Depuis quelques temps maintenant, la Commission Electorale Indépendante (Cei) est en proie à une crise qui défraie actuellement la chronique. Une crise dans laquelle, son président, Robert Beugré Mambé, a été accusé d’avoir inscrit frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale. Cette affaire a fait perdre toute sérénité aux agents de la Cei et menace même le fauteuil de l’actuel président de cette institution. Ainsi, des informations concordantes font état de ce que cette crise n’est pas arrivée au hasard. Elle aurait été bien préparée par des mains obscures qui comptent s’approprier l’organisation des élections. Ces informations vont être plus précises et font ressortir l’implication de la vice-présidente de la Cei, Fatoumata Traoré dans cette affaire. Elle aurait commencé à flirter avec le palais présidentiel qui n’aurait pas hésité à se servir d’elle pour déstabiliser Robert Beugré Mambé. Vrai ou faux ? Difficile d’en dire plus. Cependant, en s’appuyant sur certains faits, nous pourrons arriver à expliquer ce qui se passe au sein de la maison électorale. Selon des informations récurrentes, la place de présidente de la Cei aurait été proposée à Mme Fatoumata Traoré. Pour cela, il faut bien sûr, que Mambé tombe. D’où une véritable cabale montée de toutes pièces contre le patron de la Cei pour le discréditer. Toute chose qui amènerait à exiger sa démission et proposer quelqu’un d’autre à sa place. Cependant, pour ne pas éveiller des soupçons, cette personne n’allait pas provenir du clan présidentiel. L’on exigerait que l’intérim soit assuré par la vice-présidente, Fatoumata Traoré qui, à en croire des informations, aurait basculé du côté des refondateurs. Et le tour serait joué. Raison pour laquelle elle a été comptée parmi les dissidents qui faisaient bloc contre Mambé. Cela a toute de suite attiré l’attention sur tout ce qui lui était reproché. Cela a plus ou moins confirmé son intention de prendre la tête de cette institution avec l’aide de mains obscures. Au cours d’une réunion des forces nouvelles le dimanche dernier, à Bouaké, les responsables de cette organisation aurait fortement décrié cet état de fait. Et ils n’auraient pas manqué de lui faire savoir tous les soupçons qui pèsent sur elle. Comme quoi, elle aurait rejoint le clan présidentiel pour qui elle aurait décidé de marcher désormais pour déstabiliser le président de la Cei et semer la zizanie dans cette institution. Selon une source proche de ce conclave, Mme Traoré aurait essayé de se défendre tant bien que mal mais, cela n’aurait pas véritablement convaincu tout le gotha des forces nouvelles présentes à cette occasion. Désormais, de forts soupçons pèsent sur elle tant au sein des forces nouvelles qu’au sein de la maison électorale. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette affaire a créé une ambiance délétère au sein de la Cei. Pis, des agents seraient même menacés. Toute chose qui, bien sûr, menace la tenue des élections au grand bonheur de certains. Suivez mon regard.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
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