M. Diakité Mamadou, porte-parole du parquet d’Abidjan-Plateau a sur instruction du procureur de la République, M. Raymond Tchimou, réagi hier, à la conférence de presse animée, samedi dernier, à son domicile, par Beugré Mambé Robert. “La conférence de presse conforte le parquet dans sa position… Il y a des textes de loi qui donnent des compétences. C’est pourquoi nous disons que la CEI n’a pas compétence de procéder à un croisement de quelque nature que ce soit. En prenant des réquisitions de culpabilité, le parquet a visé ces textes dans le rapport de l’enquête scientifique. Mais quand le président de la CEI dit que la CEI a compétence de procéder à un croisement, qu’il le démontre aussi en s’appuyant sur des dispositions de loi ; or, il ne le fait pas. M. Beugré Mambé ne peut pas prétendre que les informaticiens, les techniciens sont allés d’eux-mêmes sur le terrain. L’ordre de mission établi est très clair. le logiciel de la SAGEM a été fait par la CEI. Et puis, il y a la feuille de route établie… par son directeur de cabinet. Le parquet est donc dans son élément”, a égréné le procureur Diakité Mamadou au parquet du Plateau en fin de matinée. Comme pour dire que “Robert Beugré Mambé s’est enfoncé” dans sa conférence de presse organisée le week-end à son domicile au milieu d’un bouclier humain. Dont l’objectif avoué est de lutter contre l’arrestation à laquelle s’est exposé Beugré Mambé dans l’affaire des 429 030 pétitionnaires inscrits frauduleusement sur la liste électorale.
Félix Teha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
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