Le directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Vavoua a animé un point de presse, hier, au siège du Fpi sis en zone 4, suite aux événements survenus récemment dans la ville. M Yue-Bi Sehi a, au cours de cette rencontre, produit les documents qui prouvent qu'il est bel et bien à l'origine des manifestations qui ont paralysé la ville le mardi dernier.
Au cours de son intervention, le directeur départemental de campagne qui avait à ses côtés, ses collaborateurs, n'a pas nié son implication dans les mouvements. "A Vavoua, on se connait entre nous, on ne peut pas tromper quelqu'un. La tentative d'utiliser les gens que nous avons reçus chez nous comme bétail électoral ne passera pas" a-t-il dit d'entrée en ajoutant que 347 personnes d'origine étrangère ont été repérées pour être radiées de la liste électorale provisoire. Et pour la radiation de ces personnes de la liste, M. Yue-Bi Sehi n'a pas voulu respecter le mode opératoire tel que prescrit par les différentes parties. En effet, il a adressé un courrier à la Cei le 9 janvier 2010, dernier délai du contentieux pour faire mention de l'existence de 347 non ivoiriens sur la liste provisoire et demander leur radiation. La Commission électorale départementale de Vavoua a répondu à M. Yue-Bi Sehi le 11 janvier pour lui rappeler la procédure en vigueur et lui rappeler que le délai imparti pour le contentieux était passé. Dans sa volonté de faire radier ces personnes, le directeur de campagne de Laurent Gbagbo à Vavoua a saisi le tribunal de première instance de Daloa. Dans un second courrier adressé à la Cei locale le 27 janvier, il demandait aux responsables de convoquer les 347 personnes qu'il a dénoncées à venir justifier leur nationalité au cours de l'audience du 29 janvier. Le tribunal de Daloa a accepté de se prononcer en dehors de la procédure normale. C'est donc cette situation qui a fâché les personnes concernées et qui a suscité les mouvements du mardi 9 février dernier. Même si M. Yue-Bi Sehi dit avoir les preuves que ces personnes sont étrangères, il doit reconnaitre que sa volonté de violer de façon flagrante les procédures en vigueur est à l'origine des troubles de Vavoua. Pourquoi donc le DDC de Gbagbo a-t-il voulu contourner la procédure en vigueur si tel est qu'il a les preuves que les peronnes dénoncées sont des étrangers ? La période légale pour la gestion du contentieux courait du 23 décembre au 9 janvier. Et même s'il y a eu une rallonge, les procédures n'ont pas changé.
Jules Claver Aka
Au cours de son intervention, le directeur départemental de campagne qui avait à ses côtés, ses collaborateurs, n'a pas nié son implication dans les mouvements. "A Vavoua, on se connait entre nous, on ne peut pas tromper quelqu'un. La tentative d'utiliser les gens que nous avons reçus chez nous comme bétail électoral ne passera pas" a-t-il dit d'entrée en ajoutant que 347 personnes d'origine étrangère ont été repérées pour être radiées de la liste électorale provisoire. Et pour la radiation de ces personnes de la liste, M. Yue-Bi Sehi n'a pas voulu respecter le mode opératoire tel que prescrit par les différentes parties. En effet, il a adressé un courrier à la Cei le 9 janvier 2010, dernier délai du contentieux pour faire mention de l'existence de 347 non ivoiriens sur la liste provisoire et demander leur radiation. La Commission électorale départementale de Vavoua a répondu à M. Yue-Bi Sehi le 11 janvier pour lui rappeler la procédure en vigueur et lui rappeler que le délai imparti pour le contentieux était passé. Dans sa volonté de faire radier ces personnes, le directeur de campagne de Laurent Gbagbo à Vavoua a saisi le tribunal de première instance de Daloa. Dans un second courrier adressé à la Cei locale le 27 janvier, il demandait aux responsables de convoquer les 347 personnes qu'il a dénoncées à venir justifier leur nationalité au cours de l'audience du 29 janvier. Le tribunal de Daloa a accepté de se prononcer en dehors de la procédure normale. C'est donc cette situation qui a fâché les personnes concernées et qui a suscité les mouvements du mardi 9 février dernier. Même si M. Yue-Bi Sehi dit avoir les preuves que ces personnes sont étrangères, il doit reconnaitre que sa volonté de violer de façon flagrante les procédures en vigueur est à l'origine des troubles de Vavoua. Pourquoi donc le DDC de Gbagbo a-t-il voulu contourner la procédure en vigueur si tel est qu'il a les preuves que les peronnes dénoncées sont des étrangers ? La période légale pour la gestion du contentieux courait du 23 décembre au 9 janvier. Et même s'il y a eu une rallonge, les procédures n'ont pas changé.
Jules Claver Aka