Vous êtes une marque professionnelle et votre acceptation (ou votre achat pour faire plus commercial) par votre cible dépend de la stratégie que vous adoptez pour votre promotion personnel et de son efficacité. Vous a-t-on déjà dit que vous êtes très professionnel ? Si vous désirez laisser une image professionnelle positive, voici quelques astuces pour y arriver.
S’engager à devenir un vrai professionnel
Devenir un vrai professionnel et être perçu comme tel est d’abord une question de volonté et d’engagement. La question de base est très simple : qu’est-ce que ça me coute de ne pas être perçu comme un professionnel et qu’est-ce que je devrais faire pour être perçu comme un vrai professionnel ? Si vous décidez de devenir un professionnel et de bénéficier des mêmes avantages que ceux qui sont considérés comme des professionnels, commencez par comprendre que ce n’est pas un exercice banal et préparez votre âme et votre corps à définitivement laisser une empreinte professionnelle. Comme le souligne Diane YAO, experte en Relation Publique, « Ne deviens pas professionnel qui veut et lorsqu’on se décide à entrer dans le cercle des professionnels, il faut absolument savoir à quoi on s’engage et se préparer à relever tous les défis liés à ce choix radical mais toujours payant ».
Comprenez-le bien. « A cœur vaillant, rien d’impossible », l’engagement c’est la variable n°1 pour devenir un vrai professionnel. Vous devrez montrer un sérieux et une concentration dans l’accomplissement de vos tâches. D’habitude, lorsqu’on n’arrive pas à se concentrer sur les dossiers, on donne l’impression d’être incapable d’atteindre les objectifs parce qu’étant évasif ou distrait. Le professionnel a la tête sur les épaules, il est sur de lui tout en restant ouvert et ne se confond pas dans les tâches. Il travaille avec abnégation sans toute fois devenir associable. Il sait être empathique et sympathique sans jamais perdre de vue ses objectifs. Vous devrez vous y préparez en effet.
Définir sa stratégie
La stratégie répond à la question « Comment ? », dans le cas d’espèce, il s’agit pour vous de mettre en place un dispositif clair et sans ambiguïté pour atteindre notre objectif celui de devenir professionnellement impeccable. Décrire dans les moindres détails comment on compte s’y prendre pour parvenir à avoir l’image professionnelle positive à laquelle on aspire.
Vous devez avoir une idée claire de comment vous allez faire pour désormais dégager une image professionnelle positive. Commencez par auto évaluer votre capacité à dégager une image professionnelle positive. Diane YAO suggère à ceux qui savent que personne ne les a jamais pris au sérieux, de « changer radicalement leur méthode de travail et de démontrer leur engagement pour la qualité. Si personne ne vous a jamais vu sur ce terrain, les gens seront très surpris par votre nouvelle résolution. Vous pouvez décider d’utiliser vos résultats pour montrer que vous méritez désormais considération et qu’on devra vous considérer autrement que l’image qu’on a de vous actuellement ». Toujours pour le « comment », vous pouvez décider de projeter une image professionnelle positive en montrant votre attachement à la ponctualité, en améliorant votre langage, en soignant vos prises de parole. Diana YAO suggère d’opérer ses choix en commençant « par évaluer ce qui fait votre faiblesse en professionnalisme pour passer ensuite à ce que vous devrez faire une fois à bord »
Soigner son apparence
En général il y ce que vous êtes, ce que vous pensez être, ce que vous rêvez d’être et ce que les gens pensent de vous. L’objectif est de faire passer l’image voulue. L’habit même s’il ne fait pas le moine, est quand même le signe extérieur pour le reconnaitre. « En matière d’image ce n’est pas pour autant ce que vous êtes réellement qui compte mais ce que vous réussissez à faire percevoir. Si vous constatez que votre apparence trahit toute la réalité sur vous, travaillez à la soigner. Parce qu’en contexte professionnel, on n’a jamais la seconde chance de faire la première impression et cette première impression lorsqu’elle n’est pas professionnelle, elle peut vous coûter une relation professionnelle ». Prêtez une attention particulière à votre apparence.
