Le message de campagne du candidat Laurent Gbagbo fait « rêver ». « Gbagbo candidat de l’espoir »… « Gbagbo un parcours exceptionnel »… Des artistes chanteurs, certainement pour des besoins stomacaux, ont même mis sur le marché un album pour le candidat de l’espoir ( ?). Mais quand on prend du recul et qu’on réfléchit un seul instant, on se demande si tous ceux qui croient à ces balivernes et qui l’annoncent à tout vent savent de quoi ils parlent. Avec cette misère qui rime désormais avec le quotidien de l’ivoirien, peut-on dire que celui qui nous a gouverné depuis dix ans ce pays est un candidat de l’espoir ? Par définition, l’espoir est une chose ou une personne en qui on espère. Autrement dit, celui qui a les compétences de procurer un mieux être et un bien être. Alors que dans ce cas d’espèce, notre président candidat sortant à déjà fait ses preuves en dix ans de gestion du reste calamiteuse. Et son bilan est plus que négatif avec à la clé la notre zéro. Donc il ne peut incarner un quelconque espoir. Les observateurs avertis du domaine de la communication trouvent ce marketing politique vraiment inapproprié pour le chef de file des frontistes. Le passif des refondateurs pendant leur règne est lourd. C’est de l’utopie de penser qu’il y a encore de l’espoir pour eux. Leur mentor ne peut qu’être un drôle de candidat de l’espoir. Les ivoiriens ne doivent pas se fier à cette publicité que le Fpi bombarde à travers sa chaîne de télévision, la Rti. La Côte d’Ivoire qui est plongée dans l’obscurité totale, depuis quelques semaines, fait mentir cette publicité mensongère. Le pays est dans le noir et au lieu de résoudre ce problème, on prêche un faux espoir aux ivoiriens. Quel contraste ? Les ivoiriens ne sont pas dupes. Ils ont le discernement. Ils ne suivront plus les drôles de candidat de l’espoir qui ne vendent que du rêve.
JN
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