Hadja Assa Camara, ingénieur zootechnicienne, est la sœur aînée du président Moussa Dadis Camara. Depuis le dimanche 31 Janvier 2010, elle se trouve à Ouagadougou au chevet de son jeune frère président de la République de Guinée. En compagnie de sa fille Mariam Camara, elle a fait une escale d’une nuit (samedi 30 au dimanche 31 Janvier 2010) à Abidjan, pour échanger avec des parents et amis résidents dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Avant son départ pour Ouaga, Hadja Assa Camara s’est confiée à l’IA.
Vous qui connaissez mieux que quiconque le président Dadis Camara, retracez-nous de façon succincte son bilan de 10 mois de gestion du pouvoir en Guinée.
Le passage du président Dadis Camara à la tête de la Guinée a été à mon sens très remarquable, positif et bien apprécié par le peuple de Guinée. Dans un premier temps, il a lutté contre le trafic de la drogue. La jeunesse guinéenne avait carrément tourné le dos à l’école pour s’adonner à la drogue, un véritable fléau destructeur. Et la traque des narco trafiquants a beaucoup enchanté les Guinéens, en particulier les mères que nous sommes ; parce que nous avons la maîtrise de nos fils. Le président Dadis avait inscrit dans son agenda, le projet d’adduction d’eau potable et d’électrification du pays. Ce projet avançait sûrement. Depuis douze ans, certains quartiers de Conakry et certaines villes n’avaient pas encore reçu d’eau potable ni d’électricité. Le président Dadis Camara et les membres du CNDD se sont rendus dans ces endroits pour y installer des forages et les électrifier. Les populations des ces quartiers et de ces villes ne pourront jamais oublier l’acte posé par le CNDD. Aujourd’hui, Dieu merci que mon frère soit encore en vie. Pour l’instant, c’est sa santé qui me préoccupe et je prie beaucoup pour qu’il recouvre la santé le plus rapidement possible.
Pouvez-vous nous conter Dadis Camara en quelques mots ?
Le président Dadis Camara est un homme qui est naturellement très gentil. C’est un rassembleur, qui aime son peuple…
Mais comment avez-vous vécu son assassinat manqué par son frère et ami Toumba Diakité ?
Je ne peux rien vous dire là-dessus, parce que je n’étais pas présente pendant l’incident. J’étais allée en pèlerinage à la Mecque, lorsqu’il y a eu cette tentative d’assassinat du président Dadis Camara. J’ai été informée comme tout le monde qu’il s’est fait tirer dessus par son aide de camp.
A quoi répond l’objet de votre visite en Côte d’Ivoire ?
Je suis venue en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une visite de famille. J’ai de la famille ici et il était nécessaire que je vienne échanger avec mes parents.
Vous vous rendez à Ouaga au chevet de Dadis Camara qui y observe une période de convalescence. Qu’allez-vous lui dire ?
C’est un secret (rire). Dadis est mon jeune frère, nous avons le même sang.
Votre position sur le retour du président Dadis Camara en Guinée.
Si son état de santé s’améliore, je souhaite en tant que sa grande sœur qu’il retourne en Guinée pour y continuer sa convalescence, la famille a besoin de lui. J’ai foi en Dieu et je sais que mon frère va recouvrer la santé.
Qu’allez-vous dire au président Compaoré le médiateur de la crise guinéenne ?
A mon arrivée à Ouaga, c’est le terrain qui va commander. Si j’ai la chance de rencontrer le président Blaise Compaoré, dans un premier temps, je vais le remercier pour sa magnanimité à l’égard de mon frère qu’il a bien voulu accueillir sous son toit. C’est même l’objet principal de note déplacement.
Après tout ce qui s’est passé en Guinée et si on vous demandait de lancer un message aux Africains…
Je demande aux enfants de l’Afrique de s’aimer, de s’entendre et d’être unis pour sortir l’Afrique de la misère.
Cela fait combien de fois vous foulez le sol ivoirien ?
