Désormais les gros camions de transports de matériaux de chantier, de carrière devront conformément au code d’environnement couvrir tout chargement d’une bâche étanche au risque de la fourrière. C’est ce que dit le communiqué du district d’Abidjan.
Abidjan, retrouve petit à petit son statut de perles des lagunes avec la composante 2 du PUIUR (Projet d’Urgences d’Infrastructures Urbaines) dénommée « Assainissement » dont le financement est un don de la Banque Mondiale. En plus d’avoir jugulé le problème de l’insalubrité galopante dans le district, dirigé par le Gouverneur Djédji Amondji Pierre, ledit projet a aussi pensé à la signalisation des voies. Aujourd’hui, les bandes blanches sont perceptibles sur les voies et la conduite, aux dires de certains chauffeurs, est de plus en plus aisée la nuit. Assurément pour soutenir ce projet, le gouverneur Djédji Amondji dans un communiqué , a pris des mesures à l’endroit des usagers et propriétaires de camion de transport de matériaux de chantier et de carrière. « conformément au code de l’environnement et aux textes d’application relatifs aux peines applicables en matière de contravention et aux amendes forfaitaires, le transport de ces matériaux notamment le sable, le gravier, la terre, les gravats les autres débris et résidus solides, ne peuvent se faire sur l’étendue du district d’Abidjan que par un véhicule doté d’un bac en bon état et d’une bâche étanche en bon état destinée à recouvrir le chargement et tenu par des crochets appropriés fixés à la carrosserie du véhicule ou au bac », stipule le communiqué. Du côté du district, cette décision est guidée par le souci du respect de l’environnement. Mieux, c’est une aubaine pour l’ensemble des populations du district de veiller à la salubrité. Pour certains citoyens, comme M. Crizoa Yves, rencontré au Deux Plateaux, la décision du district « est salutaire pour le cadre environnemental dans lequel nous vivons ». Car, dira-t-il, le transport du sable salit la voie, il y a forcement du sable qui se déverse sur la chaussée. Du côté des transporteurs, la décision est vue comme un argument de taille, donnée aux FDS (Forces de Défenses et de Sécurité) de Côte d’Ivoire pour corser le racket. « Aujourd’hui, en plus de ce qu’on payait avant, quand les forces de l’ordre te sifflent, on te demande ta Bâche. S’il se trouve que tu as une bâche, on te dira qu’elle n’est pas étanche. A tout point de vue, tu te feras racketter si tu ne veux pas voir ta voiture à la fourrière », nous raconte Hamed Sissoko, conducteur d’une benne à Ancien Koumassi. Pour lui, cette mesure rend de plus en plus difficile le transport des matériaux sur les chantiers. Le même état de fait est signifié par les conducteurs d’ECI-Carrière, situé sur l’axe Abidjan-Dabou. Qu’à cela ne tienne, les camions citernes qui font dégouliner leur contenu sur la chaussé, les camions de sable et autres devront s’en tenir à cette décision que salue à juste titre la coordination du PUIUR, dirigée par M. Pierre Dimba. Car si le district réussit à faire respecter cette mesure, il aura mené une action à l’avantage des efforts consentis pour rendre Abidjan et ses banlieues propres.
K.H
Abidjan, retrouve petit à petit son statut de perles des lagunes avec la composante 2 du PUIUR (Projet d’Urgences d’Infrastructures Urbaines) dénommée « Assainissement » dont le financement est un don de la Banque Mondiale. En plus d’avoir jugulé le problème de l’insalubrité galopante dans le district, dirigé par le Gouverneur Djédji Amondji Pierre, ledit projet a aussi pensé à la signalisation des voies. Aujourd’hui, les bandes blanches sont perceptibles sur les voies et la conduite, aux dires de certains chauffeurs, est de plus en plus aisée la nuit. Assurément pour soutenir ce projet, le gouverneur Djédji Amondji dans un communiqué , a pris des mesures à l’endroit des usagers et propriétaires de camion de transport de matériaux de chantier et de carrière. « conformément au code de l’environnement et aux textes d’application relatifs aux peines applicables en matière de contravention et aux amendes forfaitaires, le transport de ces matériaux notamment le sable, le gravier, la terre, les gravats les autres débris et résidus solides, ne peuvent se faire sur l’étendue du district d’Abidjan que par un véhicule doté d’un bac en bon état et d’une bâche étanche en bon état destinée à recouvrir le chargement et tenu par des crochets appropriés fixés à la carrosserie du véhicule ou au bac », stipule le communiqué. Du côté du district, cette décision est guidée par le souci du respect de l’environnement. Mieux, c’est une aubaine pour l’ensemble des populations du district de veiller à la salubrité. Pour certains citoyens, comme M. Crizoa Yves, rencontré au Deux Plateaux, la décision du district « est salutaire pour le cadre environnemental dans lequel nous vivons ». Car, dira-t-il, le transport du sable salit la voie, il y a forcement du sable qui se déverse sur la chaussée. Du côté des transporteurs, la décision est vue comme un argument de taille, donnée aux FDS (Forces de Défenses et de Sécurité) de Côte d’Ivoire pour corser le racket. « Aujourd’hui, en plus de ce qu’on payait avant, quand les forces de l’ordre te sifflent, on te demande ta Bâche. S’il se trouve que tu as une bâche, on te dira qu’elle n’est pas étanche. A tout point de vue, tu te feras racketter si tu ne veux pas voir ta voiture à la fourrière », nous raconte Hamed Sissoko, conducteur d’une benne à Ancien Koumassi. Pour lui, cette mesure rend de plus en plus difficile le transport des matériaux sur les chantiers. Le même état de fait est signifié par les conducteurs d’ECI-Carrière, situé sur l’axe Abidjan-Dabou. Qu’à cela ne tienne, les camions citernes qui font dégouliner leur contenu sur la chaussé, les camions de sable et autres devront s’en tenir à cette décision que salue à juste titre la coordination du PUIUR, dirigée par M. Pierre Dimba. Car si le district réussit à faire respecter cette mesure, il aura mené une action à l’avantage des efforts consentis pour rendre Abidjan et ses banlieues propres.
K.H