Laurent Gbagbo commence à perdre patience devant l`équation-Mambé. Au terme d`une réunion qu`il a tenue, il y a deux jours avec ses plus fidèles conseillers juridiques et politiques afin d`explorer les solutions possibles au problème, le chef de l`Etat-candidat aurait pris l`option du passage en force : arrêter M. Beugré Mambé et réorganiser la Cei avec ou sans l`accord de l`opposition.
C`est une source bien introduite au palais présidentiel qui donne l`information. Il y a deux jours, Gbagbo aurait réuni ses conseillers juridiques pour examiner les suites à donner aux conclusions du récent rapport du procureur de la République sur ce qu`il est convenu d`appeler "l`affaire des 429.000 pétitionnaires". A la question centrale autour de laquelle ont tourné les débats étaient celle de savoir si oui ou non l`article 25 nouveau de la loi de 2004 conférait aux membres de la Cei une immunité dans le cadre de leurs fonctions. A en croire nos sources, des opinions contradictoires auraient été exprimées sur le sujet. D`une part, il y avait ceux qui estimaient que les membres de la Cei bénéficient bel et bien d`une immunité et d`autre part, ceux qui, comme Odehouni Céraldine, conseillère juridique du chef de l`Etat, prétendaient le contraire. En tout état de cause, Gbagbo aurait tranché en faveur des seconds et pris la décision de faire arrêter le président de la Cei. En se fondant sur le rapport du procureur de la République.
En optant pour cette solution qui privilégie la force au droit, Gbagbo est conscient que l`opposition ne restera pas sans réaction. Mais le chef de l`Etat se serait déclaré prêt à assurer ses choix, contre vents et marées.
Paul Koudou
C`est une source bien introduite au palais présidentiel qui donne l`information. Il y a deux jours, Gbagbo aurait réuni ses conseillers juridiques pour examiner les suites à donner aux conclusions du récent rapport du procureur de la République sur ce qu`il est convenu d`appeler "l`affaire des 429.000 pétitionnaires". A la question centrale autour de laquelle ont tourné les débats étaient celle de savoir si oui ou non l`article 25 nouveau de la loi de 2004 conférait aux membres de la Cei une immunité dans le cadre de leurs fonctions. A en croire nos sources, des opinions contradictoires auraient été exprimées sur le sujet. D`une part, il y avait ceux qui estimaient que les membres de la Cei bénéficient bel et bien d`une immunité et d`autre part, ceux qui, comme Odehouni Céraldine, conseillère juridique du chef de l`Etat, prétendaient le contraire. En tout état de cause, Gbagbo aurait tranché en faveur des seconds et pris la décision de faire arrêter le président de la Cei. En se fondant sur le rapport du procureur de la République.
En optant pour cette solution qui privilégie la force au droit, Gbagbo est conscient que l`opposition ne restera pas sans réaction. Mais le chef de l`Etat se serait déclaré prêt à assurer ses choix, contre vents et marées.
Paul Koudou
