Le Président de la République, Laurent Gbagbo, dans son message du nouvel an, a annoncé que l'élection présidentielle se tiendra dans deux mois.
Un message qui avait certainement mis du baume au cœur des Ivoiriens, impatients de sortir de la situation de crise qui perdure depuis dix ans.
Une joie qui ne sera que de courte durée parce que dans une autre déclaration, le même Président et tout le camp présidentiel vont crier, sinon crient depuis quelques semaines à la fraude commise par le Président Robert Beugré Mambé.
Il aurait frauduleusement et de façon unilatérale inscrit 429.000 personnes sur la liste électorale provisoire. On s'attendait à cela quand Gbagbo a parlé de la date constitutionnelle de l'élection présidentielle.
Sans preuve aucune, on continue de jeter l'opprobre sur cet honorable Robert Beugré Mambé, Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Le Président de la CEI n'est pas dupe, tout en se confiant à Dieu il a été on ne peut plus clair : " Je ne démissionnerai pas. Mais je continuerai de travailler avec le soutien du Président Laurent Gbagbo et du Premier Ministre Guillaume Soro ".
Le maître-d'œuvre de cette déstabilisation n'est autre que le Ministre Tagro. Pour quel but ? Avec le temps, nous le croyons, les Ivoiriens, jusque-là sous le charme de la pseudo-refondation, feront la part des choses et sauront raisons gardées.
Un constat s'impose : notre pays, après dix ans de situation de crise, est plus que jamais marqué par une méfiance excessive et un soupçon bien orchestré par ceux qui gouvernent le pays dans l'informel et maintiennent l'Etat de Côte d'Ivoire dans un système de dysfonctionnement. C'est ça, comme le dirait l'autre, qui est la vérité. Et gare à celui qui, comme Robert Beugré Mambé refuse d'entrer dans ce système de faux, usage de faux, et d'hommes et femmes à paroles.
Le pays est désormais installé dans un soupçon et une violence savamment organisés et nourris par le camp présidentiel et des patriotes alimentaires dont on connaît depuis belle lurette les intentions, sinon la mauvaise volonté de ne pas aller aux élections et de se maintenir au pouvoir par tous les moyens. La nouvelle trouvaille, c'est qu'au moment où le processus électoral passe à sa vitesse de croisière, ''des mains armées'' vont crier à la fraude, et demander la démission du Président Mambé. Tout est mis en œuvre à travers des articles commandités pour déstabiliser l'institution et son Président. Placer vaille que vaille des hommes de main à la tête de la CEI pour tripatouiller la liste électorale et se déclarer au bout du compte vainqueurs - on parle même de plus en plus de Madame Victorine Wodié, l'épouse du président du Parti Ivoiriens des Travailleurs (PIT) Francis Wodié. On comprend d'ailleurs sa dernière sortie dans les journaux : Mambé dehors !
Mais au juste, dans quel monde sommes-nous ? Un pays où on fait du mensonge la vérité. Sans preuve, on crie au vol. L'Etat de droit qu'on s'efforçait de construire n'est plus qu'un leurre en Côte d'Ivoire. Oui, on peut l'écrire, le respect du droit est devenu on ne peut plus incompatible avec la manière dont une bonne proportion de la population manipulée à souhait, comprend les notions de liberté d'expressions et de démocraties. La justice s'exerce par d'autres voies que celles qui sont reconnues par un Etat de droit. Le corollaire de ces états de faits, c'est bien sûr une impunité révoltante à laquelle il nous est désormais donné d'assister impuissants en Côte d'Ivoire.
Pendant qu'on se décharge sur le Président Mambé qui, (lui) a conscience de sa mission et s'attelle à l'accomplir dans la sincérité et l'honnêteté, avec le dévouement qui caractérise les hommes de devoir les responsables présumés de la tuerie des déchets toxiques se la coulent douce, se pavanent et narguent les Ivoiriens. Les résultats des enquêtes sur les déchets toxiques n'ont jamais été connus et ne seront jamais connus tant que les pontes du Front Populaire Ivoirien (FPI) seront à la tête d'un régime périmé.
