x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 12 février 2010 | Nord-Sud

Suspension du contentieux judiciaire : La catastrophe évitée de justesse

Les autorités de l'Etat ont sauvé les Ivoiriens d'un drame collectif, qui se profilait à l'horizon. Reste que les discussions qui ont cours depuis hier à Ouagadougou, leur redonnent totalement l'espoir de mettre les bulletins de vote dans les urnes très prochainement.

Quand un peuple est à l'agonie, il en appelle à Dieu. L'espoir dans la détresse, est que la main divine vienne à la rescousse. On ne peut dire que les Ivoiriens n'ont pas vécu ces moments de profonde détresse ces temps-ci. La résurgence des actes de violence et de vandalisme, dans le cadre du contentieux judiciaire, a plongé le pays dans l'incertitude. De très peu, le phénomène des incendies visant à reprouver des radiations « arbitraires », « injustes » se généralisait. Katiola, Man, Divo, Vavoua… les incendies et autres casses de tribunaux ou de bâtiments préfectoraux rampaient à toute vitesse. Quand, les hautes autorités ayant perçu le danger ont réagi. Enfin ! Mercredi, le secrétaire général du Gouvernement a, à travers un communiqué, informé les Ivoiriens de la suspension jusqu'à nouvel ordre du contentieux judiciaire. La décision du président de la République et de son Premier ministre est salvatrice à plusieurs égards.
La décision d'arrêter les validations sur la liste électorale provisoire dans les tribunaux de première instance éteint le feu. Le peuple ne peut que s'en trouver soulager. Il peu s'interroger sur l'avenir des milliers de dossiers mis ainsi en attente dans les temples de Thémis. Certes, mais force est de constater que la mesure du gouvernement illumine à nouveau le ciel ivoirien. L'Accord politique de Ouagadougou dont une opinion faisait déjà les funérailles peut aussi se poursuivre, avec sérénité. Les Ivoiriens vont respirer et dormir librement. Sans craindre que des localités auront leurs tours d'être embrasées. Il était important de garantir la quiétude aux négociations de Ouaga. Nos politiques sont depuis hier en conclave dans la capitale burkinabé. L'objectif de leurs retrouvailles est de dénouer la crise du contentieux qui grippe le processus électoral depuis maintenant un mois. Le calme revenu en terre ivoirienne a cela de rassurant qu'il met davantage la facilitation en confiance sur la bonne volonté des Ivoiriens. Ils veulent aller à aller à la paix et aux urnes. Ils l'ont exprimé par les appels récurrents des religieux, des politiques et de la société civile. Ils viennent de le démontrer une fois de plus par le communiqué du mercredi. Seuls les débats de Ouaga font palpiter les cœurs sur les bords de la lagune Ebrié. Car, tous les regards sont à présent tournés vers la capitale du « pays frère ». L'espoir est que la bonne nouvelle en vienne, pour concilier les blocs politiques antagonistes : le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix - Rhdp et le Congrès national pour la résistance et la démocratie - Cnrd. L'enjeu des discussions est sans nul doute la suite à accorder à l'affaire des 429.000 enrôlés, croisés clandestin. Le sort du très controversé président de la Commission électorale indépendante (Cei) en est lié. Tout est parti de là, pour que les discours se radicalisent.


Bidi Ignace
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