Me Jean Chrysostome Blessy, Me Jeannot Ahoussou Kouadio, avocats du PDCI, Me Emmanuel Assi et Me Soungalo défenseurs du RDR se sont constitués pour voler au secours de Robert Beugré Mambé. Hier, ces hommes de droit ont fait une sortie au Golf Hôtel pour défendre le président de la CEI dans le scandale lié aux 429.030 pétitionnaires qui secoue la CEI. On retient de leur explication que les membres de la CEI et leur président sont couverts par une immunité et que le rapport de l’enquête faite par la justice et qui a été présenté est selon ces avocats, «une parole accusatrice du procureur qui ne peut fonder une culpabilité de Robert Beugré Mambé». Parlant de l’immunité dont bénéficie la CEI, ce collectif d’avocats a fait savoir que l’article 25 nouveau de la loi 2004-642 du 14 décembre 2004 modifiée donne et renforce même l’immunité des membres de la CEI dans leur fonction. Au dire des avocats de Mambé, même pour des faits antérieurs, les membres de la CEI ne peuvent être recherchés, ni être poursuivis et même être détenus dans une enquête judiciaire pour leurs actes une fois ceux-ci sont dans leur fonction. Partant, ces avocats estiment que le procureur de la République, gardien de la loi, a lui même violé la loi et doit être poursuivi. Pour Me Blessy, Mambé étant couvert d’une immunité, il a opposé un refus de présenter son client.
Me Ahoussou et ses amis ont aussi déploré le fait que le procureur ait présenté aux journalistes et au public le rapport d’une enquête qui est, selon eux, strictement destiné au seul procureur de la République. «Pourquoi le procureur viole la loi ? Violer la loi, c’est attenter à l’ordre public. Le procureur de la République doit être poursuivi», a déclaré Me Ahoussou.
Revenant aux faits reprochés au président de la CEI, les avocats ont, en chœur, soutenu qu’aucune disposition n’interdit le président de la CEI de faire des croisements. «Mambé n’a pas violé le mode opératoire. La liste provisoire n’est pas légale. Il n’y a pas eu de faux, parce que la liste électorale définitive n’existe pas encore», ont rétorqué les avocats.
Selon Me Blessy, il est reproché à Mambé son honnêteté. «Si des gens attendent de Mambé une démission, alors ils vont attendre longtemps. La Côte d’Ivoire ira aux élections avec Mambé», a déclaré Me Blessy.
Pour finir, les avocats du RHDP qui se battent pour un des leurs ont indiqué que l’affaire des 429.030 personnes dont il est question est, pour eux, le prétexte par lequel le camp présidentiel veut avoir le contrôle de la CEI. Ils soutiennent donc que c’est une affaire politico-judiciaire. Est-ce que cette sortie des avocats du RHDP au centre de laquelle se trouve le service de communication du PDCI est la bienvenue et peut arranger les choses ? Ces avocats pourront-ils avoir gain de cause dans cette crise de confiance ?
Si les avocats soutiennent avec force que le président Gbagbo n’a pas le pouvoir de démettre Mambé parce qu’élu par ses pairs, alors est-ce qu’en tant que candidat, le chef de l’Etat est obligé d’aller aux élections avec Mambé ?
Benjamin Koré
Me Ahoussou et ses amis ont aussi déploré le fait que le procureur ait présenté aux journalistes et au public le rapport d’une enquête qui est, selon eux, strictement destiné au seul procureur de la République. «Pourquoi le procureur viole la loi ? Violer la loi, c’est attenter à l’ordre public. Le procureur de la République doit être poursuivi», a déclaré Me Ahoussou.
Revenant aux faits reprochés au président de la CEI, les avocats ont, en chœur, soutenu qu’aucune disposition n’interdit le président de la CEI de faire des croisements. «Mambé n’a pas violé le mode opératoire. La liste provisoire n’est pas légale. Il n’y a pas eu de faux, parce que la liste électorale définitive n’existe pas encore», ont rétorqué les avocats.
Selon Me Blessy, il est reproché à Mambé son honnêteté. «Si des gens attendent de Mambé une démission, alors ils vont attendre longtemps. La Côte d’Ivoire ira aux élections avec Mambé», a déclaré Me Blessy.
Pour finir, les avocats du RHDP qui se battent pour un des leurs ont indiqué que l’affaire des 429.030 personnes dont il est question est, pour eux, le prétexte par lequel le camp présidentiel veut avoir le contrôle de la CEI. Ils soutiennent donc que c’est une affaire politico-judiciaire. Est-ce que cette sortie des avocats du RHDP au centre de laquelle se trouve le service de communication du PDCI est la bienvenue et peut arranger les choses ? Ces avocats pourront-ils avoir gain de cause dans cette crise de confiance ?
Si les avocats soutiennent avec force que le président Gbagbo n’a pas le pouvoir de démettre Mambé parce qu’élu par ses pairs, alors est-ce qu’en tant que candidat, le chef de l’Etat est obligé d’aller aux élections avec Mambé ?
Benjamin Koré