J’ai reçu un jour un Directeur et son collaborateur, le collaborateur était plus présentable que le Directeur, ce qui s’est passé c’est que sans le savoir, j’ai pris le collaborateur pour le Directeur. C’est drôle ! Ce Directeur n’a pas pris la peine de se valoriser en prenant soin de son apparence. Et en business, ça paie vite et trop cher !
Adopter le gestuel et le vocabulaire adéquat
«On ne peut ne pas communiquer » Palo Alto. Tous les éléments de notre corps communiquent, indépendamment de nos paroles formelles. Les gestes doivent aller en adéquation avec les trois éléments précédant. Comment vous regardez dans les yeux de vos interlocuteurs ? Votre premier reflexe lorsque vous devez vous asseoir, votre démarche ? Tout compte et tout est expressif. Si vous voulez devenir un vrai professionnel, adoptez le gestuel (prochainement notre article sur le langage non verbal du business). Tout dépend de votre secteur. Les coéquipiers d’une équipe de football peuvent se tapoter sur les épaules et dans le ventre. C’est bien sympathique. Mais dans un contexte business, surveillez bien vos gestes amicaux pour ne pas manifester une familiarité déplacée.
Vos réactions et votre expression verbale ? « Ce serait bien tendance de dire à un partenaire « On est ensemble », mais « ça marche », semble plus adapté au business. Le risque est constant. Comment changer rapidement de langage juste après une rencontre amicale lorsqu’on passe au professionnel. « Vous avez vite fait de dire « Ya pas dra ! », prévient Diane YAO mais en toute chose, assurez-vous de ce que vous arrivez à tenir un discours qui cadre avec le milieu du business. Surtout évitez d’être trop familier et trop distant aussi.
Tenir ses promesses, aimer la qualité
Tenez vos engagements, dépassez les standards de qualité, établissez de nouvelle norme de qualité, allez au-delà des attentes et vous serez considérer comme un vrai professionnel. Ici le jeu est encore plus facile et la règle est à la portée de tous « le sens de l’engagement ». Dans un contexte où tout le monde est spécialiste de tout, vous devez vous démarquer par votre goût aigu pour la qualité, un sens de l’organisation pour respecter vos échéances et suffisamment d’anticipation pour ne pas mettre vos partenaires devant le fait accompli », nous conseille Diane YAO.
Un professionnel qui ne tient pas ses engagements, n’est pas crédible. Il n’est pas fiable donc on ne peut lui faire confiance. Si vous avez des doutes, évitez de faire des promesses qui pourraient vous couter cher. Tachez également de toujours préférer l’original à la copie. En tant que professionnel, nous devons accorder une importance particulière à la qualité, qui est le gage de notre crédibilité. La qualité dans les délais, la méthode, l’organisation, le langage, la gestion des promesses, voilà la vraie marque du professionnalisme.
Satisfaire, gagner ensuite
Le professionnel travaille d’abord ensuite, il cherche à gagner. Les vendeurs d’illusion veulent savoir à tous les coups, combien ils empochent avant même de cerner techniquement le travail à faire. « Lorsque j’ai en face de moi un consultant que j’appelle pour un avis technique, je commence par vérifier s’il est un vrai professionnel ou si c’est un collecteur de gain. Je commence toujours par la même phrase « Combien vous souhaitez gagner ? » et lorsque j’entends des réponses telles que « ça dépend du travail à faire », « nous sommes à 275.000 F CFA /jour, vous savez c’est un travail intellectuel », je comprends que je n’ai pas affaire à un professionnel. Le professionnel vous dira « On va y revenir, ce n’est pas le plus important, d’abord quel est le travail à faire ? », témoigne une directrice d’agence de communication.
Vous voulez devenir ou être perçu comme un vrai professionnel, votre souci N°1 doit être la satisfaction de vos partenaires ou la satisfaction mutuelle. Ne leur montrez pas que votre profession doit être payée à juste titre. Ce n’est pas là qu’ils vous attendent. Utilisez la qualité exceptionnelle de votre approche et de votre travail pour leur démontrer que vous méritez leur confiance et tout prix à payer. On rappelle toujours le professionnel. Mais les gens ordinaires ont des contrats de court terme.
Puisque que le professionnalisme et une image professionnelle positive paie, vous devrez procéder à votre diagnostic. Quelle image professionnelle est-ce que je dégage et comment pourrais-je l’améliorer ? Suivez la démarche décrite ci-dessous, ce sera certainement un bon début !
