Depuis quelques jours, les habitants de la capitale burkinabé vivent les affres des coupures d'électricité. Selon le confrère L’observateur Palga, ces coupures intempestives interviennent juste après l’effectivité de l'interconnexion électrique de Ouagadougou avec la Côte d'Ivoire le 5 janvier 2010. En 2009, la capitale burkinabé a été confrontée à un déficit de 12 Mw, selon le confrère burkinabé. La Côte d'Ivoire lui a fourni 86 Mw de courant électrique à partir de Ferkessédougou. Mais, depuis le 1er février, elle aurait interrompu sa fourniture d'électricité au Burkina étant donné qu’elle n'arrive pas à satisfaire la demande nationale. «La nouvelle, à en croire L’observateur Palga, a fait l'effet d'un choc de haut voltage sachant que même au plus fort de la crise entre les deux pays, le contrat en électricité n'a pas été violé, pas même une seule fois. Aux dernières nouvelles, le directeur général de la Sonabel, Salif Kaboré, serait en mission d'urgence au pays d'Houphouët pour certainement tenter de démêler cet écheveau énergétique qui a vite fait de prendre une tournure politique».
Nimatoulaye Ba
Nimatoulaye Ba