Entre autres revendications qu'elles ont réitérées à l'endroit du gouvernement, au sortir du conclave de dimanche à Bouaké, les Forces nouvelles réclament la signature d'importants décrets sur les questions militaires.
Les instances politiques, civiles et militaires des Forces Nouvelles se sont réunies en conclave les 07 et 08 février 2010 de 12 heures à 01 heure à Bouaké, conformément aux résolutions du conclave des Forces Nouvelles du dimanche 31 janvier 2010 pour examiner les questions militaires et sécuritaires de l'Accord Politique de Ouagadougou. Le conclave a examiné les questions relatives :
1. aux grades et au rétablissement de la solde des éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles ayant appartenu aux Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire,
2. aux stages et formations issus des conclusions de l'harmonisation des grades,
3. au regroupement, à la démobilisation, au désarmement et à la réinsertion des forces ex-belligérantes d'une part, et au désarmement et au démantèlement des milices et autres groupes d'autodéfense d'autre part,
4. à la réhabilitation des casernes dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO),
5. à la restructuration et à la refondation de l'armée,
6. au fonctionnement du Centre de Commandement Intégré (CCI).
-1. Le Conclave a été largement informé de l'état d'avancement du volet militaire et sécuritaire du processus de sortie de crise selon des dispositions de l'Accord Politique de Ouagadougou et ses accords complémentaires.
-2. Les Forces Nouvelles, à la pratique, ont relevé et déploré les limites des critères actuels arrêtés par la commission nationale d'intégration des volontaires pour l'armée nouvelle (VAN). Par conséquent, elles invitent le Gouvernement à définir les critères de recrutement dans l'armée nouvelle.
-3. L'analyse du 23 ème rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire suscite chez les Forces Nouvelles de sérieuses réserves. En conséquence, les Forces Nouvelles proposent une rencontre de clarification avec le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire sur ledit rapport.
-4. Les Forces Nouvelles, face à la dégradation de la situation socio politique suite à l'affaire de la CEI, appellent tous les acteurs du processus de sortie de crise à la retenue et les invitent à poursuivre de façon diligente et paisible l'application de l'Accord Politique de Ouagadougou.
-5. Les Forces Nouvelles prennent acte des décrets signés à Mankono. Elles invitent le Gouvernement à prendre avec diligence les décrets non encore signés notamment :
- les décrets concernant les officiers des FAFN à nommer à Titre Opérationnel et leurs conditions de mise à la retraite.
- les décrets rectificatifs des erreurs et omissions affectant les décrets déjà signés,
- les décrets relatifs à la reconstitution des carrières des militaires, gendarmes, policiers, douaniers et agents des eaux et forêts encore en activité ou admis à faire valoir leur droit à la retraite,
- le décret relatif au statut des 300 policiers issus de l'Accord de Pretoria, lequel décret devra préciser le quota des élèves commissaires, des élèves officiers de police et des élèves sous-officiers de police,
- le décret relatif à l'intégration des 5000 VAN,
- le décret relatif aux grades des contingents « zinzins et bahéfoués».
-6. Les Forces Nouvelles invitent le Groupe de Travail sur la Restructuration et la Refondation de l'Armée (GTRRA) à rendre les conclusions de ses travaux afin de faciliter la mise en place de la nouvelle armée.
-7. Les Forces Nouvelles déplorent les difficultés de financement de la réinsertion contrairement aux engagements pris par les acteurs nationaux et internationaux.
-8. Les Forces Nouvelles constatent que le désarmement et le démantèlement des milices prévus par l'Accord Politique de Ouagadougou ne sont pas encore effectifs. Par conséquent, elles invitent le CCI à faire preuve de plus de détermination et de vigilance dans la mise en œuvre de ce processus.
-9. Les Forces Nouvelles notent avec satisfaction l'ouverture effective des Brigades Mixtes de Gendarmerie, des Commissariats Mixtes de Police et des juridictions partout en zone Centre Nord Ouest (Bouaké, Katiola, Korhogo, Man, Boundiali, Touba, Odienné, Séguéla, Danané et Bouna).
-10. Les Forces Nouvelles rappellent que l'Accord Politique de Ouagadougou a confié la sécurisation du processus de sortie de crise au CCI, y compris la sécurisation des élections. Elles constatent et déplorent qu'à l'approche des échéances électorales arrêtées lors de la dernière réunion du CPC tenue le 03 décembre 2009, le CCI n'est toujours pas pleinement opérationnel faute de moyens humains, matériels et financiers. Par conséquent, les Forces Nouvelles lancent un appel pressant au Gouvernement pour y remédier.
