Coup franc : Rupture, Shehata ou Fullone

Le vin est tire, il faut le boire. On ne refera pas la Can 2010 à force de supputations et d'hypothèses. Car avec si, Paris serait mis en bouteille. Trois échecs consécutifs avec reculades. Ni envie ni pitié ! On est tenté de dire : "ça suffit comme ça !". Dysfonctionnement au sein et autour de la Fif. On ne parle pas le même langage. Le président Anouma s'inquiète des 10% de nocifs qui polluent notre football. La polémique va enfler au fil du temps avec son corollaire de suspicions et de susceptibilités. Le ballon ivoirien ne roule pas comme sur des roulettes. A force de coups tordus, à cause de l'hypocrisie. Cooptés pour avancer, on navigue fréquemment à contre courant, et au-delà, à vue. Ô rupture ! On ne prendra pas les mêmes pour recommencer. Etant entendu que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Alors proposition modeste et technique. Pas la peine de chercher loin : Hassan Shehata en fin de contrat en Egypte. Oscar Fullone, entraîneur argentin vainqueur la Ligue des champions (1998 et 1999). Eux sont tacticiens, rigoureux, fermes et connaissent l'Afrique. Car les Eléphants ayant mal au mental, ils ont besoin d'un sorcier tacticien sur et hors du terrain.

Par Marc Koffi