La 27è édition de la coupe d`Afrique des Nations a fermé ses portes au Stade du 11 novembre de Luanda avec la finale remportée par l`Egypte devant le Ghana (1-0)… L`Angola, pays hôte de ce grand rendez-vous africain, aura-t-il réussi son pari ?
Il faut reconnaître que le pays d`Edouardo Dos santos aura eu le mérite d`offrir aux sélections engagées à cette compétition des stades dignes. Le stade national de Chiazi, celui de Benguela, de Lubango, et mieux le stade du11 novembre sont des joyaux architecturaux de la dernière technologie. Oui, l`Angola peut être fier d`avoir été à la hauteur. Au-delà, l`Angola s`est véritablement investi pour la sécurité de cette compétition qui se présentait comme un défi. Un défi de montrer aux yeux de l`opinion qu`elle maîtrise son intégrité territoriale, mais également, que ce pays a la capacité de d`offrir à l`Afrique et au monde, autre chose que cette guerre assez longue qu`elle a connue. Il est vrai que le bus de la sélection togolaise mitraillé et qui a fait deux morts et plusieurs blessés au moment où les Eperviers faisaient leur entrée par la route à Cabinda marquera, de manière indélébile, ce rendez-vous d`Angola. Mais au-delà du triste évènement regretté, les Angolais ont su apporter la sécurité qu`il fallait à toutes les délégations pendant le déroulement de cette compétition. Tous sont unanimes que " l`Angola a réussi sa Can". De quoi à réjouir le ministre des Sports qui exprimait sa satisfaction vendredi dernier au cours de l`assemblée générale de la Confédération africaine de football.
Can de toutes les émotions
La Can en Angola fut celle de toutes les émotions. Le suspense qu`elle aura créé a donné un goût à la fête. Il a commencé avec cet épisode togolais. Partiront, ne partiront pas? La sélection togolaise a gardé le suspens, jusqu` à la dernière minute… Les matches à risques, Eléphants-Black stars et Black-stars-Etalons du groupe de Cabinda, ajoutés au suspense du groupe A, où le Mali, l`Angola, l`Algérie et le Malawi ont dû attendre les 90 minutes des dernières rencontres pour connaître leur sort. Que dire de cette autre Algérie-Egypte, à Benguela, considérée comme le match de tous les dangers ? Bref, la CAN en Angola aura donné toutes les émotions.
L`embouteillage luandais
Si dans les autres provinces, la circulation n`a pas posé problème, ce ne fut pas le cas à Lunda. .Ce fut le premier obstacle de la Can. Pour se rendre au stade, il fallait au moins deux à trois heures, voire quatre heures. Pour l`homme de Luanda, c`est au quotidien qu`il vit cette situation mais pour les autres, ce fut une véritable équation à résoudre. Les journalistes étaient contraints d`être au stade plusieurs heures avant pour ne pas rater certains rendez-vous.
Les stars étaient là, le public aussi
A vrai dire, le public angolais n`a pas boudé la fête, même si ce n`était pas la très grande affluence. Les Angolais aiment le football si bien même que l`élimination de la sélection angolaise en quart de finale n`a pas tué leur ardeur et leur mobilisation. La présence des stars du football africain a suscité un réel engouement chez eux. On voulait voir Drogba, Eto`o, Essien, Kanouté, et autres, toutes ces stars africaines qui font la fierté dans les championnats européens .Même si la plupart de leurs idoles les ont laissés sur leur faim, ils ont eu la joie de les voir jouer…
L`Angola aura-t-elle réussi sa Can, chaque acteur et spectateur de ce rendez-vous portera son jugement. Néanmoins comme tous les grands rendez-vous du football, il aura permis aux amoureux du football africain de vivre trois belles semaines d`échanges et de fraternité en attendant le rendez-vous de 2012 prévu au Gabon et en Guinée Equatoriale.
De Bouaffo, envoyé spécial à Luanda
Il faut reconnaître que le pays d`Edouardo Dos santos aura eu le mérite d`offrir aux sélections engagées à cette compétition des stades dignes. Le stade national de Chiazi, celui de Benguela, de Lubango, et mieux le stade du11 novembre sont des joyaux architecturaux de la dernière technologie. Oui, l`Angola peut être fier d`avoir été à la hauteur. Au-delà, l`Angola s`est véritablement investi pour la sécurité de cette compétition qui se présentait comme un défi. Un défi de montrer aux yeux de l`opinion qu`elle maîtrise son intégrité territoriale, mais également, que ce pays a la capacité de d`offrir à l`Afrique et au monde, autre chose que cette guerre assez longue qu`elle a connue. Il est vrai que le bus de la sélection togolaise mitraillé et qui a fait deux morts et plusieurs blessés au moment où les Eperviers faisaient leur entrée par la route à Cabinda marquera, de manière indélébile, ce rendez-vous d`Angola. Mais au-delà du triste évènement regretté, les Angolais ont su apporter la sécurité qu`il fallait à toutes les délégations pendant le déroulement de cette compétition. Tous sont unanimes que " l`Angola a réussi sa Can". De quoi à réjouir le ministre des Sports qui exprimait sa satisfaction vendredi dernier au cours de l`assemblée générale de la Confédération africaine de football.
Can de toutes les émotions
La Can en Angola fut celle de toutes les émotions. Le suspense qu`elle aura créé a donné un goût à la fête. Il a commencé avec cet épisode togolais. Partiront, ne partiront pas? La sélection togolaise a gardé le suspens, jusqu` à la dernière minute… Les matches à risques, Eléphants-Black stars et Black-stars-Etalons du groupe de Cabinda, ajoutés au suspense du groupe A, où le Mali, l`Angola, l`Algérie et le Malawi ont dû attendre les 90 minutes des dernières rencontres pour connaître leur sort. Que dire de cette autre Algérie-Egypte, à Benguela, considérée comme le match de tous les dangers ? Bref, la CAN en Angola aura donné toutes les émotions.
L`embouteillage luandais
Si dans les autres provinces, la circulation n`a pas posé problème, ce ne fut pas le cas à Lunda. .Ce fut le premier obstacle de la Can. Pour se rendre au stade, il fallait au moins deux à trois heures, voire quatre heures. Pour l`homme de Luanda, c`est au quotidien qu`il vit cette situation mais pour les autres, ce fut une véritable équation à résoudre. Les journalistes étaient contraints d`être au stade plusieurs heures avant pour ne pas rater certains rendez-vous.
Les stars étaient là, le public aussi
A vrai dire, le public angolais n`a pas boudé la fête, même si ce n`était pas la très grande affluence. Les Angolais aiment le football si bien même que l`élimination de la sélection angolaise en quart de finale n`a pas tué leur ardeur et leur mobilisation. La présence des stars du football africain a suscité un réel engouement chez eux. On voulait voir Drogba, Eto`o, Essien, Kanouté, et autres, toutes ces stars africaines qui font la fierté dans les championnats européens .Même si la plupart de leurs idoles les ont laissés sur leur faim, ils ont eu la joie de les voir jouer…
L`Angola aura-t-elle réussi sa Can, chaque acteur et spectateur de ce rendez-vous portera son jugement. Néanmoins comme tous les grands rendez-vous du football, il aura permis aux amoureux du football africain de vivre trois belles semaines d`échanges et de fraternité en attendant le rendez-vous de 2012 prévu au Gabon et en Guinée Equatoriale.
De Bouaffo, envoyé spécial à Luanda