Le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé a animé ce samedi une conférence de presse pour éclairer la lanterne des ivoiriens sur l’affaire des 429000 personnes qu’on l’accuse d’avoir intégré dans le fichier électoral de façon frauduleuse.
(…)J’insiste pour dire qu’on ne peut pas prendre le nom de quelqu’un qui est sur le fichier des 429.000 personnes et le transposer sur la liste définitive, ce n’est pas possible, ça n’a pas été fait. Ça n’a jamais été fait. Je viens de vous décrire les procédures suivies dans les Cei locales. Donc, les informaticiens eux-mêmes ont reconnu, et ils reconnu qu’ont leur a dit que les cas présentés doivent être traités individuellement et suivre la procédure. Par conséquent, première grande conclusion, on ne peut pas utiliser ce fichier pour le transposer dans la liste définitive, ce n’est pas possible. Puisque c’est sous format pdf, c’était fait pour la lecture. Deuxième élément qui est important, au moment où la déclaration m’accusant d’avoir fait mettre 429.000 personnes sur la liste était faite, c'est-à-dire vers le 8 ou le 9 janvier, nous n’avions pas encore commencé à inscrire les ivoiriens sur la liste définitive. Cette inscription n’a commencé qu’une semaine après, quand nous avons fini de régler un certain nombre de problème. Donc, je puis vous affirmer qu’à la date où la déclaration m’incriminant avait été faite, aucune liste définitive n’avait été ouverte. Parce que le processus suivi pour l’inscription sur la liste définitive appelait à aller dans les centres de coordination situés dans les départements. Or, en ce moment là, tous les centres de coordination étaient fermés, aucun n’était opérationnel. Donc il n’y a pas eu d’inscription sur la liste définitive, il n’y a pas eu de fraude au moment où la déclaration était faite. Je le dis en mon âme et conscience, vous pouvez aller sur le terrain pour le vérifier. L’inscription des ivoiriens sur la liste définitive a commencé il y a juste quelques jours, avec comme organe d’exécution les comités dits de suivi, comprenant la Cei comme président, l’Ins, la Sagem, l’Oni et la Cnsi. Donc, je vous dis en toute humilité, au moment où la déclaration était faite, il n’y avait aucune liste définitive qui était ouverte en Côte d’Ivoire parce que cela se passait dans les centres de coordination qui étaient fermés en ce moment. Ensuite, s’agissant de ce comité de suivi qui a été mis en place pour regarder les dossiers, tout le monde y est représenté. Les éléments qui viennent des Cei locales comprennent les personnes qui ont fait des requêtes, leur dossier et la décision de la Cei. On met tout cela ensemble et puis on regarde les dossiers un à un, et le comité de suivi décide d’inscrire ceux pour lesquels les dossiers n’ont pas d’austérité. Donc, c’est un instrument de travail collectif pour que la liste qui doit sortir soit une liste propre. Ce comité de suivi a commencé à travailler depuis près de dix jours, et je puis vous dire que le travail est suffisamment avancé. Il faut noter pour mémoire que déjà depuis le 11 décembre, avant même que cette affaire n’éclate, après une réunion avec les autres structures, nous avions convenu que ces comités de suivi devraient être installés. Ils m’ont demandé de faire une lettre circulaire à toutes les structures pour demander que les comités de suivi soient en place pour vérifier le travail qui a été fait, et de sorte à ce qu’on ne dise pas qu’il y a eu du favoritisme ou qu’on a laissé passer des personnes qui ne sont pas ivoiriennes. J’ajoute cet élément pour vous montrer notre volonté de transparence. J’ai tenu à vous expliquer cela parce que le travail que nous faisons est très difficile, très complexe. Parce qu’il y a plusieurs éléments qui viennent autour de ce travail, mais surtout l’environnement est extrêmement sensible. Nous avons jusqu’à présent évité les fraudes. Le travail qui a été fait par la Cei pendant le contentieux n’admet pas la fraude. La Cei n’a pas fraudé, le président Mambé n’a pas fraudé, on n’a pas donné instruction pour frauder, on n’a pas donné instruction pour aller chercher à frauder. Je le répète, il n’y a pas eu de fraude parce que le système ne le permettait pas. Premièrement, c’est un fichier Pdf, deuxièmement il y avait une procédure à suivre. Et troisièmement, au moment où la déclaration de fraude était formulée aucune liste définitive n’était ouverte parce que les centres de coordination n’étaient pas en activité. On le dit en notre âme et conscience, c’est la vérité, rien que la vérité. Donc, on ne peut pas dire que la Cei a fraudé ou que le président Mambé a fraudé. On va frauder pour quoi ? Notre travail, c’est de faire une liste propre. Et d’ailleurs, lors d’une conférence de presse que j’ai animée, j’ai dit qu’une commission internationale peut vérifier si elle le veut. La liste électorale n’a été donc aucunement entachée par cette histoire de 429.000 personnes. Voilà ce que je voulais vous dire pour situer les choses.