Par Philippe Kuassi HADONOU
S’engager à devenir un vrai professionnel
Devenir un vrai professionnel et être perçu comme tel est d’abord une question de volonté et d’engagement. La question de base est très simple : qu’est-ce que ça me coute de ne pas être perçu comme un professionnel et qu’est-ce que je devrais faire pour être perçu comme un vrai professionnel ? Si vous décidez de devenir un professionnel et de bénéficier des mêmes avantages que ceux qui sont considérés comme des professionnels, commencez par comprendre que ce n’est pas un exercice banal et préparez votre âme et votre corps à définitivement laisser une empreinte professionnelle. Comme le souligne Diane YAO, experte en Relation Publique, « Ne deviens pas professionnel qui veut et lorsqu’on se décide à entrer dans le cercle des professionnels, il faut absolument savoir à quoi on s’engage et se préparer à relever tous les défis liés à ce choix radical mais toujours payant ».
Comprenez-le bien. « A cœur vaillant, rien d’impossible », l’engagement c’est la variable n°1 pour devenir un vrai professionnel. Vous devrez montrer un sérieux et une concentration dans l’accomplissement de vos tâches. D’habitude, lorsqu’on n’arrive pas à se concentrer sur les dossiers, on donne l’impression d’être incapable d’atteindre les objectifs parce qu’étant évasif ou distrait. Le professionnel a la tête sur les épaules, il est sur de lui tout en restant ouvert et ne se confond pas dans les tâches. Il travaille avec abnégation sans toute fois devenir associable. Il sait être empathique et sympathique sans jamais perdre de vue ses objectifs. Vous devrez vous y préparez en effet.
Définir sa stratégie
La stratégie répond à la question « Comment ? », dans le cas d’espèce, il s’agit pour vous de mettre en place un dispositif clair et sans ambiguïté pour atteindre notre objectif celui de devenir professionnellement impeccable. Décrire dans les moindres détails comment on compte s’y prendre pour parvenir à avoir l’image professionnelle positive à laquelle on aspire.
Vous devez avoir une idée claire de comment vous allez faire pour désormais dégager une image professionnelle positive. Commencez par auto évaluer votre capacité à dégager une image professionnelle positive. Diane YAO suggère à ceux qui savent que personne ne les a jamais pris au sérieux, de « changer radicalement leur méthode de travail et de démontrer leur engagement pour la qualité. Si personne ne vous a jamais vu sur ce terrain, les gens seront très surpris par votre nouvelle résolution. Vous pouvez décider d’utiliser vos résultats pour montrer que vous méritez désormais considération et qu’on devra vous considérer autrement que l’image qu’on a de vous actuellement ». Toujours pour le « comment », vous pouvez décider de projeter une image professionnelle positive en montrant votre attachement à la ponctualité, en améliorant votre langage, en soignant vos prises de parole. Diana YAO suggère d’opérer ses choix en commençant « par évaluer ce qui fait votre faiblesse en professionnalisme pour passer ensuite à ce que vous devrez faire une fois à bord »
Soigner son apparence
En général il y ce que vous êtes, ce que vous pensez être, ce que vous rêvez d’être et ce que les gens pensent de vous. L’objectif est de faire passer l’image voulue. L’habit même s’il ne fait pas le moine, est quand même le signe extérieur pour le reconnaitre. « En matière d’image ce n’est pas pour autant ce que vous êtes réellement qui compte mais ce que vous réussissez à faire percevoir. Si vous constatez que votre apparence trahit toute la réalité sur vous, travaillez à la soigner. Parce qu’en contexte professionnel, on n’a jamais la seconde chance de faire la première impression et cette première impression lorsqu’elle n’est pas professionnelle, elle peut vous coûter une relation professionnelle ». Prêtez une attention particulière à votre apparence.
J’ai reçu un jour un Directeur et son collaborateur, le collaborateur était plus présentable que le Directeur, ce qui s’est passé c’est que sans le savoir, j’ai pris le collaborateur pour le Directeur. C’est drôle ! Ce Directeur n’a pas pris la peine de se valoriser en prenant soin de son apparence. Et en business, ça paie vite et trop cher !
