Le troisième conclave des Forces nouvelles, depuis la signature de l’accord politique de Ouagadougou le 04 Mars 2007, a débuté dans la matinée du dimanche au Secrétariat général des Forces nouvelles à Bouaké en présence de toute la classe politique, administrative et militaire des Forces Nouvelles. Nous vous proposons le communiqué final qui a découlé de cette importante rencontre.
Les instances politiques, civiles et militaires des Forces Nouvelles se sont réunies en Conclave, ce 31 janvier 2010 à Bouaké, pour analyser la situation politique et sociale en Côte d’Ivoire.
1. Le Conclave a été amplement informé de l`affaire dite des 429.030 personnes issues d`un croisement interne opéré par la Commission Electorale Indépendante. Ce croisement, faut-il le rappeler, a été fait, en dehors des procédures consensuelles établies par le Premier ministre, garant de la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, après l’ouverture du croisement populaire.
2. Les Forces Nouvelles ont également été informées des initiatives et des dispositions prises par le Premier ministre de la Côte d`Ivoire, Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, en vue de juguler les conséquences de cette affaire fort dommageable au processus de sortie de crise.
3. Les Forces Nouvelles prennent acte de la déclaration de la Commission électorale indépendante selon laquelle il y a eu des dysfonctionnements en son sein.
4. Les Forces Nouvelles déplorent cette crise et s’inquiètent de ses conséquences sur le chronogramme électoral adopté par la réunion du Cadre permanent de concertation, le 3 décembre 2009 à Ouagadougou.
5. Les Forces Nouvelles, condamnant les exploitations politiciennes de cette affaire, qui sont de nature à discréditer tous les acquis de l`Accord politique de Ouagadougou, apportent un indéfectible soutien à tous leurs représentants au sein de la Commission électorale indépendante.
6. Les Forces Nouvelles déplorent et récusent la saisine de la Justice ivoirienne sans l’accord préalable du Gouvernement.
7. Les Forces Nouvelles invitent tous les membres du Gouvernement à privilégier la solidarité gouvernementale et à se garder de tout propos et actions de nature à anéantir les efforts du Premier ministre.
8. Les Forces Nouvelles saluent les efforts du Premier ministre portant sur la recherche du compromis politique et la recherche obstinée du consensus par le dialogue et la concertation permanente.
9. Les Forces Nouvelles renouvellent leur soutien et leur confiance au Premier ministre et le félicitent pour son initiative consistant à saisir les structures de la certification et de la facilitation en vue de procéder à une enquête impartiale dont les résultats devront être acceptés par toutes les parties.
10. Les Forces Nouvelles saluent la disponibilité du Représentant spécial du Facilitateur en Côte d`Ivoire qui ne ménage aucun effort, se tenant régulièrement aux côtés du Premier ministre à la recherche du compromis en vue d’une sortie heureuse de la crise.
11. Les Forces Nouvelles, déplorent les réactions des différents partis politiques suite à l’affaire des 429.030 personnes.
12. Les Forces Nouvelles invitent les responsables de la Commission Electorale Indépendante et ceux des partis politiques à privilégier l`intérêt national au détriment des intérêts partisans.
13. Les Forces Nouvelles, en attendant que soient situées les responsabilités, et afin de rattraper les retards accusés à ce jour, appellent toutes les parties à la retenue et au calme.
14. Les Forces Nouvelles, attachées au respect du chronogramme adopté par la réunion du Cadre permanent de concertation du 3 décembre 2009, appellent à la poursuite du processus électoral et à la préservation des acquis de l’Accord politique de Ouagadougou.
15. Les Forces Nouvelles dénoncent, avec fermeté, la résurgence de l’ivoirité à l’occasion de la crise à la Commission électorale indépendante.
16. Les Forces Nouvelles, condamnent les arrestations arbitraires, les dénonciations calomnieuses et les tentatives de tous ordres, qui visent à radier de la liste électorale définitive, à leur insu, de nombreux Ivoiriens accusés, sans la moindre preuve, de fraude à la nationalité ivoirienne.
