La décision du CNP de suspendre la parution du Patriote pendant trois jours, est mal perçue par Richmond Zali, Coordonnateur du Cercle des amis du Patriote. Dans l’interview qu’il nous a accordée, il s’insurge contre un acte injuste et met en garde les ennemis de la liberté de la presse.
Le Patriote : Vous êtes le coordonnateur du Cercle des amis du Patriote. Un mouvement qui vient de voir le jour. Pouvez-vous nous dire un peu plus sur votre mouvement ?
Richmond Zali : Le Cercle des amis du journal Le Patriote est un mouvement de la société civile qui vient de voir le jour. Ce mouvement était en gestation depuis longtemps. Car nous, les lecteurs du Patriote, estimons que c’est ce journal qui contient plus d’objectivité et qui fait du journalisme d’investigation. Depuis sa formule dans les 1990 et sa mutation en quotidien, en 1999, ce journal a accompagné le processus de démocratisation de notre pays jusqu’à ce jour. Nous avons estimé qu’il fallait qu’on s’organise, comme cela se passe en occident, pour appuyer les actions de notre journal. Quotidien, dont le rôle, est indispensable à la démocratisation de la Côte d’Ivoire. C’est en quelques mots, les raisons qui ont motivé la mise en place de notre association. Nous existons déjà à l’intérieur du pays de manière informelle. Aujourd’hui, nous sortons officiellement, après plusieurs mois de travail dans l’ombre, parce que notre journal a été une fois de plus attaqué. Attaqué, parce ce que suspendu pendant trois jours (du jeudi 4 février au dimanche 7 février, ndlr) pour son objectivité dans le traitement de l’information. Si nous sommes dans un pays où la vérité peut condamner un journal, il faut désespérer de la Côte d’Ivoire. C’est cette injustice qui motive notre sortie à travers cette interview.
LP : vous évoquiez tantôt la suspension du votre journal, comment commentez-vous cette décision de suspension ?
RZ : Nous croyons, qu’il faut désespérer de ces organes de régulation, dont la création à l’origine était salutaire, en ce qu’ils étaient chargés de la régulation de l’exercice du journalisme, à travers le respect de la déontologie de la presse. Mais, dans leur fonctionnement, nous nous rendons compte que ce sont des organisations qui sont au service des refondateurs et non des journalistes. Ce sont des organisations qui sont au service d’un pouvoir qui était fasciste au départ et qui met au grand jour ce caractère là. Les organisations comme le CNCA et le CNP, se sont détournés de leurs tâches. Nous ne croyons plus en ces organisations. Cette sanction, pour nous est arbitraire et injuste. Pour nous, Blé Goudé, aurait dû contredire les écrits du Patriote par un droit de réponse. Pourquoi, ne l’a-t-il pas fait ? Pour nous, quand un journal aussi sérieux que le Patriote fait une parution, il met en même temps au défi le concerné. Le concerné peut donc contredire s’il a les arguments, par un droit de réponse. C’est parce que le concerné n’a pas d’arguments, qu’il se cache derrière ces autorités de régulation. Il faut que ces agissements s’arrêtent. Parce que désormais, le Patriote ne sera plus attaqué gratuitement. Si un journal du Patriote est déchiré, le même jour, dix numéros de chaque journal bleu seront déchirés. Il faut que cela soit su. Le Patriote ne sera plus attaqué parce que nous nous sommes organisés pour répondre à la provocation. Pour nous, c’est un journal qui a aidé à la démocratisation de la Côte d’Ivoire et qui depuis 20 ans, est resté à la pointe du combat pour la démocratisation de la Côte d’Ivoire. Nous n’allons plus tolérer que ce journal soit traité ainsi. Nous pensons que c’est arbitrairement que ce journal a été suspendu. Nous en profitons pour lancer un appel à tous nos frères Ivoiriens et leur demandons de s’offrir à partir de ce jour jusqu’au samedi, 3 numéros du même tirage du journal pendant deux semaines. Pour qu’on puisse réparer le tort. Ensuite, nous lançons un appel, à tout Ivoirien qui pense qu’à un moment donné de la vie démocratique de la Côte d’Ivoire que le Patriote a été d’un soutien, parce que les médias d’Etat étant caporalisés, de s’organiser dans leur quartier pour s’inscrire dans le Cercle des amis du Patriote. Nous allons lancer des circulaires pour leur inscription. C’est le Patriote qui est notre miroir, face aux mensonges qui sont publiés sur la télévision ivoirienne. C’est le Patriote qui nous informe.