Adopter le gestuel et le vocabulaire adéquat
«On ne peut ne pas communiquer » Palo Alto. Tous les éléments de notre corps communiquent, indépendamment de nos paroles formelles. Les gestes doivent aller en adéquation avec les trois éléments précédant. Comment vous regardez dans les yeux de vos interlocuteurs ? Votre premier reflexe lorsque vous devez vous asseoir, votre démarche ? Tout compte et tout est expressif. Si vous voulez devenir un vrai professionnel, adoptez le gestuel (prochainement notre article sur le langage non verbal du business). Tout dépend de votre secteur. Les coéquipiers d’une équipe de football peuvent se tapoter sur les épaules et dans le ventre. C’est bien sympathique. Mais dans un contexte business, surveillez bien vos gestes amicaux pour ne pas manifester une familiarité déplacée.
Vos réactions et votre expression verbale ? « Ce serait bien tendance de dire à un partenaire « On est ensemble », mais « ça marche », semble plus adapté au business. Le risque est constant. Comment changer rapidement de langage juste après une rencontre amicale lorsqu’on passe au professionnel. « Vous avez vite fait de dire « Ya pas dra ! », prévient Diane YAO mais en toute chose, assurez-vous de ce que vous arrivez à tenir un discours qui cadre avec le milieu du business. Surtout évitez d’être trop familier et trop distant aussi.
Tenir ses promesses, aimer la qualité
Tenez vos engagements, dépassez les standards de qualité, établissez de nouvelle norme de qualité, allez au-delà des attentes et vous serez considérer comme un vrai professionnel. Ici le jeu est encore plus facile et la règle est à la portée de tous « le sens de l’engagement ». Dans un contexte où tout le monde est spécialiste de tout, vous devez vous démarquer par votre goût aigu pour la qualité, un sens de l’organisation pour respecter vos échéances et suffisamment d’anticipation pour ne pas mettre vos partenaires devant le fait accompli », nous conseille Diane YAO.
Un professionnel qui ne tient pas ses engagements, n’est pas crédible. Il n’est pas fiable donc on ne peut lui faire confiance. Si vous avez des doutes, évitez de faire des promesses qui pourraient vous couter cher. Tachez également de toujours préférer l’original à la copie. En tant que professionnel, nous devons accorder une importance particulière à la qualité, qui est le gage de notre crédibilité. La qualité dans les délais, la méthode, l’organisation, le langage, la gestion des promesses, voilà la vraie marque du professionnalisme.
Satisfaire, gagner ensuite
Le professionnel travaille d’abord ensuite, il cherche à gagner. Les vendeurs d’illusion veulent savoir à tous les coups, combien ils empochent avant même de cerner techniquement le travail à faire. « Lorsque j’ai en face de moi un consultant que j’appelle pour un avis technique, je commence par vérifier s’il est un vrai professionnel ou si c’est un collecteur de gain. Je commence toujours par la même phrase « Combien vous souhaitez gagner ? » et lorsque j’entends des réponses telles que « ça dépend du travail à faire », « nous sommes à 275.000 F CFA /jour, vous savez c’est un travail intellectuel », je comprends que je n’ai pas affaire à un professionnel. Le professionnel vous dira « On va y revenir, ce n’est pas le plus important, d’abord quel est le travail à faire ? », témoigne une directrice d’agence de communication.
Vous voulez devenir ou être perçu comme un vrai professionnel, votre souci N°1 doit être la satisfaction de vos partenaires ou la satisfaction mutuelle. Ne leur montrez pas que votre profession doit être payée à juste titre. Ce n’est pas là qu’ils vous attendent. Utilisez la qualité exceptionnelle de votre approche et de votre travail pour leur démontrer que vous méritez leur confiance et tout prix à payer. On rappelle toujours le professionnel. Mais les gens ordinaires ont des contrats de court terme.
Puisque que le professionnalisme et une image professionnelle positive paie, vous devrez procéder à votre diagnostic. Quelle image professionnelle est-ce que je dégage et comment pourrais-je l’améliorer ? Suivez la démarche décrite ci-dessous, ce sera certainement un bon début !
Par Philippe Kuassi HADONOU