17. Les Forces Nouvelles, affirmant leur attachement au respect du contentieux électoral, demandent au Gouvernement d’expliquer aux populations et aux partis politiques, les procédures légales de radiation sur la liste électorale, et d’encourager les juridictions compétentes à l’application stricte de la Loi.
18. Les Forces Nouvelles, rappelant que la question identitaire est l’une des causes de la crise survenue le 19 septembre 2002, déplorent l`absence de réactions appropriées des responsables des organisations ivoiriennes des droits de l`homme, de la société civile et surtout de l`organisation des Nations unies en Côte d`Ivoire.
19. Les Forces Nouvelles mettent en garde contre les réactions et les conséquences imprévisibles que ces tentatives de spoliation de nationalité pourraient provoquer.
20. Les Forces Nouvelles, se félicitant de l’amélioration très notable de la situation sécuritaire et des progrès réalisés dans le processus de sortie de crise, contestent certaines dispositions des rapports de l`ONUCI au Conseil de Sécurité de l`ONU et invitent le Secrétaire Général à dépêcher une mission de clarification auprès du Représentant spécial du Secrétaire Général de l`ONU en Côte d`Ivoire en vue de lui fournir les explications nécessaires.
21. Les Forces Nouvelles saluent les avancées notables qui viennent d’être enregistrés avec l’administration douanière nationale et se félicitent du redéploiement dans les premiers jours de février, des services des douanes dans les régions des Savanes et des Montagnes.
22. Les Forces Nouvelles, invitent le Gouvernement à mettre en place dans les zones CNO des commissions paritaires chargées de régler les problèmes de tarification des factures d’eau et d’électricité, ainsi que les problèmes liés à l’immobilier et au foncier.
23. Les Forces Nouvelles se félicitent des dernières avancées enregistrées dans le traitement des questions militaires, mais déplorent l’absence des financements qui retardent la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.
24. Le prochain Conclave des Forces Nouvelles aura lieu au cours du mois de février 2010, et sera consacré exclusivement à l’analyse des questions militaires non encore résolues.
Fait à Bouaké le 31 janvier 2010
Les instances politiques, civiles et militaires des Forces Nouvelles se sont réunies en Conclave, ce 31 janvier 2010 à Bouaké, pour analyser la situation politique et sociale en Côte d’Ivoire.
1. Le Conclave a été amplement informé de l`affaire dite des 429.030 personnes issues d`un croisement interne opéré par la Commission Electorale Indépendante. Ce croisement, faut-il le rappeler, a été fait, en dehors des procédures consensuelles établies par le Premier ministre, garant de la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, après l’ouverture du croisement populaire.
2. Les Forces Nouvelles ont également été informées des initiatives et des dispositions prises par le Premier ministre de la Côte d`Ivoire, Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, en vue de juguler les conséquences de cette affaire fort dommageable au processus de sortie de crise.
3. Les Forces Nouvelles prennent acte de la déclaration de la Commission électorale indépendante selon laquelle il y a eu des dysfonctionnements en son sein.
4. Les Forces Nouvelles déplorent cette crise et s’inquiètent de ses conséquences sur le chronogramme électoral adopté par la réunion du Cadre permanent de concertation, le 3 décembre 2009 à Ouagadougou.
5. Les Forces Nouvelles, condamnant les exploitations politiciennes de cette affaire, qui sont de nature à discréditer tous les acquis de l`Accord politique de Ouagadougou, apportent un indéfectible soutien à tous leurs représentants au sein de la Commission électorale indépendante.
6. Les Forces Nouvelles déplorent et récusent la saisine de la Justice ivoirienne sans l’accord préalable du Gouvernement.
7. Les Forces Nouvelles invitent tous les membres du Gouvernement à privilégier la solidarité gouvernementale et à se garder de tout propos et actions de nature à anéantir les efforts du Premier ministre.
