«Le président du tribunal de Première instance de Sinfra, ne reconnaît pas avoir ordonné la radiation de 51 personnes de la liste du contentieux électoral. La commission électorale indépendante locale dit avoir reçu une ordonnance du tribunal. Mais son président Gonédro Trazié refuse obstinément de présenter l’ordonnance reçue. On ne sait pas, qui des deux dit la vérité. On s’interroge alors sur la neutralité de la section locale de la CEI, avec son président, Trazié Gonédro, dont nous doutons de la moralité. Pour avoir été une fois déjà reconnu coupable de détournement de 900.000FCFA, représentant le per diem des commissaires, ses plus proches collaborateurs».
Tel est l’extrait de la déclaration du directeur départemental de campagne du président Alassane Ouattara, et maire de la commune de Sinfra, le Colonel Houga Bi Goorey Jacques. Pour le premier responsable du rassemblement des républicains dudit département, la suspension de la marche de protestation contre la soi-disant radiation de 51 militants du RDR, n’est pas une fuite de responsabilité ni une peur d’être brimé qui habite les militants. C’est à la demande de l’autorité représentant l’exécutif, explique-t-il, que la marche a été suspendue, « afin que la lumière soit faite sur cette affaire par le tribunal en présence de l’avocat du parti ». Mais en attendant poursuit le colonel Houga Bi, « toutes les activités de la commission locale de la CEI sont aussi suspendues jusqu’à nouvelle ordre. La lumière sera faite aussi sur la convocation adressée à plus de 500 personnes par le fédéral du FPI, Obrai Gnatchi avec la complicité du tribunal ». Car souligne le DDC, les textes de la CEI sont clairs et connus de tous. Accusant toutes ces personnes d’être des non ivoiriens, tout simplement parce qu’elles ont des noms à consonance nordique. Le fédéral FPI Obrai Gnatchi, s’est immiscé de façon irrégulière et calomnieuse, dans la gestion du contentieux électoral. Car les textes de la CEI ne le lui autorisent aucunement, a-t-il révélé. Dans les différentes communautés étrangères (Burkinabé, malienne et Guinéenne) où il a déposé les lots de convocations, les chefs, ont retourné ces convocations au tribunal. Ils disent ne pas reconnaître ces personnes dans les fichiers de leurs communautés respectives.
Toujours à propos des 51 personnes radiées de façon clandestine, sans même que ces victimes, ni les responsables du parti ne soient avisés, la section locale soutient formellement qu’elle a agi sous l’ordre du président du tribunal. Mais, là où nous doutons de sa sincérité, lance le directeur départemental de campagne d’ADO, c’est dans le refus catégorique de présenter l’ordonnance qu’elle dit avoir reçue du tribunal. Gonédro Trazié président local de la CEI, dit également avoir informé le superviseur régional, M. Gbayoro et lui aurait donné l’ordre d’exécution de la procédure.
Aussi, en présence de l’avocat du RDR et de certaines autorités, le président du tribunal au cours d’une concertation à son bureau, a reconnu avoir ordonné la radiation de 5 personnes. Mais pas 55 comme la commission locale le prétend. Maintenant, fait remarquer le DDC, on entend que tous ceux qui sont impliqués répondent devant le tribunal au moment venu. Au niveau de la délégation du RDR, on considère que ces radiations de la part de la CEI locale, sont nulles et de nul effet. « Nous attendons que le tribunal qui vient de reporter l’audience de ce lundi, nous appelle pour faire la lumière. Sinon, nous exigeons le rétablissement dans leurs droits tous nos militants dont la CEI a abusé» a-t-il insisté.
Eu égard à tous ces comportements indélicats constatés, le colonel Houga Bi ajoute que « le camp présidentiel ne veut pas aller aux élections. C’est pourquoi, il crée des structures parallèles pour bloquer le processus électoral dans le but de conserver le pouvoir. Mais il faut que le camp présidentiel et le FPI arrêtent de faire croire que le RDR a pour objectif de donner la nationalité aux étrangers. De brader la nationalité ivoirienne à n’importe qui. Car, tous on se connaît ici en Côte d’Ivoire. Nul, n’a le monopole de la violence », a-t-il averti.
Quant au président des jeunes, Kamagaté Yacouba, les jeunes sont sur le qui vive. Ils n’attendent que le mot d’ordre du premier responsable pour enclencher la marche. Face à l’immixtion des militants du FPI de façon intempestive, dans la gestion du contentieux électoral, la jeunesse du RDR est prête à leur faire barrage. Parce que, poursuit-il, « ils n’ont aucun droit de nous spolier de nos droits. On n’a pas peur de les affronter. Bien au contraire, s’ils pensent être majoritaires, alors allons aux urnes et très vite » !
