Le Rassemblement des jeunes républicains (Rjr) a tenu une assemblée générale extraordinaire, hier, au siège du parti sis à la rue Lepic, afin d'examiner la situation sociopolitique du pays. Au terme de cette rencontre présidée par le président Karamoko Yayoro, qui a dû écourter sa participation pour cause de maladie, une déclaration a été lue par le vice-président, Ben Sylla Khalil. Ci-dessous, le communiqué de l'assemblée générale extraordinaire. "L'assemblée générale a fait le point du contentieux hors du mode opératoire initié par le Fpi et note avec regret que cette initiative soit dirigée en particulier contre une partie du peuple de Côte d'Ivoire et en l'occurrence les ressortissants du Nord. L'assemblée générale dénonce et déplore cette énième manœuvre du Fpi qui malheureusement réveille l'ivoirité et tente à spolier des milliers d'Ivoiriens de leur nationalité. L'assemblée générale condamne toutes les dénonciations calomnieuses et les arrestations arbitraires qui sont de nature à remettre en cause tous les acquis de l'Accord politique de Ouagadougou. L'Ag apporte son soutien à toutes les victimes de la politique d'exclusion du Fpi dans toutes les localités sur l'ensemble du territoire national. Elle condamne la résurgence de l'ivoirité, du tribalisme et de la xénophobie. Elle recommande en outre, le respect scrupuleux du mode opératoire tel que arrêté par les différents acteurs du processus. L'Ag renouvelle son soutien ferme au président de la Commission électorale indépendante, Robert Beugré Mambé, dans la bonne conduite des opérations électorales jusqu'à leur terme. Elle apporte son soutien aux responsables du Rhdp, invités à se prononcer sur l'actualité politique au Burkina Faso. L'Ag apporte son soutien à tous les jeunes mobilisés pour la sécurisation du domicile du président Robert Beugré Mambé et appelle au renforcement du bouclier humain. Elle met en garde le Fpi et le chef de l'Etat dans la guerre qu'ils livrent aux Ivoiriens. L'assemblée générale recommande et encourage toutes les populations à se dresser contre le Fpi, son candidat et tous les magistrats qui voudraient statuer en dehors de la procédure établie par le mode opératoire. Et appelle les victimes à porter plainte contre toutes les autorités judiciaires et administratives coupables de tribalisme et de xénophobie".
Propos recueillis par Jules Claver Aka
Propos recueillis par Jules Claver Aka
