Bamba Sinima (directeur de Cabinet de Soro) avertit: « les grévistes seront matés, et leurs motos brûlés ».
Au cours d’une rencontre qu’il a eu avec les responsables du système éducatif (principaux de collège, proviseurs, DREN, etc.) jeudi 11 février dernier au secrétariat général de leur mouvement, le directeur de cabinet du secrétaire général des FN et par ailleurs président du Comité Ecole et Examens (C2E) des zones CNO, le colonel major Bamba Sinima n’a pas été tendre avec les syndicats grévistes dans leurs zones. Selon lui, le syndicalisme n’est pas interdit dans la zone. Seulement, chacun est tenu de respecter le point de vue des autres. "Nous avons autorisé les syndicats dans la zone mais là où nous ne sommes pas d’accord, c’est quand les grévistes empêchent les autres de travailler, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas membres de leur syndicat. Désormais, s’ils viennent vous attaquer avec des gourdins, ripostez et brûlez leurs motos. Je suis responsable de ce qui va arriver ", a martelé le colonel major Bamba Sinima. Bien
avant cette diatribe, le collaborateur de Guillaume Soro avait fustigé le comportement de certains responsables d’établissements qui s’adonnaient au "racket" des élèves. Après que les deux parties se soient expliquées, le président du C2E a dit aux responsables d’établissement que les FN n’étaient contre personne et ne cherchaient pas à nuire à qui que ce soit. "Au contraire, nous sommes prêts à vous épauler, parce que nous sommes convaincus que l’école ne peut pas fonctionner sans un minimum de moyen. L’année passée, nous avons enregistré vingt grèves et les résultats ont été catastrophiques. Evitons cette situation cette année", a-t-il souhaité. Après un hommage rendu aux ex premiers ministres Charles Konan Banny et Seydou Diarra, le colonel major a annoncé publiquement la mort prochaine du C2E. "Cette année si les élections se tiennent, le Comité Ecole et Examens (C2E) disparaîtra. Nous organiserons donc à cette occasion une journée de l’école pour remercier les acteurs. Ce sera les 5 et 6 mars prochain à Korhogo", a-t-il conclu.
Traoré Moussa
(Correspondant régional)
Au cours d’une rencontre qu’il a eu avec les responsables du système éducatif (principaux de collège, proviseurs, DREN, etc.) jeudi 11 février dernier au secrétariat général de leur mouvement, le directeur de cabinet du secrétaire général des FN et par ailleurs président du Comité Ecole et Examens (C2E) des zones CNO, le colonel major Bamba Sinima n’a pas été tendre avec les syndicats grévistes dans leurs zones. Selon lui, le syndicalisme n’est pas interdit dans la zone. Seulement, chacun est tenu de respecter le point de vue des autres. "Nous avons autorisé les syndicats dans la zone mais là où nous ne sommes pas d’accord, c’est quand les grévistes empêchent les autres de travailler, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas membres de leur syndicat. Désormais, s’ils viennent vous attaquer avec des gourdins, ripostez et brûlez leurs motos. Je suis responsable de ce qui va arriver ", a martelé le colonel major Bamba Sinima. Bien
avant cette diatribe, le collaborateur de Guillaume Soro avait fustigé le comportement de certains responsables d’établissements qui s’adonnaient au "racket" des élèves. Après que les deux parties se soient expliquées, le président du C2E a dit aux responsables d’établissement que les FN n’étaient contre personne et ne cherchaient pas à nuire à qui que ce soit. "Au contraire, nous sommes prêts à vous épauler, parce que nous sommes convaincus que l’école ne peut pas fonctionner sans un minimum de moyen. L’année passée, nous avons enregistré vingt grèves et les résultats ont été catastrophiques. Evitons cette situation cette année", a-t-il souhaité. Après un hommage rendu aux ex premiers ministres Charles Konan Banny et Seydou Diarra, le colonel major a annoncé publiquement la mort prochaine du C2E. "Cette année si les élections se tiennent, le Comité Ecole et Examens (C2E) disparaîtra. Nous organiserons donc à cette occasion une journée de l’école pour remercier les acteurs. Ce sera les 5 et 6 mars prochain à Korhogo", a-t-il conclu.
Traoré Moussa
(Correspondant régional)