Aucun égard n'est désormais accordé aux institutions et aux personnes élues qui les incarnent et que certains groupes organisés prétendent défendre, parfois de manière spectaculaire à l'aide de violence qui laisse l'observateur médusé.
De croisement interne, parlons-en : les attributions de la CEI sont bien claires : en plus de conduire le processus électoral, la CEI peut et devrait élaborer des stratégies en prévision des défis de l'avenir. Elle est, la CEI, de par sa mission, bien placée pour évaluer les besoins de changement et d'amélioration en matière électorale et même élaborer des propositions pratiques à l'intention des Institutions et autres structures impliquées dans ce processus, y compris bien sûr le Ministère de l'Intérieur. La loi confère l'organisation du travail de la CEI, un Bureau assisté d'un Secrétariat Général. Le bureau réalise toutes les tâches d'ordre administratif, technique et organisation relevant des attributions de la CEI.
La prérogative laisse au bureau et au Président de la CEI, en l'occurrence Robert Beugré Mambé de désigner normalement un personnel de base, dont les experts de l'équipe technique.
Et la taille de ce personnel est à notre sens, indicateur de l'ampleur du travail que le bureau est appelé à réaliser et servir dans une certaine mesure. Il va sans dire que la CEI a une énorme responsabilité dans la conduite du processus électoral. Elle le sait qui, à travers son équipe technique se forge une arme pour contribuer à la réussite du processus en laissant très peu d'Ivoiriens sur la touche.
Mais voilà que la rigueur scientifique et l'analyse méthodique des faits préconisées par le Président Mambé et son équipe, (croisement interne), trouvent difficilement un écho, si ce n'est l'impulsion qui fait désormais recette dans une Côte d'Ivoire dont les ressources humaines intellectuelles ont pourtant glané et continuent de glaner lauriers et félicitations au niveau de la Communauté Internationale.
La CEI mérite respect de la part de ceux qui ont échoué là où elle force admiration. Il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir le travail accompli et abattu par ceux qui ne luttent plus que pour leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt général. Il est vrai qu'une bonne partie des Ivoiriens manipulée à souhait est devenue allergique à l'analyse intelligente des faits de notre société et surtout du processus électoral. Pourtant, ils le savent, aucune société ne peut s'améliorer sans le raisonnement critique qui établit les faits et propose les voies pour le meilleur changement qualitatif. Et pourtant, c'est l'analyse rigoureuse des faits observés et des données recueillies qui donnent un fondement solide aux décisions, solutions et mesures. C'est à cette analyse que beaucoup ont désormais tourné le dos dans cette crise ivoirienne aux multiples facettes.
Il y a un tel mépris pour le raisonnement libre et impartial que les valeurs intellectuelles, susceptibles d'éclairer les bons choix et les bonnes reformes se terrent dans un mutisme pour les uns et dans un fanatisme pour les autres.
Au demeurant, la bonne décision procède de l'observation et de l'analyse rigoureuse. Elle fonde les déductions pertinentes. Malheureusement, celle-ci s'est éclipsée à jamais au profit de l'observation partielle et des déductions tendancieuses qui finissent toujours par pointer tout le temps un doigt accusateur : ''Mambé a fraudé, Mambé a fait un croisement personnel'', et patati et patata.
Au fond, qui de Mambé ou de Blé Goudé a fraudé, avant même le début de l'enrôlement quand on proclame que le FPI a plus de 4.000.000 d'enrôlés ?
Blé Goudé annonçait avoir enrôlé quatre millions d'Ivoiriens, distraction, que toutes ces fausses accusations. Ce que les Ivoiriens attendent aujourd'hui des gouvernants, c'est d'œuvrer à une sortie de crise par des élections justes, transparentes et démocratiques qui n'excluent personne. Alors, qu'on arrête de nous distraire, qu'on arrête les tentatives de vols et les vols des élections qui apparaissent aujourd'hui plus que plausibles. Mais, qu'on n'oublie pas que " qui égare les hommes droits dans un mauvais chemin, tombera dans sa propre fosse " (proverbe 28,10). A bon entendeur, salut !