LP : Quel appel lancez-vous à tous ceux qui ont été peinés par la non parution du journal ?
RZ : je les invite à la sérénité. Je leur demande de rester à l’écoute. Nous les rassurons que plus jamais, le CNP ne va interdire la parution du Patriote. Nous avons, comme eux, subi tous les désagréments que la situation a créés. Le Patriote est venu pour nous comme un réflexe. Le matin, c’est par la lecture du Patriote qu’ils se réveillent. On sait ce qu’ils ont subi. Nous leur demandons, en tant que Coordonnateur du Cercle, de rester en éveil en s’organisant pour que ces choses ne se répètent plus.
LP : Pour que ce genre de sanctions ne se répètent plus, quelles sont les mesures concrètent que vous avez arrêtées ?
RZ : Pour nous, la chose est simple. C’est par notre organisation que nous nous donnerons la force nécessaire pour barrer la route à tous ces agissements. Nous invitons donc tous ceux qui croient en ce journal de nous rejoindre pour préparer la grande pétition que nous allons lancer bientôt. Nous allons prendre à témoin, la communauté internationale pour que ce genre de musellement de la démocratie, de la presse ne se répète plus dans notre pays. Pour terminer, je demande à M Laurent Gbagbo, d’arrêter de manipuler la télévision ivoirienne qui est la télévision de tous les Ivoiriens. Que Brou Amessan arrête de nous abreuver d’images de ce régime moribond, parce que pour nous, en payant la redevance, c’est pour qu’on nous serve une télévision à même d’éduquer nos enfants, faire la promotion de l’élite, des modèles. Il ne faut pas qu’on ouvre la télévision à Blé Goudé pour qu’il vienne injurier des personnalités et qu’en retour, il n’y ait pas de réplique. Faute de quoi, nous allons faire des sit-in devant la Compagnie ivoirienne d’électricité pour qu’on arrête de nous prélever la redevance.
JCC
Le Patriote : Vous êtes le coordonnateur du Cercle des amis du Patriote. Un mouvement qui vient de voir le jour. Pouvez-vous nous dire un peu plus sur votre mouvement ?
Richmond Zali : Le Cercle des amis du journal Le Patriote est un mouvement de la société civile qui vient de voir le jour. Ce mouvement était en gestation depuis longtemps. Car nous, les lecteurs du Patriote, estimons que c’est ce journal qui contient plus d’objectivité et qui fait du journalisme d’investigation. Depuis sa formule dans les 1990 et sa mutation en quotidien, en 1999, ce journal a accompagné le processus de démocratisation de notre pays jusqu’à ce jour. Nous avons estimé qu’il fallait qu’on s’organise, comme cela se passe en occident, pour appuyer les actions de notre journal. Quotidien, dont le rôle, est indispensable à la démocratisation de la Côte d’Ivoire. C’est en quelques mots, les raisons qui ont motivé la mise en place de notre association. Nous existons déjà à l’intérieur du pays de manière informelle. Aujourd’hui, nous sortons officiellement, après plusieurs mois de travail dans l’ombre, parce que notre journal a été une fois de plus attaqué. Attaqué, parce ce que suspendu pendant trois jours (du jeudi 4 février au dimanche 7 février, ndlr) pour son objectivité dans le traitement de l’information. Si nous sommes dans un pays où la vérité peut condamner un journal, il faut désespérer de la Côte d’Ivoire. C’est cette injustice qui motive notre sortie à travers cette interview.
LP : vous évoquiez tantôt la suspension du votre journal, comment commentez-vous cette décision de suspension ?