C’est la deuxième fois que je viens en Côte d’Ivoire. Une fois je revenais de l’Egypte et nous avons transité par la Côte d’Ivoire. C’est aussi en Côte d’Ivoire que mon époux a passé son concours en inspectorat de la jeunesse. La Côte d’Ivoire est un beau pays et les populations sont très accueillantes. Je ne suis pas dépaysée depuis mon arrivée. Je me sens en famille.
Interview réalisée par Dosso Villard
Vous qui connaissez mieux que quiconque le président Dadis Camara, retracez-nous de façon succincte son bilan de 10 mois de gestion du pouvoir en Guinée.
Le passage du président Dadis Camara à la tête de la Guinée a été à mon sens très remarquable, positif et bien apprécié par le peuple de Guinée. Dans un premier temps, il a lutté contre le trafic de la drogue. La jeunesse guinéenne avait carrément tourné le dos à l’école pour s’adonner à la drogue, un véritable fléau destructeur. Et la traque des narco trafiquants a beaucoup enchanté les Guinéens, en particulier les mères que nous sommes ; parce que nous avons la maîtrise de nos fils. Le président Dadis avait inscrit dans son agenda, le projet d’adduction d’eau potable et d’électrification du pays. Ce projet avançait sûrement. Depuis douze ans, certains quartiers de Conakry et certaines villes n’avaient pas encore reçu d’eau potable ni d’électricité. Le président Dadis Camara et les membres du CNDD se sont rendus dans ces endroits pour y installer des forages et les électrifier. Les populations des ces quartiers et de ces villes ne pourront jamais oublier l’acte posé par le CNDD. Aujourd’hui, Dieu merci que mon frère soit encore en vie. Pour l’instant, c’est sa santé qui me préoccupe et je prie beaucoup pour qu’il recouvre la santé le plus rapidement possible.
Pouvez-vous nous conter Dadis Camara en quelques mots ?
Le président Dadis Camara est un homme qui est naturellement très gentil. C’est un rassembleur, qui aime son peuple…
Mais comment avez-vous vécu son assassinat manqué par son frère et ami Toumba Diakité ?
Je ne peux rien vous dire là-dessus, parce que je n’étais pas présente pendant l’incident. J’étais allée en pèlerinage à la Mecque, lorsqu’il y a eu cette tentative d’assassinat du président Dadis Camara. J’ai été informée comme tout le monde qu’il s’est fait tirer dessus par son aide de camp.
A quoi répond l’objet de votre visite en Côte d’Ivoire ?
Je suis venue en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une visite de famille. J’ai de la famille ici et il était nécessaire que je vienne échanger avec mes parents.
Vous vous rendez à Ouaga au chevet de Dadis Camara qui y observe une période de convalescence. Qu’allez-vous lui dire ?
C’est un secret (rire). Dadis est mon jeune frère, nous avons le même sang.
Votre position sur le retour du président Dadis Camara en Guinée.
Si son état de santé s’améliore, je souhaite en tant que sa grande sœur qu’il retourne en Guinée pour y continuer sa convalescence, la famille a besoin de lui. J’ai foi en Dieu et je sais que mon frère va recouvrer la santé.
Qu’allez-vous dire au président Compaoré le médiateur de la crise guinéenne ?
A mon arrivée à Ouaga, c’est le terrain qui va commander. Si j’ai la chance de rencontrer le président Blaise Compaoré, dans un premier temps, je vais le remercier pour sa magnanimité à l’égard de mon frère qu’il a bien voulu accueillir sous son toit. C’est même l’objet principal de note déplacement.
Après tout ce qui s’est passé en Guinée et si on vous demandait de lancer un message aux Africains…
Je demande aux enfants de l’Afrique de s’aimer, de s’entendre et d’être unis pour sortir l’Afrique de la misère.
Cela fait combien de fois vous foulez le sol ivoirien ?
C’est la deuxième fois que je viens en Côte d’Ivoire. Une fois je revenais de l’Egypte et nous avons transité par la Côte d’Ivoire. C’est aussi en Côte d’Ivoire que mon époux a passé son concours en inspectorat de la jeunesse. La Côte d’Ivoire est un beau pays et les populations sont très accueillantes. Je ne suis pas dépaysée depuis mon arrivée. Je me sens en famille.
Interview réalisée par Dosso Villard