Engagé depuis pour régler les erreurs qui se sont glissées soit sur les noms ou la date de naissance de certains réquerents pendant l’enrôlement, le contentieux électoral a amorcé un virage dangereux surtout avec la présomption de radiation de certains noms de la liste électorale provisoire. Le motif était que ceux-ci seraient des non-nationaux. La suite on la connaît. Plusieus tribunaux saccagés, et le clou, une sous-préfecture brûlée, endommageant ainsi les nombreux registres que les autorités administratives ont eu du mal à reconstituer. Mais au-delà du saccage et de l’incendie de ces administrations publiques, la vie des juges, greffiers, ainsi que celles des sous-préfets et de tout le personnel actif est dangereusement menacée. Pour preuve, pendant que la sous-préfecture Centrale de Vavoua partait en fumée, le sous-préfet n’a eu son salut que grâce au Centre de commandement intégré (CCI) qui lui a conseillé de sortir de la ville par la périlleuse voie qui relie Vavoua à Zuénoula. Exercice éprouvant pour un administrateur, qui plus est, représente l’autorité Républicaine dans cette lointaine localité. Et pourtant, le rôle premier du contentieux était de permettre de régler tous les cas d’erreur qui avaient eu cours lors de l’enrôlement. Certaines personnes ont profité de cette occasion pour régler les comptes. Toute chose qui a amené les victimes de ces sombres dénonciations à manifester violemment contre la spoliation de leur identité.
Une sage décision
Ayant constaté que le processus du contentieux électoral fonçait droit dans un mur, le gouvernement, par la voix de son secrétaire général, a décidé de suspendre le processus. Censé contribuer à un retour à la paix, le contentieux électoral est plutôt devenu confligène. Cette décision insuffle une grosse bouffée d’oxygène cette atmosphère très surchauffée où les tensions se mêlent dangereusement aux flammes. Elle permettra sûrement de freiner les velléités à la violence gratuite, pour un retour à plus de sérénité. Le temps de la suspension doit aussi être l’occasion pour l’ensemble des acteurs politiques un temps de réflexions profondes en vue d’emprunter des voies beaucoup plus sages dans l’intérêt supérieur de la nation. Car pour tous ceux qui aspirent aujourd’hui à diriger le pays, le choix de la violence n’est pas la meilleure. C’est pourquoi ils doivent savoir raison gardée pour ne pas faire réplonger le pays dans le chaos. L’histoire et le peuple de Côte d’Ivoire les regardent.
Idrissa Konaté
Photo: Félix Tyéoulou Dyéla
Légende: Par la voix de son secrétaire général, le gouvernement ivoirien a pris une décision salutaire.
Une sage décision
Ayant constaté que le processus du contentieux électoral fonçait droit dans un mur, le gouvernement, par la voix de son secrétaire général, a décidé de suspendre le processus. Censé contribuer à un retour à la paix, le contentieux électoral est plutôt devenu confligène. Cette décision insuffle une grosse bouffée d’oxygène cette atmosphère très surchauffée où les tensions se mêlent dangereusement aux flammes. Elle permettra sûrement de freiner les velléités à la violence gratuite, pour un retour à plus de sérénité. Le temps de la suspension doit aussi être l’occasion pour l’ensemble des acteurs politiques un temps de réflexions profondes en vue d’emprunter des voies beaucoup plus sages dans l’intérêt supérieur de la nation. Car pour tous ceux qui aspirent aujourd’hui à diriger le pays, le choix de la violence n’est pas la meilleure. C’est pourquoi ils doivent savoir raison gardée pour ne pas faire réplonger le pays dans le chaos. L’histoire et le peuple de Côte d’Ivoire les regardent.
Idrissa Konaté
Photo: Félix Tyéoulou Dyéla
Légende: Par la voix de son secrétaire général, le gouvernement ivoirien a pris une décision salutaire.