RZ : Nous croyons, qu’il faut désespérer de ces organes de régulation, dont la création à l’origine était salutaire, en ce qu’ils étaient chargés de la régulation de l’exercice du journalisme, à travers le respect de la déontologie de la presse. Mais, dans leur fonctionnement, nous nous rendons compte que ce sont des organisations qui sont au service des refondateurs et non des journalistes. Ce sont des organisations qui sont au service d’un pouvoir qui était fasciste au départ et qui met au grand jour ce caractère là. Les organisations comme le CNCA et le CNP, se sont détournés de leurs tâches. Nous ne croyons plus en ces organisations. Cette sanction, pour nous est arbitraire et injuste. Pour nous, Blé Goudé, aurait dû contredire les écrits du Patriote par un droit de réponse. Pourquoi, ne l’a-t-il pas fait ? Pour nous, quand un journal aussi sérieux que le Patriote fait une parution, il met en même temps au défi le concerné. Le concerné peut donc contredire s’il a les arguments, par un droit de réponse. C’est parce que le concerné n’a pas d’arguments, qu’il se cache derrière ces autorités de régulation. Il faut que ces agissements s’arrêtent. Parce que désormais, le Patriote ne sera plus attaqué gratuitement. Si un journal du Patriote est déchiré, le même jour, dix numéros de chaque journal bleu seront déchirés. Il faut que cela soit su. Le Patriote ne sera plus attaqué parce que nous nous sommes organisés pour répondre à la provocation. Pour nous, c’est un journal qui a aidé à la démocratisation de la Côte d’Ivoire et qui depuis 20 ans, est resté à la pointe du combat pour la démocratisation de la Côte d’Ivoire. Nous n’allons plus tolérer que ce journal soit traité ainsi. Nous pensons que c’est arbitrairement que ce journal a été suspendu. Nous en profitons pour lancer un appel à tous nos frères Ivoiriens et leur demandons de s’offrir à partir de ce jour jusqu’au samedi, 3 numéros du même tirage du journal pendant deux semaines. Pour qu’on puisse réparer le tort. Ensuite, nous lançons un appel, à tout Ivoirien qui pense qu’à un moment donné de la vie démocratique de la Côte d’Ivoire que le Patriote a été d’un soutien, parce que les médias d’Etat étant caporalisés, de s’organiser dans leur quartier pour s’inscrire dans le Cercle des amis du Patriote. Nous allons lancer des circulaires pour leur inscription. C’est le Patriote qui est notre miroir, face aux mensonges qui sont publiés sur la télévision ivoirienne. C’est le Patriote qui nous informe.
LP : Quel appel lancez-vous à tous ceux qui ont été peinés par la non parution du journal ?
RZ : je les invite à la sérénité. Je leur demande de rester à l’écoute. Nous les rassurons que plus jamais, le CNP ne va interdire la parution du Patriote. Nous avons, comme eux, subi tous les désagréments que la situation a créés. Le Patriote est venu pour nous comme un réflexe. Le matin, c’est par la lecture du Patriote qu’ils se réveillent. On sait ce qu’ils ont subi. Nous leur demandons, en tant que Coordonnateur du Cercle, de rester en éveil en s’organisant pour que ces choses ne se répètent plus.
LP : Pour que ce genre de sanctions ne se répètent plus, quelles sont les mesures concrètent que vous avez arrêtées ?
RZ : Pour nous, la chose est simple. C’est par notre organisation que nous nous donnerons la force nécessaire pour barrer la route à tous ces agissements. Nous invitons donc tous ceux qui croient en ce journal de nous rejoindre pour préparer la grande pétition que nous allons lancer bientôt. Nous allons prendre à témoin, la communauté internationale pour que ce genre de musellement de la démocratie, de la presse ne se répète plus dans notre pays. Pour terminer, je demande à M Laurent Gbagbo, d’arrêter de manipuler la télévision ivoirienne qui est la télévision de tous les Ivoiriens. Que Brou Amessan arrête de nous abreuver d’images de ce régime moribond, parce que pour nous, en payant la redevance, c’est pour qu’on nous serve une télévision à même d’éduquer nos enfants, faire la promotion de l’élite, des modèles. Il ne faut pas qu’on ouvre la télévision à Blé Goudé pour qu’il vienne injurier des personnalités et qu’en retour, il n’y ait pas de réplique. Faute de quoi, nous allons faire des sit-in devant la Compagnie ivoirienne d’électricité pour qu’on arrête de nous prélever la redevance.
JCC