8. Les Forces Nouvelles saluent les efforts du Premier ministre portant sur la recherche du compromis politique et la recherche obstinée du consensus par le dialogue et la concertation permanente.
9. Les Forces Nouvelles renouvellent leur soutien et leur confiance au Premier ministre et le félicitent pour son initiative consistant à saisir les structures de la certification et de la facilitation en vue de procéder à une enquête impartiale dont les résultats devront être acceptés par toutes les parties.
10. Les Forces Nouvelles saluent la disponibilité du Représentant spécial du Facilitateur en Côte d`Ivoire qui ne ménage aucun effort, se tenant régulièrement aux côtés du Premier ministre à la recherche du compromis en vue d’une sortie heureuse de la crise.
11. Les Forces Nouvelles, déplorent les réactions des différents partis politiques suite à l’affaire des 429.030 personnes.
12. Les Forces Nouvelles invitent les responsables de la Commission Electorale Indépendante et ceux des partis politiques à privilégier l`intérêt national au détriment des intérêts partisans.
13. Les Forces Nouvelles, en attendant que soient situées les responsabilités, et afin de rattraper les retards accusés à ce jour, appellent toutes les parties à la retenue et au calme.
14. Les Forces Nouvelles, attachées au respect du chronogramme adopté par la réunion du Cadre permanent de concertation du 3 décembre 2009, appellent à la poursuite du processus électoral et à la préservation des acquis de l’Accord politique de Ouagadougou.
15. Les Forces Nouvelles dénoncent, avec fermeté, la résurgence de l’ivoirité à l’occasion de la crise à la Commission électorale indépendante.
16. Les Forces Nouvelles, condamnent les arrestations arbitraires, les dénonciations calomnieuses et les tentatives de tous ordres, qui visent à radier de la liste électorale définitive, à leur insu, de nombreux Ivoiriens accusés, sans la moindre preuve, de fraude à la nationalité ivoirienne.
17. Les Forces Nouvelles, affirmant leur attachement au respect du contentieux électoral, demandent au Gouvernement d’expliquer aux populations et aux partis politiques, les procédures légales de radiation sur la liste électorale, et d’encourager les juridictions compétentes à l’application stricte de la Loi.
18. Les Forces Nouvelles, rappelant que la question identitaire est l’une des causes de la crise survenue le 19 septembre 2002, déplorent l`absence de réactions appropriées des responsables des organisations ivoiriennes des droits de l`homme, de la société civile et surtout de l`organisation des Nations unies en Côte d`Ivoire.
19. Les Forces Nouvelles mettent en garde contre les réactions et les conséquences imprévisibles que ces tentatives de spoliation de nationalité pourraient provoquer.
20. Les Forces Nouvelles, se félicitant de l’amélioration très notable de la situation sécuritaire et des progrès réalisés dans le processus de sortie de crise, contestent certaines dispositions des rapports de l`ONUCI au Conseil de Sécurité de l`ONU et invitent le Secrétaire Général à dépêcher une mission de clarification auprès du Représentant spécial du Secrétaire Général de l`ONU en Côte d`Ivoire en vue de lui fournir les explications nécessaires.
21. Les Forces Nouvelles saluent les avancées notables qui viennent d’être enregistrés avec l’administration douanière nationale et se félicitent du redéploiement dans les premiers jours de février, des services des douanes dans les régions des Savanes et des Montagnes.
22. Les Forces Nouvelles, invitent le Gouvernement à mettre en place dans les zones CNO des commissions paritaires chargées de régler les problèmes de tarification des factures d’eau et d’électricité, ainsi que les problèmes liés à l’immobilier et au foncier.
23. Les Forces Nouvelles se félicitent des dernières avancées enregistrées dans le traitement des questions militaires, mais déplorent l’absence des financements qui retardent la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.
24. Le prochain Conclave des Forces Nouvelles aura lieu au cours du mois de février 2010, et sera consacré exclusivement à l’analyse des questions militaires non encore résolues.
Fait à Bouaké le 31 janvier 2010