N'golo Nawélé
Un message qui avait certainement mis du baume au cœur des Ivoiriens, impatients de sortir de la situation de crise qui perdure depuis dix ans.
Une joie qui ne sera que de courte durée parce que dans une autre déclaration, le même Président et tout le camp présidentiel vont crier, sinon crient depuis quelques semaines à la fraude commise par le Président Robert Beugré Mambé.
Il aurait frauduleusement et de façon unilatérale inscrit 429.000 personnes sur la liste électorale provisoire. On s'attendait à cela quand Gbagbo a parlé de la date constitutionnelle de l'élection présidentielle.
Sans preuve aucune, on continue de jeter l'opprobre sur cet honorable Robert Beugré Mambé, Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Le Président de la CEI n'est pas dupe, tout en se confiant à Dieu il a été on ne peut plus clair : " Je ne démissionnerai pas. Mais je continuerai de travailler avec le soutien du Président Laurent Gbagbo et du Premier Ministre Guillaume Soro ".
Le maître-d'œuvre de cette déstabilisation n'est autre que le Ministre Tagro. Pour quel but ? Avec le temps, nous le croyons, les Ivoiriens, jusque-là sous le charme de la pseudo-refondation, feront la part des choses et sauront raisons gardées.
Un constat s'impose : notre pays, après dix ans de situation de crise, est plus que jamais marqué par une méfiance excessive et un soupçon bien orchestré par ceux qui gouvernent le pays dans l'informel et maintiennent l'Etat de Côte d'Ivoire dans un système de dysfonctionnement. C'est ça, comme le dirait l'autre, qui est la vérité. Et gare à celui qui, comme Robert Beugré Mambé refuse d'entrer dans ce système de faux, usage de faux, et d'hommes et femmes à paroles.
Le pays est désormais installé dans un soupçon et une violence savamment organisés et nourris par le camp présidentiel et des patriotes alimentaires dont on connaît depuis belle lurette les intentions, sinon la mauvaise volonté de ne pas aller aux élections et de se maintenir au pouvoir par tous les moyens. La nouvelle trouvaille, c'est qu'au moment où le processus électoral passe à sa vitesse de croisière, ''des mains armées'' vont crier à la fraude, et demander la démission du Président Mambé. Tout est mis en œuvre à travers des articles commandités pour déstabiliser l'institution et son Président. Placer vaille que vaille des hommes de main à la tête de la CEI pour tripatouiller la liste électorale et se déclarer au bout du compte vainqueurs - on parle même de plus en plus de Madame Victorine Wodié, l'épouse du président du Parti Ivoiriens des Travailleurs (PIT) Francis Wodié. On comprend d'ailleurs sa dernière sortie dans les journaux : Mambé dehors !
Mais au juste, dans quel monde sommes-nous ? Un pays où on fait du mensonge la vérité. Sans preuve, on crie au vol. L'Etat de droit qu'on s'efforçait de construire n'est plus qu'un leurre en Côte d'Ivoire. Oui, on peut l'écrire, le respect du droit est devenu on ne peut plus incompatible avec la manière dont une bonne proportion de la population manipulée à souhait, comprend les notions de liberté d'expressions et de démocraties. La justice s'exerce par d'autres voies que celles qui sont reconnues par un Etat de droit. Le corollaire de ces états de faits, c'est bien sûr une impunité révoltante à laquelle il nous est désormais donné d'assister impuissants en Côte d'Ivoire.
Pendant qu'on se décharge sur le Président Mambé qui, (lui) a conscience de sa mission et s'attelle à l'accomplir dans la sincérité et l'honnêteté, avec le dévouement qui caractérise les hommes de devoir les responsables présumés de la tuerie des déchets toxiques se la coulent douce, se pavanent et narguent les Ivoiriens. Les résultats des enquêtes sur les déchets toxiques n'ont jamais été connus et ne seront jamais connus tant que les pontes du Front Populaire Ivoirien (FPI) seront à la tête d'un régime périmé.
