Qui l’aurait cru? Les villes de la Côte d’Ivoire comme dans les années d’avant les indépendances, reçoivent le courant par rotation. C’est le sens du délestage annoncé par les autorités de ce pays. Cette situation n’épargne aucune ville de l’intérieur du pays, même la capitale politique est touchée par le délestage. Sacrilège ! Pourrait-on dire. Comment comprendre que la capitale politique de la Côte d’Ivoire qui abrite le tombeau du Père Fondateur de la Côte d’Ivoire moderne puisse être plongée dans le noir ? En effet, le week-end dernier, la ville de Yamoussoukro était plongée dans une obscurité profonde et révoltante. Même la fondation Félix Houphouët Boigny, l’un des patrimoines les plus importants de ce pays, a été également plongée dans le noir. C’est à croire que le caveau familial des Houphouët où repose le défunt Père de la nation ivoirienne est resté sans électricité. Cela est d’autant plus écœurant lorsque des gens se réclamant de fils d’Houphouët, tel le gouverneur du district de Yamoussoukro, N’Dri Apollinaire, ne puissent rien faire pour éviter un tel déshonneur. Ce qui pourrait expliquer la gestion opaque des plantations du président Félix Houphouët Boigny. Il en est de même pour le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, le plus houphouétiste des houphouétistes, selon lui, à qui il est imputée cette situation déplorable. Encore une fois, il n’a pu mettre les Ivoiriens en général et Houphouët en particulier, à l’abri d’un tel désagrément. Houphouët doit certainement se retourner dans sa tombe, car il vient ainsi d’être tué une deuxième fois. La Côte d’Ivoire sous le régime Fpi, quel gâchis!
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
Lance Touré
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