Aux partis du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui soutiennent le président de la Commission électorale indépendante (CEI), s’ajoutent des organisations de la société civile ivoirienne.
235 organisations de la société civile ivoirienne, agréées par la CEI, travaillent avec cette institution depuis la nomination de son président. Certains s’occupent du volet communication, d’autres de la formation et de la sensibilisation. Théby Stanislas, le président de l’Association de la société civile pour l’éveil des consciences (ASCEC) et Essoh Serge du Mouvement de la jeunesse citoyenne de Côte d’ Ivoire (MJCCI) étaient les porte-parole de nombre de ces organisations hier,au cours d’une conférence de presse aux Deux Plateaux.
Intervenant sur la crise qui sévit à la CEI, Théby Stanislas et Essoh Serges estiment que « le débat sur la prétendue fraude qui met en cause Mambé est clos ».
« Après la sortie de Mambé samedi à sa résidence, et celle des avocats lundi à l’hôtel du Golf, le débat est clos », ont déclaré en chœur ces deux responsables d’organisation de la société civile. Pour eux, ce qui importe à présent, c’est la date réelle de la tenue des élections. Comme pour abonder dans le même sens que les détracteurs du camp présidentiel, les conférenciers affirment que la Mouvance proche de Laurent Gbagbo fait de l’affaire des 429.000 cas litigieux, un prétexte pour bloquer le processus électoral. « Nous avons compris qu’il n’y a pas eu fraude à la CEI. Gbagbo et son camp ne veulent pas aller aux élections », ont-ils déduit. Demandant aux leaders qui se sont rendus à Ouagadougou dans le cadre du CPC (Cadre permanent de concertation), de revenir à Abidjan avec la date exacte des élections et non avec une décision semblable à la démission de Mambé. « S’ils arrivent avec une information sans lien avec la date des élections, nous les empêcherons d’atterrir à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan », ont menacé Théby et Essoh. Les présidents de l’ASCEC et du MJCCI qui entendent imposer une date précise de l’élection aux Ivoiriens si le CPC faillit à cette tâche, affirment vouloir aller aux élections, mais pas avec un président à la tête de la CEI, autre que Robert Beugré Mambé. « C’est un pilote à qui l’on demande de tout lâcher, alors qu’il est prêt à atterrir », imagé Essoh Serge, quand Théby Stanislas déclare que si Mambé a pu frauder, c’est avec la complicité de l’Institut national de la statistique (INS) et la Sagem, puisque ce sont ces deux structures qui procèdent à la validation des résultats. « Comment la CEI pourrait frauder alors que tous les partis signataires de l’accord de Marcoussis sont présents au sein de l’institution », ont-ils interrogé.
O.A.K
235 organisations de la société civile ivoirienne, agréées par la CEI, travaillent avec cette institution depuis la nomination de son président. Certains s’occupent du volet communication, d’autres de la formation et de la sensibilisation. Théby Stanislas, le président de l’Association de la société civile pour l’éveil des consciences (ASCEC) et Essoh Serge du Mouvement de la jeunesse citoyenne de Côte d’ Ivoire (MJCCI) étaient les porte-parole de nombre de ces organisations hier,au cours d’une conférence de presse aux Deux Plateaux.
Intervenant sur la crise qui sévit à la CEI, Théby Stanislas et Essoh Serges estiment que « le débat sur la prétendue fraude qui met en cause Mambé est clos ».
« Après la sortie de Mambé samedi à sa résidence, et celle des avocats lundi à l’hôtel du Golf, le débat est clos », ont déclaré en chœur ces deux responsables d’organisation de la société civile. Pour eux, ce qui importe à présent, c’est la date réelle de la tenue des élections. Comme pour abonder dans le même sens que les détracteurs du camp présidentiel, les conférenciers affirment que la Mouvance proche de Laurent Gbagbo fait de l’affaire des 429.000 cas litigieux, un prétexte pour bloquer le processus électoral. « Nous avons compris qu’il n’y a pas eu fraude à la CEI. Gbagbo et son camp ne veulent pas aller aux élections », ont-ils déduit. Demandant aux leaders qui se sont rendus à Ouagadougou dans le cadre du CPC (Cadre permanent de concertation), de revenir à Abidjan avec la date exacte des élections et non avec une décision semblable à la démission de Mambé. « S’ils arrivent avec une information sans lien avec la date des élections, nous les empêcherons d’atterrir à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan », ont menacé Théby et Essoh. Les présidents de l’ASCEC et du MJCCI qui entendent imposer une date précise de l’élection aux Ivoiriens si le CPC faillit à cette tâche, affirment vouloir aller aux élections, mais pas avec un président à la tête de la CEI, autre que Robert Beugré Mambé. « C’est un pilote à qui l’on demande de tout lâcher, alors qu’il est prêt à atterrir », imagé Essoh Serge, quand Théby Stanislas déclare que si Mambé a pu frauder, c’est avec la complicité de l’Institut national de la statistique (INS) et la Sagem, puisque ce sont ces deux structures qui procèdent à la validation des résultats. « Comment la CEI pourrait frauder alors que tous les partis signataires de l’accord de Marcoussis sont présents au sein de l’institution », ont-ils interrogé.
O.A.K