Aucun égard n'est désormais accordé aux institutions et aux personnes élues qui les incarnent et que certains groupes organisés prétendent défendre, parfois de manière spectaculaire à l'aide de violence qui laisse l'observateur médusé.
De croisement interne, parlons-en : les attributions de la CEI sont bien claires : en plus de conduire le processus électoral, la CEI peut et devrait élaborer des stratégies en prévision des défis de l'avenir. Elle est, la CEI, de par sa mission, bien placée pour évaluer les besoins de changement et d'amélioration en matière électorale et même élaborer des propositions pratiques à l'intention des Institutions et autres structures impliquées dans ce processus, y compris bien sûr le Ministère de l'Intérieur. La loi confère l'organisation du travail de la CEI, un Bureau assisté d'un Secrétariat Général. Le bureau réalise toutes les tâches d'ordre administratif, technique et organisation relevant des attributions de la CEI.
La prérogative laisse au bureau et au Président de la CEI, en l'occurrence Robert Beugré Mambé de désigner normalement un personnel de base, dont les experts de l'équipe technique.
Et la taille de ce personnel est à notre sens, indicateur de l'ampleur du travail que le bureau est appelé à réaliser et servir dans une certaine mesure. Il va sans dire que la CEI a une énorme responsabilité dans la conduite du processus électoral. Elle le sait qui, à travers son équipe technique se forge une arme pour contribuer à la réussite du processus en laissant très peu d'Ivoiriens sur la touche.
Mais voilà que la rigueur scientifique et l'analyse méthodique des faits préconisées par le Président Mambé et son équipe, (croisement interne), trouvent difficilement un écho, si ce n'est l'impulsion qui fait désormais recette dans une Côte d'Ivoire dont les ressources humaines intellectuelles ont pourtant glané et continuent de glaner lauriers et félicitations au niveau de la Communauté Internationale.
La CEI mérite respect de la part de ceux qui ont échoué là où elle force admiration. Il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir le travail accompli et abattu par ceux qui ne luttent plus que pour leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt général. Il est vrai qu'une bonne partie des Ivoiriens manipulée à souhait est devenue allergique à l'analyse intelligente des faits de notre société et surtout du processus électoral. Pourtant, ils le savent, aucune société ne peut s'améliorer sans le raisonnement critique qui établit les faits et propose les voies pour le meilleur changement qualitatif. Et pourtant, c'est l'analyse rigoureuse des faits observés et des données recueillies qui donnent un fondement solide aux décisions, solutions et mesures. C'est à cette analyse que beaucoup ont désormais tourné le dos dans cette crise ivoirienne aux multiples facettes.
Il y a un tel mépris pour le raisonnement libre et impartial que les valeurs intellectuelles, susceptibles d'éclairer les bons choix et les bonnes reformes se terrent dans un mutisme pour les uns et dans un fanatisme pour les autres.
Au demeurant, la bonne décision procède de l'observation et de l'analyse rigoureuse. Elle fonde les déductions pertinentes. Malheureusement, celle-ci s'est éclipsée à jamais au profit de l'observation partielle et des déductions tendancieuses qui finissent toujours par pointer tout le temps un doigt accusateur : ''Mambé a fraudé, Mambé a fait un croisement personnel'', et patati et patata.
Au fond, qui de Mambé ou de Blé Goudé a fraudé, avant même le début de l'enrôlement quand on proclame que le FPI a plus de 4.000.000 d'enrôlés ?
Blé Goudé annonçait avoir enrôlé quatre millions d'Ivoiriens, distraction, que toutes ces fausses accusations. Ce que les Ivoiriens attendent aujourd'hui des gouvernants, c'est d'œuvrer à une sortie de crise par des élections justes, transparentes et démocratiques qui n'excluent personne. Alors, qu'on arrête de nous distraire, qu'on arrête les tentatives de vols et les vols des élections qui apparaissent aujourd'hui plus que plausibles. Mais, qu'on n'oublie pas que " qui égare les hommes droits dans un mauvais chemin, tombera dans sa propre fosse " (proverbe 28,10). A bon entendeur, salut !
N'golo Nawélé