Réunies autour de leur présidente, Mme Dao Coulibaly (Pdte de l'Ufpdci), les femmes des partis politiques membres du Rhdp à savoir, Mme Touré Aya Virginie, présidente du Rfr, Mme Dié Bonaho Céline, présidente de l'Ufudpci et Mme Traoré Pauline, présidente de l'Ufmfa ont décidé de mener, de manière frontale et ce aux cotés de leurs hommes et de leurs jeunes, la lutte de la libération de la Côte d'Ivoire qui ploie depuis près de onze ans, sous le poids de la misère que le Fpi lui a infligée. Pour adopter leur stratégie de combat, elles se sont retrouvées, hier, à la salle de réunion du comité électoral de la Maison du Pdci, autour de leur présidente et à l'invitation de celle-ci. De 11h à 16h, elles ont analysé la situation socio-politique et ont arrêté un certain nombre d'actions à mener incessamment. Au sortir de cette réunion, elles ont confié à la presse ce qui suit : " Notre réunion a duré parce que la situation du pays est grave. Et à situation grave, il faut un traitement de choc. Actuellement, le pays est bloqué par le Fpi. Nous ne pouvons pas assister sans réagir à cette situation. En tant que femmes et donc mères, ce sont des actions pacifiques, des actions de conciliation que nous entendons entreprendre. Au moment où nous allons tranquillement aux élections avec la précampagne, le camp présidentiel vient bloquer tout ce long processus avec cette histoire de 429.000 personnes que la Cei aurait inscrites frauduleusement sur la liste électorale provisoire. Et tout se complique davantage avec l'intrusion du ministre de l'Intérieur Désiré Tagro qui, contre tous les instruments internationaux et les lois en vigueur de la Côte d'Ivoire, a demandé au procureur de la République près du tribunal du Plateau, d'engager des poursuites contre le président de la Cei, M. Robert Mambé. " Dans les très prochains jours, nous serons, sur le terrain pour parler à nos sœurs, les mettre au même niveau d'information, ensuite les écouter et ensemble nous allons arrêter une stratégie de lutte. Car, les décisions ne doivent pas toujours venir que seulement du sommet. Notre tournée va commencer bientôt dans le district d'Abidjan pour s'étendre à l'intérieur. Nos actions ne vont pas tarder car nous sommes en mouvement pour occuper le terrain… ". Ces femmes très déterminées à l'action pacifique de libération de leur patrie se sont rendues, hier soir après leur réunion, au domicile du Général Issouf Koné, grand chancelier qui vient de perdre son épouse pour lui dire "yako". Après cette présentation de condoléances, Mme Dao et ses filles, (c'est comme cela qu'elle les appelle affectueusement), ont rendu visite à M. Mambé, président de la Cei à qui elles ont dit ceci : " Vous avez notre soutien. Restez ferme car vos sœurs, vos mamans que nous sommes, restons vigilantes et nous sommes avec vous dans la malheureuse et injuste épreuve que le régime des refondateurs vous fait subir ".
L.I.
L.I.