Vavoua, ville rebelle hier, serait-on tenté de dire, vu la situation qui y a prévalu. Pour manifester son indignation et sa colère contre le procès intenté contre 333 des leurs, soupçonnés de fraude sur l'identité par le FPI et ses succédanés, le Rassemblement des Jeunes Houphétistes aidé par la population a organisé hier, une journée ville morte suivie d'une marche pacifique de protestation contre les dénonciations calomnieuses du président du conseil général et DDC de Laurent Gbagbo, Hué Bi Séhi Séraphin, aidé dans sa besogne par le sous-préfet central, Boti Djédjé Martin. En effet, le parti au pouvoir enjambant les dispositions légales concernant le contentieux de l'inscription sur la liste électorale a décidé, à travers ses ramifications locales, de radier des présumés fraudeurs, du listing électoral, avec comme seul argument, leurs noms à consonance nordique.
Ainsi, plusieurs centaines de ces derniers indexés comme tels par le sieur Hué Bi Séhi Séraphin à Vavoua, se sont vus convoqués au tribunal de Daloa
pour répondre des accusations d'inscriptions illégale sur le listing électoral. Plusieurs requêtes de radiations ont été adressées à la Justice de Daloa sans qu'elles n'aient été soumises au préalable, à l'appréciation de la CEI comme l'exige le décret n° 2008-316 du 14 avril 2008 en son article 16 alinéa 3, qui stipule clairement que: "La réclamation devant la CEI est préalable à tout recours devant les juridictions compétentes". C'est donc en protestation de ce manquement flagrant du Fpi, dans sa tentative du processus électoral, qui a poussé, selon Eddy Konan, porte-parole, des manifestants à descendre dans la rue.
"Partis du corridor sud sur l’axe Daloa-Vavoua, les marcheurs ont traversé la ville sans obstacle. Mais à quelques mètres de la sous-préfecture où ils devaient remettre une motion de protestation au sous-préfet, c’étaient plutôt des flammes qui ravageaient déjà les locaux selon Konan Eddy, le porte-parole de la Jeunesse du RHDP. Sur place, nous avons constaté avec les éléments du Centre de commandement intégré (CCI) commis à l’encadrement des marcheurs, une sous-préfecture entièrement calcinée avec de nombreux documents et matériels partis en fumée" a affirmé Eddy Konan lors de la conférence de presse consécutive à la marche. Toujours selon lui, cet acte de vandalisme est à mettre au compte de jeunes infiltrés du RPP commis à la tâche par le président du conseil général et DDC de Laurent Gbagbo, Hué Bi Séhi. Jusqu'à 13 h hier, la ville était encore en proie à de violentes manifestations de colère, des populations indignées. Les rues fumaient et les odeurs de pneus calcinés envahissaient encore la ville, les boutiques et les magasins avaient baissé pavillon, et un silence de cimetière continuait de régnait dans le marché et à la gare routière. Vu que certains manifestants visiblement surexcités menaçaient de mettre le feu à certains autres édifices, les organisateurs ont eu recours aux Forces Nouvelles qui, par des tirs de sommation, ont dispersé la foule procédant au passage, à quelques interpellations. A Vavoua comme à Man, Divo, Katiola et Zuénoula, les populations ont décidé de crier leur ras-le-bol, de la manifeste intention du pouvoir de gagner du temps en retardant autant que faire se peut le processus électoral à travers des stratagèmes savamment orchestrés. En somme, tous les ingrédients sont réunis pour ruiner les efforts consentis sur le chemin de la sortie de crise. Tout cela, par la faute du Fpi qui, enjambant les souffrances des ivoiriens, veut à nouveau créer des milliers de frustrées de la nationalité. A Vavoua, selon Toualo Bi Doulo Maturin, ce sont plusieurs milliers d'Ivoiriens qui sont sur la liste noir du parti au pouvoir.
D. KONATE (CORRESPONDANT)
Ainsi, plusieurs centaines de ces derniers indexés comme tels par le sieur Hué Bi Séhi Séraphin à Vavoua, se sont vus convoqués au tribunal de Daloa
pour répondre des accusations d'inscriptions illégale sur le listing électoral. Plusieurs requêtes de radiations ont été adressées à la Justice de Daloa sans qu'elles n'aient été soumises au préalable, à l'appréciation de la CEI comme l'exige le décret n° 2008-316 du 14 avril 2008 en son article 16 alinéa 3, qui stipule clairement que: "La réclamation devant la CEI est préalable à tout recours devant les juridictions compétentes". C'est donc en protestation de ce manquement flagrant du Fpi, dans sa tentative du processus électoral, qui a poussé, selon Eddy Konan, porte-parole, des manifestants à descendre dans la rue.
"Partis du corridor sud sur l’axe Daloa-Vavoua, les marcheurs ont traversé la ville sans obstacle. Mais à quelques mètres de la sous-préfecture où ils devaient remettre une motion de protestation au sous-préfet, c’étaient plutôt des flammes qui ravageaient déjà les locaux selon Konan Eddy, le porte-parole de la Jeunesse du RHDP. Sur place, nous avons constaté avec les éléments du Centre de commandement intégré (CCI) commis à l’encadrement des marcheurs, une sous-préfecture entièrement calcinée avec de nombreux documents et matériels partis en fumée" a affirmé Eddy Konan lors de la conférence de presse consécutive à la marche. Toujours selon lui, cet acte de vandalisme est à mettre au compte de jeunes infiltrés du RPP commis à la tâche par le président du conseil général et DDC de Laurent Gbagbo, Hué Bi Séhi. Jusqu'à 13 h hier, la ville était encore en proie à de violentes manifestations de colère, des populations indignées. Les rues fumaient et les odeurs de pneus calcinés envahissaient encore la ville, les boutiques et les magasins avaient baissé pavillon, et un silence de cimetière continuait de régnait dans le marché et à la gare routière. Vu que certains manifestants visiblement surexcités menaçaient de mettre le feu à certains autres édifices, les organisateurs ont eu recours aux Forces Nouvelles qui, par des tirs de sommation, ont dispersé la foule procédant au passage, à quelques interpellations. A Vavoua comme à Man, Divo, Katiola et Zuénoula, les populations ont décidé de crier leur ras-le-bol, de la manifeste intention du pouvoir de gagner du temps en retardant autant que faire se peut le processus électoral à travers des stratagèmes savamment orchestrés. En somme, tous les ingrédients sont réunis pour ruiner les efforts consentis sur le chemin de la sortie de crise. Tout cela, par la faute du Fpi qui, enjambant les souffrances des ivoiriens, veut à nouveau créer des milliers de frustrées de la nationalité. A Vavoua, selon Toualo Bi Doulo Maturin, ce sont plusieurs milliers d'Ivoiriens qui sont sur la liste noir du parti au pouvoir.
D. KONATE (CORRESPONDANT)