La ville de Guiglo est entrée, hier, dans la danse des manifestations de rues. Mais à la différence des localités de Katiola, Divo et Man où il y a eu des casses de tribunaux, Guiglo a connu une simple marche de protestation sur le siège du comité de suivi de la Commission électorale indépendante (Cei). Des nouvelles, confirmées, en provenance de cette ville de la région du Moyen Cavally (Ouest) évoquent une gigantesque marche pacifique qui a abouti à la lecture d'une motion. Les marcheurs ont demandé au comité de suivi, installé le 21 janvier dernier, de cesser de travailler. En présence du secrétaire général de préfecture, le chef de file, Mao Cyprien, a demandé au coordinateur régional de la Cei, Amidou Bamba, de ne plus poursuivre sa mission. Cette déclaration a été également faite en la présence du commissaire de police, du commandant M'Bra de l'armée et un lieutenant de gendarmerie.
Joint au téléphone, Mao Cyprien a donné les raisons du mouvement de protestation. « C'est par rapport à ce qui s'est passé à Man, parce que nous avons demandé à la justice de retirer les noms de 900 étrangers figurant sur la liste électorale provisoire », a d'emblée expliqué notre interlocuteur. A la question de savoir si la requête avait transité par la Cei, comme le veut le mode consensuel de réclamation, il a répondu par l'affirmative. Toutefois, il a indiqué que c'est parce qu'ils n'ont « pas eu gain de cause » qu'ils ont saisi le tribunal de Man. La Cei a également exigé aux réclamants d'apporter les preuves de leur nationalité, en produisant des extraits d'acte de naissance et des certificats de nationalité. C'est ainsi, a confié M. Mao, que ces pétitionnaires s'en sont remis au tribunal de la région des 18 montagnes. La suite on la connaît, de violentes manifestations ont saccagé le tribunal. Mais avant, le juge a, selon notre interlocuteur, autorisé la validation des demandes des pétitionnaires venus de Guiglo. Mais que cette décision « a été refusées » par la Cei locale. Depuis le 21 janvier, les ennuis se multiplient à Guiglo où des populations avaient déjà demandé une interruption du travail du comité de suivi. Au motif, qu'il fallait d'abord réunir tous les dossiers des localités environnantes avant leur étude. Le 26 janvier précisément, il y a eu une interruption de travail.
Bidi Ignace
Joint au téléphone, Mao Cyprien a donné les raisons du mouvement de protestation. « C'est par rapport à ce qui s'est passé à Man, parce que nous avons demandé à la justice de retirer les noms de 900 étrangers figurant sur la liste électorale provisoire », a d'emblée expliqué notre interlocuteur. A la question de savoir si la requête avait transité par la Cei, comme le veut le mode consensuel de réclamation, il a répondu par l'affirmative. Toutefois, il a indiqué que c'est parce qu'ils n'ont « pas eu gain de cause » qu'ils ont saisi le tribunal de Man. La Cei a également exigé aux réclamants d'apporter les preuves de leur nationalité, en produisant des extraits d'acte de naissance et des certificats de nationalité. C'est ainsi, a confié M. Mao, que ces pétitionnaires s'en sont remis au tribunal de la région des 18 montagnes. La suite on la connaît, de violentes manifestations ont saccagé le tribunal. Mais avant, le juge a, selon notre interlocuteur, autorisé la validation des demandes des pétitionnaires venus de Guiglo. Mais que cette décision « a été refusées » par la Cei locale. Depuis le 21 janvier, les ennuis se multiplient à Guiglo où des populations avaient déjà demandé une interruption du travail du comité de suivi. Au motif, qu'il fallait d'abord réunir tous les dossiers des localités environnantes avant leur étude. Le 26 janvier précisément, il y a eu une interruption de travail.
Bidi Ignace