Face à la énième hausse du prix du carburant, les usagers des transports publics ne sont pas à l`abri de la grève des chauffeurs et conducteurs de Côte d`Ivoire. L`annonce a été faite au cours d`un point de presse à la gare routière de Yopougon par l`ONUCP-CI (Organisation Nationale pour l`Union des Chauffeurs Professionnels de Côte d’Ivoire), le 06 février 2010.
"J`appelle l`opinion nationale et internationale à jeter un regard sur les souffrances des conducteurs. Le prix du carburant vient d`augmenter alors qu`on s`y attendait le moins. Les tracasseries routières et le racket syndical aussi. Il nous est difficile de verser les recettes journalières faramineuses que nous imposent nos patrons". Constat de M. Hamidou Diabaté connu des chauffeurs sous le pseudonyme d`Erick Diabaté, porte-parole du comité de crise contre la cherté du carburant et par ailleurs président de l`ONUCP-CI. « Face à cette situation qui n`est pas faite pour le bonheur des chauffeurs et des populations, dira-t-il, nous déposons ce lundi 08 février 2010, un préavis de grève au ministère des Transports ». Cette démarche, selon M. Diabaté, est motivée par le fait qu`aucune structure syndicale du milieu des transports n`a été concertée avant cette hausse. "De 593FCFA, nous sommes passés à 615FCFA à la pompe pour le gasoil. Considérant que le pouvoir d`achat des populations s`est amenuisé de façon drastique au cours de ces dernières années, une augmentation du prix du transport n`est pas envisageable", a-t-il ajouté. Poursuivant, il a indiqué que l`objectif dudit comité n`est pas de faire la grève mais plutôt de voir le prix du carburant à la baisse. "Nous sommes ouverts au dialogue car notre comité se veut plus une force de proposition des mesures à prendre pour alléger les souffrances des chauffeurs et des usagers", a-t-il expliqué. Avant d`appeler les populations à être leur partenaire dans cette lutte. A l`en croire, l`ultime recours au cas où le gouvernement ne réagit pas à leur requête, sera une grève de trois jours renouvelables sur toute l`étendue du territoire à partir du 15 février 2010. Pour lui, il n`y a pas à s`y méprendre dans la mesure où "la majorité des chauffeurs épousent la cause de cette démarche". Erick Diabaté a également fustigé "les conflits réguliers de compétence entre la SONATT (Société Nationale des Transports Terrestres) et la DGTTCI (Direction Générale des Transports Terrestres de Côte d`Ivoire) dont les premières victimes sont les transporteurs et les chauffeurs, sans oublier d`évoquer le même état de fait entre l`Agetu et les collectivités pour ce qui est de la carte de stationnement.
K.H
"J`appelle l`opinion nationale et internationale à jeter un regard sur les souffrances des conducteurs. Le prix du carburant vient d`augmenter alors qu`on s`y attendait le moins. Les tracasseries routières et le racket syndical aussi. Il nous est difficile de verser les recettes journalières faramineuses que nous imposent nos patrons". Constat de M. Hamidou Diabaté connu des chauffeurs sous le pseudonyme d`Erick Diabaté, porte-parole du comité de crise contre la cherté du carburant et par ailleurs président de l`ONUCP-CI. « Face à cette situation qui n`est pas faite pour le bonheur des chauffeurs et des populations, dira-t-il, nous déposons ce lundi 08 février 2010, un préavis de grève au ministère des Transports ». Cette démarche, selon M. Diabaté, est motivée par le fait qu`aucune structure syndicale du milieu des transports n`a été concertée avant cette hausse. "De 593FCFA, nous sommes passés à 615FCFA à la pompe pour le gasoil. Considérant que le pouvoir d`achat des populations s`est amenuisé de façon drastique au cours de ces dernières années, une augmentation du prix du transport n`est pas envisageable", a-t-il ajouté. Poursuivant, il a indiqué que l`objectif dudit comité n`est pas de faire la grève mais plutôt de voir le prix du carburant à la baisse. "Nous sommes ouverts au dialogue car notre comité se veut plus une force de proposition des mesures à prendre pour alléger les souffrances des chauffeurs et des usagers", a-t-il expliqué. Avant d`appeler les populations à être leur partenaire dans cette lutte. A l`en croire, l`ultime recours au cas où le gouvernement ne réagit pas à leur requête, sera une grève de trois jours renouvelables sur toute l`étendue du territoire à partir du 15 février 2010. Pour lui, il n`y a pas à s`y méprendre dans la mesure où "la majorité des chauffeurs épousent la cause de cette démarche". Erick Diabaté a également fustigé "les conflits réguliers de compétence entre la SONATT (Société Nationale des Transports Terrestres) et la DGTTCI (Direction Générale des Transports Terrestres de Côte d`Ivoire) dont les premières victimes sont les transporteurs et les chauffeurs, sans oublier d`évoquer le même état de fait entre l`Agetu et les collectivités pour ce qui est de la carte de stationnement.
K.H