Le cycle des turbulences politiques a repris de plus bel. La politique, dit-on, influence l'économie. Aussi, les dissolutions du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) sont-elles lourdes de conséquence. Car, les nombreuses missions des experts des institutions de Bretton Woods sont remises en cause. Le président de la Banque mondiale avait conditionné la reprise des relations de son organisme avec la Côte d'Ivoire à la tenue d'élections justes et transparentes. Mais cette échéance, avouons-le, est hypothéquée par la faute des politiciens. D'où la grosse colère de Jean Louis Billon, président de la chambre de commerce et d'industrie. Ce dernier a vertement accusé le gouvernement ivoirien d'œuvrer à détruire l'économie ivoirienne. Selon lui, ces crises à répétition ont contribué à affaiblir le potentiel économique de la Côte d'Ivoire. Et d'ajouter que le secteur industriel est désormais décidé à ne plus se laisser faire. Un avertissement sans frais aux personnes qui rament à contre courant et ont pour objectif de nuire. Enfin, le secteur productif ivoirien élève la voix et menace. Or, c'est l'économie qui détient le nerf de la guerre à savoir l'argent. De quoi faire dissuader les va-t-en guerre.
A la prochaine traversée…
Par N’Da Jean Yves
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