Jacquelin Mintoh.
Envoyé spécial à Sinfra.
Tel est l’extrait de la déclaration du directeur départemental de campagne du président Alassane Ouattara, et maire de la commune de Sinfra, le Colonel Houga Bi Goorey Jacques. Pour le premier responsable du rassemblement des républicains dudit département, la suspension de la marche de protestation contre la soi-disant radiation de 51 militants du RDR, n’est pas une fuite de responsabilité ni une peur d’être brimé qui habite les militants. C’est à la demande de l’autorité représentant l’exécutif, explique-t-il, que la marche a été suspendue, « afin que la lumière soit faite sur cette affaire par le tribunal en présence de l’avocat du parti ». Mais en attendant poursuit le colonel Houga Bi, « toutes les activités de la commission locale de la CEI sont aussi suspendues jusqu’à nouvelle ordre. La lumière sera faite aussi sur la convocation adressée à plus de 500 personnes par le fédéral du FPI, Obrai Gnatchi avec la complicité du tribunal ». Car souligne le DDC, les textes de la CEI sont clairs et connus de tous. Accusant toutes ces personnes d’être des non ivoiriens, tout simplement parce qu’elles ont des noms à consonance nordique. Le fédéral FPI Obrai Gnatchi, s’est immiscé de façon irrégulière et calomnieuse, dans la gestion du contentieux électoral. Car les textes de la CEI ne le lui autorisent aucunement, a-t-il révélé. Dans les différentes communautés étrangères (Burkinabé, malienne et Guinéenne) où il a déposé les lots de convocations, les chefs, ont retourné ces convocations au tribunal. Ils disent ne pas reconnaître ces personnes dans les fichiers de leurs communautés respectives.
Toujours à propos des 51 personnes radiées de façon clandestine, sans même que ces victimes, ni les responsables du parti ne soient avisés, la section locale soutient formellement qu’elle a agi sous l’ordre du président du tribunal. Mais, là où nous doutons de sa sincérité, lance le directeur départemental de campagne d’ADO, c’est dans le refus catégorique de présenter l’ordonnance qu’elle dit avoir reçue du tribunal. Gonédro Trazié président local de la CEI, dit également avoir informé le superviseur régional, M. Gbayoro et lui aurait donné l’ordre d’exécution de la procédure.
Aussi, en présence de l’avocat du RDR et de certaines autorités, le président du tribunal au cours d’une concertation à son bureau, a reconnu avoir ordonné la radiation de 5 personnes. Mais pas 55 comme la commission locale le prétend. Maintenant, fait remarquer le DDC, on entend que tous ceux qui sont impliqués répondent devant le tribunal au moment venu. Au niveau de la délégation du RDR, on considère que ces radiations de la part de la CEI locale, sont nulles et de nul effet. « Nous attendons que le tribunal qui vient de reporter l’audience de ce lundi, nous appelle pour faire la lumière. Sinon, nous exigeons le rétablissement dans leurs droits tous nos militants dont la CEI a abusé» a-t-il insisté.
Eu égard à tous ces comportements indélicats constatés, le colonel Houga Bi ajoute que « le camp présidentiel ne veut pas aller aux élections. C’est pourquoi, il crée des structures parallèles pour bloquer le processus électoral dans le but de conserver le pouvoir. Mais il faut que le camp présidentiel et le FPI arrêtent de faire croire que le RDR a pour objectif de donner la nationalité aux étrangers. De brader la nationalité ivoirienne à n’importe qui. Car, tous on se connaît ici en Côte d’Ivoire. Nul, n’a le monopole de la violence », a-t-il averti.
Quant au président des jeunes, Kamagaté Yacouba, les jeunes sont sur le qui vive. Ils n’attendent que le mot d’ordre du premier responsable pour enclencher la marche. Face à l’immixtion des militants du FPI de façon intempestive, dans la gestion du contentieux électoral, la jeunesse du RDR est prête à leur faire barrage. Parce que, poursuit-il, « ils n’ont aucun droit de nous spolier de nos droits. On n’a pas peur de les affronter. Bien au contraire, s’ils pensent être majoritaires, alors allons aux urnes et très vite » !
Jacquelin Mintoh.
Envoyé spécial à Sinfra.