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Politique Publié le mardi 9 février 2010 | Le Mandat

Gnamien Konan, président de l’Upci et expert informatique accuse: "C’est une volonté manifeste de ne pas aller aux élections"

Hier, sur la radio Onuci Fm, le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), le Colonel Major, Gnamien Konan s’est prononcé sur l’affaire Mambé qui défraie aujourd’hui la chronique en Côte d’Ivoire.

Le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire (Upci), le Colonel Major Gnamien Konan, candidat à l’élection présidentielle qui tarde à venir, n’est pas passé par quatre chemins hier sur Onuci-Fm, pour se prononcer sur l’affaire Mambé. Selon lui, c’est par mauvaise foi que des gens font de cette affaire de 429.000 personnes qui seraient inscrites frauduleusement sur la liste électorale par le président de la Cei, une affaire d’état pour ne pas aller aux élections. Tout était simple au départ. Il suffisait de régler le cas des 1 millions 33 mille Ivoiriens restants sur une liste provisoire litigieuse pour aller aux élections. Aujourd’hui, tout ceci est remis en cause. Avec l’autonomie et la crédibilité de la Cei. Aux dires de l’ancien DG des douanes ivoiriennes, la suggestion de certaines personnes de remplacer le président de la Cei par un Ivoirien neutre n’a pas droit de cité. « Où est-ce que nous allons trouver aujourd’hui en 2010, dans un pays comme la Côte d’Ivoire, en crise et où chaque Ivoirien a une opinion, cet Ivoirien neutre ? » s’est-il interrogé. Le président de l’Upci a, au sujet du résultat de l’enquête du Procureur de la république, indiqué qu’il ne fallait pas s’attendre à une décision contraire. Car le Procureur de la république n’a fait que se conformer à l’accusation du chef de l’Etat contre le président de la Cei, accusation qui avait été lue sur les antennes de la télévision. Pour le leader de l’Upci, Mambé n’a pas commis de crime. « Il y a des fautes plus graves qui ont été commises dans ce pays » a-t-il souligné. En tant qu’informaticien, il a proposé que ledit enregistrement qui fait objet de crise soit identifié et retiré. A défaut, il faut repartir de zéro en se basant sur le fichier électoral provisoire qui a été arrêté et accepté par tous, prenant en compte 5 millions d’Ivoiriens. Gnamien Konan a également fait savoir que ce problème ne devrait pas avoir une solution juridique mais plutôt politique. Parce que le processus électoral a été arrêté selon ses propos sur le pardon, le compromis et la tolérance. « On a l’impression qu’il n’ a jamais existé de concertation entre le Rhdp et le Fpi. Or ce sont les trois grands partis (Pdci-Fpi et Rdr) qui vont décider pour nous tous » s’est-il offusqué. Avant de demander à ces derniers de retourner à Ouaga en convoquant un nouveau Cpc pour régler définitivement ce problème. Même si, selon lui, c’est une illusion de penser qu’on peut respecter la période fixée par le dernier Cpc pour la tenue de l’élection présidentielle, c’est-à-dire fin février-début mars 2010. « La volonté d’aller aux élections n’existe pas chez nous. En tout cas, pas chez les décideurs », puisque selon les arguments du président de l’Upci « chacun veut avoir la maîtrise du processus électoral en mettant ses hommes aux postes de décision ». Donc le problème Mambé n’est qu’une poudre aux yeux.

Laure Gozo
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