Service de Communication CEI
(…)J’insiste pour dire qu’on ne peut pas prendre le nom de quelqu’un qui est sur le fichier des 429.000 personnes et le transposer sur la liste définitive, ce n’est pas possible, ça n’a pas été fait. Ça n’a jamais été fait. Je viens de vous décrire les procédures suivies dans les Cei locales. Donc, les informaticiens eux-mêmes ont reconnu, et ils reconnu qu’ont leur a dit que les cas présentés doivent être traités individuellement et suivre la procédure. Par conséquent, première grande conclusion, on ne peut pas utiliser ce fichier pour le transposer dans la liste définitive, ce n’est pas possible. Puisque c’est sous format pdf, c’était fait pour la lecture. Deuxième élément qui est important, au moment où la déclaration m’accusant d’avoir fait mettre 429.000 personnes sur la liste était faite, c'est-à-dire vers le 8 ou le 9 janvier, nous n’avions pas encore commencé à inscrire les ivoiriens sur la liste définitive. Cette inscription n’a commencé qu’une semaine après, quand nous avons fini de régler un certain nombre de problème. Donc, je puis vous affirmer qu’à la date où la déclaration m’incriminant avait été faite, aucune liste définitive n’avait été ouverte. Parce que le processus suivi pour l’inscription sur la liste définitive appelait à aller dans les centres de coordination situés dans les départements. Or, en ce moment là, tous les centres de coordination étaient fermés, aucun n’était opérationnel. Donc il n’y a pas eu d’inscription sur la liste définitive, il n’y a pas eu de fraude au moment où la déclaration était faite. Je le dis en mon âme et conscience, vous pouvez aller sur le terrain pour le vérifier. L’inscription des ivoiriens sur la liste définitive a commencé il y a juste quelques jours, avec comme organe d’exécution les comités dits de suivi, comprenant la Cei comme président, l’Ins, la Sagem, l’Oni et la Cnsi. Donc, je vous dis en toute humilité, au moment où la déclaration était faite, il n’y avait aucune liste définitive qui était ouverte en Côte d’Ivoire parce que cela se passait dans les centres de coordination qui étaient fermés en ce moment. Ensuite, s’agissant de ce comité de suivi qui a été mis en place pour regarder les dossiers, tout le monde y est représenté. Les éléments qui viennent des Cei locales comprennent les personnes qui ont fait des requêtes, leur dossier et la décision de la Cei. On met tout cela ensemble et puis on regarde les dossiers un à un, et le comité de suivi décide d’inscrire ceux pour lesquels les dossiers n’ont pas d’austérité. Donc, c’est un instrument de travail collectif pour que la liste qui doit sortir soit une liste propre. Ce comité de suivi a commencé à travailler depuis près de dix jours, et je puis vous dire que le travail est suffisamment avancé. Il faut noter pour mémoire que déjà depuis le 11 décembre, avant même que cette affaire n’éclate, après une réunion avec les autres structures, nous avions convenu que ces comités de suivi devraient être installés. Ils m’ont demandé de faire une lettre circulaire à toutes les structures pour demander que les comités de suivi soient en place pour vérifier le travail qui a été fait, et de sorte à ce qu’on ne dise pas qu’il y a eu du favoritisme ou qu’on a laissé passer des personnes qui ne sont pas ivoiriennes. J’ajoute cet élément pour vous montrer notre volonté de transparence. J’ai tenu à vous expliquer cela parce que le travail que nous faisons est très difficile, très complexe. Parce qu’il y a plusieurs éléments qui viennent autour de ce travail, mais surtout l’environnement est extrêmement sensible. Nous avons jusqu’à présent évité les fraudes. Le travail qui a été fait par la Cei pendant le contentieux n’admet pas la fraude. La Cei n’a pas fraudé, le président Mambé n’a pas fraudé, on n’a pas donné instruction pour frauder, on n’a pas donné instruction pour aller chercher à frauder. Je le répète, il n’y a pas eu de fraude parce que le système ne le permettait pas. Premièrement, c’est un fichier Pdf, deuxièmement il y avait une procédure à suivre. Et troisièmement, au moment où la déclaration de fraude était formulée aucune liste définitive n’était ouverte parce que les centres de coordination n’étaient pas en activité. On le dit en notre âme et conscience, c’est la vérité, rien que la vérité. Donc, on ne peut pas dire que la Cei a fraudé ou que le président Mambé a fraudé. On va frauder pour quoi ? Notre travail, c’est de faire une liste propre. Et d’ailleurs, lors d’une conférence de presse que j’ai animée, j’ai dit qu’une commission internationale peut vérifier si elle le veut. La liste électorale n’a été donc aucunement entachée par cette histoire de 429.000 personnes. Voilà ce que je voulais vous dire pour situer les choses.
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