Plusieurs sujets seront à l’ordre du jour de la énième réunion à Ouagadougou sur la crise ivoirienne.
Sauf cataclysme, c’est aujourd’hui que les principaux antagonistes de la crise actuelle autour de la liste électorale ivoirienne doivent se retrouver à Ouagadougou autour du «Facilitateur», le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré. Des représentants du camp présidentiel, de l’opposition ainsi que le chef de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, sont notamment attendus pour trouver une solution à la crise qui ralentit le processus électoral. Selon des sources proches du dossier, plusieurs points sont à l’ordre du jour, à savoir la direction de la CEI, la réforme en profondeur de la CEI formulée par le camp présidentiel, la question de la liste électorale provisoire, notamment les échauffourées autour du contentieux judiciaire et des contestations des décisions prononcées par certains magistrats ; des décisions qui ont occasionné des troubles à l’ordre public dans certaines localités de l’intérieur du pays. Selon le porte-parole de la Primature, Méité Sindou, qui s’exprimait sur radio Onuci, le président Burkinabé procédera comme d’habitude. En effet, il reprendra la méthode qu’il a employée pour aboutir à l’Accord de Ouagadougou. Selon toujours le porte-parole de la Primature, le président burkinabé recevra d’abord les catalogues de revendication avant d’en tirer un ordre du jour à proposer aux participants. Ensuite, il proposera un catalogue de propositions consensuelles pour parvenir à concilier les positions. Le processus électoral ivoirien est actuellement en panne, alors qu’il doit conduire à la tenue d’un scrutin présidentiel reporté depuis 2005, et censé clore la crise née d’un coup d’Etat manqué en 2002. La tension née il y a un mois d’une polémique autour de la liste électorale, est montée vendredi dernier avec la publication des résultats d’une enquête ordonnée par le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro. Elle rend "coupables" de "fraudes" M. Mambé et plusieurs de ses collaborateurs, accusés d’avoir créé et utilisé un fichier litigieux de 429.000 personnes dans la confection de la liste des votants. Le camp présidentiel réclame la démission du chef de la Cei et l’opposition veut celle de M. Tagro, mis en cause pour "intrusion" dans le processus électoral.
Cyrille Djedjed
Sauf cataclysme, c’est aujourd’hui que les principaux antagonistes de la crise actuelle autour de la liste électorale ivoirienne doivent se retrouver à Ouagadougou autour du «Facilitateur», le chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré. Des représentants du camp présidentiel, de l’opposition ainsi que le chef de la Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré Mambé, sont notamment attendus pour trouver une solution à la crise qui ralentit le processus électoral. Selon des sources proches du dossier, plusieurs points sont à l’ordre du jour, à savoir la direction de la CEI, la réforme en profondeur de la CEI formulée par le camp présidentiel, la question de la liste électorale provisoire, notamment les échauffourées autour du contentieux judiciaire et des contestations des décisions prononcées par certains magistrats ; des décisions qui ont occasionné des troubles à l’ordre public dans certaines localités de l’intérieur du pays. Selon le porte-parole de la Primature, Méité Sindou, qui s’exprimait sur radio Onuci, le président Burkinabé procédera comme d’habitude. En effet, il reprendra la méthode qu’il a employée pour aboutir à l’Accord de Ouagadougou. Selon toujours le porte-parole de la Primature, le président burkinabé recevra d’abord les catalogues de revendication avant d’en tirer un ordre du jour à proposer aux participants. Ensuite, il proposera un catalogue de propositions consensuelles pour parvenir à concilier les positions. Le processus électoral ivoirien est actuellement en panne, alors qu’il doit conduire à la tenue d’un scrutin présidentiel reporté depuis 2005, et censé clore la crise née d’un coup d’Etat manqué en 2002. La tension née il y a un mois d’une polémique autour de la liste électorale, est montée vendredi dernier avec la publication des résultats d’une enquête ordonnée par le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro. Elle rend "coupables" de "fraudes" M. Mambé et plusieurs de ses collaborateurs, accusés d’avoir créé et utilisé un fichier litigieux de 429.000 personnes dans la confection de la liste des votants. Le camp présidentiel réclame la démission du chef de la Cei et l’opposition veut celle de M. Tagro, mis en cause pour "intrusion" dans le processus électoral.
Cyrille Djedjed