre dernier. Selon lui, sur les trois questions qui étaient encore en suspens lors de la suspension de leur mouvement de grève le 02 décembre dernier, seul celui relatif à la libération de leur quatre camarades arrêtés a eu satisfaction. Cela ne s’est pas fait sans grandes difficultés. Les deux points relatifs à la reprise sans délai des activités du comité de suivi et d’évaluation qui devaient enregistrer l’adjonction d’un représentant du ministère de l’économie et des finances et le reversement des salaires mis sous contrôle n’ont pas encore obtenu satisfaction. Des courriers ont été adressés aux dates du 14 décembre 2009 et le 25 janvier 2010 à la première Dame pour l’interpeler sur cet état de fait. Malheureusement, les choses sont restées en l’état. Au niveau de l’engagement pris par le ministre de l’économie et des finances de payer la moitié des effets financiers du reclassement à la totalité des enseignants à fin décembre 2009, Mamadou Soro a révélé que plus de deux mille (2000) enseignants ont été omis. Il s’agit particulièrement des maîtres et conseillers d’éducation surveillée et une bonne partie des éducateurs spécialisés. En outre, le Mouvement a rélévé que 60% des enseignants dits reclassés ont reçu moins de la moitié des effets financiers de leur reclassement. Le comité de suivi et d’évaluation qui devrait être mis sur pied pour régler tous ses aspects techniques de l’opération ne l’est pas encore. « Aujourd’hui, le directeur général de la fonction publique, approché, demande qu’on attende six mois avant d’éventuelles corrections, signant de facto, l’extinction du comité de suivi et d’évaluation.(…) En ce qui concerne les salaires, la première dame a répondu que la question sera traitée en Conseil de Ministres après la reprise effective des cours». Depuis le 3 décembre 2009, vous avez pu constater que les cours ont effectivement repris et se déroulent dans la sérénité. En retour, en dépit de toutes les démarches entreprises par le mouvement auprès des ministres de l’éducation nationale et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les salaires ne sont pas reversés jusqu’à ce jour.» a regretté Mamadou Soro. Mamadou Soro a également révélé que le paiement des indemnités de correction des différents examens 2009 n’est pas encore effectif, « alors que cela aurait dû être fait, il y a cinq mois. Pis, aucune lueur d’espoir ne point à l’horizon. La Direction du Mouvement tient à leur dire que c’est maintenant qu’ils doivent agir, car le Msesgt après avoir respecté ses engagements, n’acceptera pas qu’on prenne leur patience comme un chemin qui endort. Les enseignants du secondaire général et technique de Côte d’Ivoire sauront prendre leurs responsabilités, comme ils l’ont déjà démontré » a martélé Mamadou Soro.
Aboubakar Sangaré