Fait à Bouaké, le 08 février 2010 Le conclave
Les instances politiques, civiles et militaires des Forces Nouvelles se sont réunies en conclave les 07 et 08 février 2010 de 12 heures à 01 heure à Bouaké, conformément aux résolutions du conclave des Forces Nouvelles du dimanche 31 janvier 2010 pour examiner les questions militaires et sécuritaires de l'Accord Politique de Ouagadougou. Le conclave a examiné les questions relatives :
1. aux grades et au rétablissement de la solde des éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles ayant appartenu aux Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire,
2. aux stages et formations issus des conclusions de l'harmonisation des grades,
3. au regroupement, à la démobilisation, au désarmement et à la réinsertion des forces ex-belligérantes d'une part, et au désarmement et au démantèlement des milices et autres groupes d'autodéfense d'autre part,
4. à la réhabilitation des casernes dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO),
5. à la restructuration et à la refondation de l'armée,
6. au fonctionnement du Centre de Commandement Intégré (CCI).
-1. Le Conclave a été largement informé de l'état d'avancement du volet militaire et sécuritaire du processus de sortie de crise selon des dispositions de l'Accord Politique de Ouagadougou et ses accords complémentaires.
-2. Les Forces Nouvelles, à la pratique, ont relevé et déploré les limites des critères actuels arrêtés par la commission nationale d'intégration des volontaires pour l'armée nouvelle (VAN). Par conséquent, elles invitent le Gouvernement à définir les critères de recrutement dans l'armée nouvelle.
-3. L'analyse du 23 ème rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire suscite chez les Forces Nouvelles de sérieuses réserves. En conséquence, les Forces Nouvelles proposent une rencontre de clarification avec le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Côte d'Ivoire sur ledit rapport.
-4. Les Forces Nouvelles, face à la dégradation de la situation socio politique suite à l'affaire de la CEI, appellent tous les acteurs du processus de sortie de crise à la retenue et les invitent à poursuivre de façon diligente et paisible l'application de l'Accord Politique de Ouagadougou.
-5. Les Forces Nouvelles prennent acte des décrets signés à Mankono. Elles invitent le Gouvernement à prendre avec diligence les décrets non encore signés notamment :
- les décrets concernant les officiers des FAFN à nommer à Titre Opérationnel et leurs conditions de mise à la retraite.
- les décrets rectificatifs des erreurs et omissions affectant les décrets déjà signés,
- les décrets relatifs à la reconstitution des carrières des militaires, gendarmes, policiers, douaniers et agents des eaux et forêts encore en activité ou admis à faire valoir leur droit à la retraite,
- le décret relatif au statut des 300 policiers issus de l'Accord de Pretoria, lequel décret devra préciser le quota des élèves commissaires, des élèves officiers de police et des élèves sous-officiers de police,
- le décret relatif à l'intégration des 5000 VAN,
- le décret relatif aux grades des contingents « zinzins et bahéfoués».
-6. Les Forces Nouvelles invitent le Groupe de Travail sur la Restructuration et la Refondation de l'Armée (GTRRA) à rendre les conclusions de ses travaux afin de faciliter la mise en place de la nouvelle armée.
-7. Les Forces Nouvelles déplorent les difficultés de financement de la réinsertion contrairement aux engagements pris par les acteurs nationaux et internationaux.
-8. Les Forces Nouvelles constatent que le désarmement et le démantèlement des milices prévus par l'Accord Politique de Ouagadougou ne sont pas encore effectifs. Par conséquent, elles invitent le CCI à faire preuve de plus de détermination et de vigilance dans la mise en œuvre de ce processus.
-9. Les Forces Nouvelles notent avec satisfaction l'ouverture effective des Brigades Mixtes de Gendarmerie, des Commissariats Mixtes de Police et des juridictions partout en zone Centre Nord Ouest (Bouaké, Katiola, Korhogo, Man, Boundiali, Touba, Odienné, Séguéla, Danané et Bouna).
-10. Les Forces Nouvelles rappellent que l'Accord Politique de Ouagadougou a confié la sécurisation du processus de sortie de crise au CCI, y compris la sécurisation des élections. Elles constatent et déplorent qu'à l'approche des échéances électorales arrêtées lors de la dernière réunion du CPC tenue le 03 décembre 2009, le CCI n'est toujours pas pleinement opérationnel faute de moyens humains, matériels et financiers. Par conséquent, les Forces Nouvelles lancent un appel pressant au Gouvernement pour y remédier.
Fait à Bouaké, le 08 février 2010 Le conclave