Le Président Blaise Compaoré a reçu hier au palais présidentiel du Faso, les acteurs de la crise ivoirienne. Notamment, une délégation du camp présidentiel ivoirien conduite par le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, celle du Rhdp avec à sa tête, le président du directoire, Alphonse Djédjé Mady, une délégation de la Commission Electorale Indépendante. A l’examen des informations en notre possession, cette rencontre a tourné principalement autour de ‘’l’affaire fraude à la Cei’’ pour laquelle le camp présidentiel a exigé la démission du président de cette institution, Robert Beugré Mambé et la recomposition de la Cei. Selon Pascal Affi N’Guessan, l’actuel patron de la Cei doit partir parce qu’il n’est plus crédible. A ce sujet, au sortir de sa rencontre le facilitateur de l’Apo, Blaise Compaoré, le président la Commission Electorale Indépendante, Beugré Mambé, a réaffirmé son intention de continuer à conduire le processus électoral à la tête de cette institution.
Mambé demeure à son poste
« J’ai été élu pour faire un travail. C’est ce que je fais. Je ne démissionnerai pas. J’ai travaillé dans la transparence, en parfaite intelligence avec tous les acteurs politiques ivoiriens. Et nous avons réalisé à ce jour, 95% de notre mission conformément à tous les mécanismes prévus. Nous devons maintenant concentrer nos énergies pour aller à des élections propres qui répondent aux standards internationaux », a fait savoir le président Mambé, au sortir de sa rencontre avec le président burkinabè rencontre qui a duré plus de deux heures. Sur la question des 429000 personnes sur laquelle il aurait été longuement questionné par le président Blaise Compaoré, Mambé a démontré qu’: « Il n’y a eu aucune tentative de fraude. Il n’y a pas eu de fraude, et il n’y aura pas de fraude sur la liste électorale. Le système informatique ne le permet pas ». Le président de la Cei a été soutenu par le Rhdp qui, au sortir de sa rencontre avec le facilitateur de l’Apo, de la crise ivoirienne, n’a pas manqué de témoigner par la voix du président du directoire, Alphonse Djédjé Mady ; son soutien à Mambé.
Le soutien indéfectible de l’opposition
ivoirienne au
président de la Cei
« Le RHDP a fait connaître sa position au Facilitateur de l’Apo qui nous a très bien compris. Nous lui avons tout expliqué. Il y’a que la CEI et son Président sont mis en cause à partir d’une disquette qui comporterait 429000 personnes, laquelle liste n’a jamais été intégrée dans le fichier. Le clan présidentiel en a fait un sujet de guerre pour demander la démission du Président Mambé. Il faut que les Ivoiriens et la classe politique ivoirienne fassent preuve de lucidité et ne cherchent pas éternellement des alibis pour éviter les élections» a-t-il déclaré, avant d’ajouter que : « Nous ne reconnaissons pas la faute qui est reprochée à Monsieur Mambé. Monsieur Mambé et la CEI n’ont commis aucune faute et cette affaire est devenue un prétexte pour ne pas aller aux élections. Nous ne pensons pas que la démission de Mambé soit la solution au problème du blocage du processus électoral». Le Rhdp s’est par ailleurs prononcé sur la radiation de personnes par des juges sur la liste électorale. Il a trouvé déplacé que des juges aient été commis d’office pour radier des personnes sur la liste électorale et ce, sur la base de leur patronyme. « Cela n’est pas acceptable et il faut éviter les soulèvements populaires » a averti le Pr Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp. Le camp présidentiel retourne donc de Ouagadougou, bredouille, sans avoir obtenu la démission de Beugré Mambé de la Cei comme il a tant souhaité. Le président du Burkina Faso, facilitateur de la crise ivoirienne, vu que chaque camp est resté campé sur sa position, s’est gardé de prendre une décision. Selon des sources proches du palais présidentiel burkinabè, le président Blaise Compaoré pourra faire connaître sa position dans les prochains jours. En attendant, Mambé demeure à son poste.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
Mambé demeure à son poste
« J’ai été élu pour faire un travail. C’est ce que je fais. Je ne démissionnerai pas. J’ai travaillé dans la transparence, en parfaite intelligence avec tous les acteurs politiques ivoiriens. Et nous avons réalisé à ce jour, 95% de notre mission conformément à tous les mécanismes prévus. Nous devons maintenant concentrer nos énergies pour aller à des élections propres qui répondent aux standards internationaux », a fait savoir le président Mambé, au sortir de sa rencontre avec le président burkinabè rencontre qui a duré plus de deux heures. Sur la question des 429000 personnes sur laquelle il aurait été longuement questionné par le président Blaise Compaoré, Mambé a démontré qu’: « Il n’y a eu aucune tentative de fraude. Il n’y a pas eu de fraude, et il n’y aura pas de fraude sur la liste électorale. Le système informatique ne le permet pas ». Le président de la Cei a été soutenu par le Rhdp qui, au sortir de sa rencontre avec le facilitateur de l’Apo, de la crise ivoirienne, n’a pas manqué de témoigner par la voix du président du directoire, Alphonse Djédjé Mady ; son soutien à Mambé.
Le soutien indéfectible de l’opposition
ivoirienne au
président de la Cei
« Le RHDP a fait connaître sa position au Facilitateur de l’Apo qui nous a très bien compris. Nous lui avons tout expliqué. Il y’a que la CEI et son Président sont mis en cause à partir d’une disquette qui comporterait 429000 personnes, laquelle liste n’a jamais été intégrée dans le fichier. Le clan présidentiel en a fait un sujet de guerre pour demander la démission du Président Mambé. Il faut que les Ivoiriens et la classe politique ivoirienne fassent preuve de lucidité et ne cherchent pas éternellement des alibis pour éviter les élections» a-t-il déclaré, avant d’ajouter que : « Nous ne reconnaissons pas la faute qui est reprochée à Monsieur Mambé. Monsieur Mambé et la CEI n’ont commis aucune faute et cette affaire est devenue un prétexte pour ne pas aller aux élections. Nous ne pensons pas que la démission de Mambé soit la solution au problème du blocage du processus électoral». Le Rhdp s’est par ailleurs prononcé sur la radiation de personnes par des juges sur la liste électorale. Il a trouvé déplacé que des juges aient été commis d’office pour radier des personnes sur la liste électorale et ce, sur la base de leur patronyme. « Cela n’est pas acceptable et il faut éviter les soulèvements populaires » a averti le Pr Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp. Le camp présidentiel retourne donc de Ouagadougou, bredouille, sans avoir obtenu la démission de Beugré Mambé de la Cei comme il a tant souhaité. Le président du Burkina Faso, facilitateur de la crise ivoirienne, vu que chaque camp est resté campé sur sa position, s’est gardé de prendre une décision. Selon des sources proches du palais présidentiel burkinabè, le président Blaise Compaoré pourra faire connaître sa position dans les prochains jours. En attendant, Mambé demeure à son poste.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr