Les directions de l’Energie, de la CIE, de la SOPIE et de l’ANARE étaient, hier face aux responsables d’entreprises, à l’hôtel Novotel. La question du délestage était au centre des échanges.
Le Directeur Général de l’Energie n’est pas allé du dos de la cuillère pour montrer les difficultés auxquelles est confronté ce secteur depuis l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire, en septembre 2002. « Le secteur d’électricité connaît aujourd’hui un problème de financement. Depuis le 22 décembre 2009, le groupe d’Azito nous a lâchés. Nous serons sans ce groupe jusqu’ en avril ou début mai 2010 », a révélé Simon Edy. Le groupe d’Azito a une capacité de 150 Mégawatt. En panne, il a été remplacé par un groupe de 110 Mégawatt. « Ce qui crée aujourd’hui un déficit de production qu’il faut gérer », a révélé le Directeur Général de l’Energie. Simon Edy a donc profité de la rencontre d’hier pour inviter les uns et les autres à la responsabilité, en éliminant des éléments moins importants dans leur consommation. « Il faut économiser l’énergie parce qu’il ya déficit de production. Il faut changer de comportements dans la consommation, en espérant avoir le retour du groupe d’Azito en avril ou début mai 2010 », a-t-il ajouté. En attendant la communication des programmes de délestage par voie de presse afin d’informer les consommateurs et les industriels, le directeur Général de l’Energie a tenu à rassurer les industriels quant à leur approvisionnement en électricité. « On privilégie pour l’instant les industriels pour le temps que nous pouvons. En cas de délestage, les zones hospitalières seront servies », a-t-il précisé. Avant de montrer une autre voie qui pourrait être empruntée en cas de difficultés. « Si nous le pouvons, nous allons installer des groupes électrogènes pour fournir de l’électricité. On a un peu creusé sur nos réserves qu’on a malheureusement atteint le seuil critique. Le secteur traverse une situation grave. Depuis 2002, il y a aussi un manque à gagner dû aux prestations qui ne sont pas payées dans les zones CNO », a reconnu le Directeur général de l’Energie. Simon Edy a dit aux représentants des différents mouvements des opérateurs économiques ( CCI, FNISCI,FPME, CGECI) que les zones industrielles ne connaîtront les coupures d’électricité que la nuit. Enfin il est revenu à la directrice générale de la CIE (Compagnie Ivoirienne d’Electricité) d’avouer que sa compagnie ne peut bien distribuer l’électricité. La raison, selon Mme Konan Flore, est le déficit créé par la panne du groupe d’Azito. « Il y a un déficit qui va nous conduire inévitablement au délestage. Aujourd’hui, nous rentrons dans une situation très profonde parce qu’il y a un déficit de 150 mégawatt », a annoncé la directrice générale de la CIE.
Huberson Digbeu
Le Directeur Général de l’Energie n’est pas allé du dos de la cuillère pour montrer les difficultés auxquelles est confronté ce secteur depuis l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire, en septembre 2002. « Le secteur d’électricité connaît aujourd’hui un problème de financement. Depuis le 22 décembre 2009, le groupe d’Azito nous a lâchés. Nous serons sans ce groupe jusqu’ en avril ou début mai 2010 », a révélé Simon Edy. Le groupe d’Azito a une capacité de 150 Mégawatt. En panne, il a été remplacé par un groupe de 110 Mégawatt. « Ce qui crée aujourd’hui un déficit de production qu’il faut gérer », a révélé le Directeur Général de l’Energie. Simon Edy a donc profité de la rencontre d’hier pour inviter les uns et les autres à la responsabilité, en éliminant des éléments moins importants dans leur consommation. « Il faut économiser l’énergie parce qu’il ya déficit de production. Il faut changer de comportements dans la consommation, en espérant avoir le retour du groupe d’Azito en avril ou début mai 2010 », a-t-il ajouté. En attendant la communication des programmes de délestage par voie de presse afin d’informer les consommateurs et les industriels, le directeur Général de l’Energie a tenu à rassurer les industriels quant à leur approvisionnement en électricité. « On privilégie pour l’instant les industriels pour le temps que nous pouvons. En cas de délestage, les zones hospitalières seront servies », a-t-il précisé. Avant de montrer une autre voie qui pourrait être empruntée en cas de difficultés. « Si nous le pouvons, nous allons installer des groupes électrogènes pour fournir de l’électricité. On a un peu creusé sur nos réserves qu’on a malheureusement atteint le seuil critique. Le secteur traverse une situation grave. Depuis 2002, il y a aussi un manque à gagner dû aux prestations qui ne sont pas payées dans les zones CNO », a reconnu le Directeur général de l’Energie. Simon Edy a dit aux représentants des différents mouvements des opérateurs économiques ( CCI, FNISCI,FPME, CGECI) que les zones industrielles ne connaîtront les coupures d’électricité que la nuit. Enfin il est revenu à la directrice générale de la CIE (Compagnie Ivoirienne d’Electricité) d’avouer que sa compagnie ne peut bien distribuer l’électricité. La raison, selon Mme Konan Flore, est le déficit créé par la panne du groupe d’Azito. « Il y a un déficit qui va nous conduire inévitablement au délestage. Aujourd’hui, nous rentrons dans une situation très profonde parce qu’il y a un déficit de 150 mégawatt », a annoncé la directrice générale de la CIE.
Huberson Digbeu
